Reporter / Photographe : HellFé

Jour 3

Nous sommes dimanche, dernier jour du Festival 666. Je commence mon périple à 15h avec les bordelais de CCW. Un style particulier, Rock/Metal/Electro . Une chanteuse, une guitare et une batterie forment ce trio.

Anesys, foule la Hatefull stage, à 16h. Les jeunes rochelais envoient du lourd, des sonorités Death/Melodique voir Thrash. Un chant parfois « screamé ». Une belle découverte et un premier album sorti en avril dernier. Avec des jeunes aussi prometteurs, le Metal a de beaux jours devant lui.

17h00 On retrouve Alternight, un cover core show mélangeant Metal moderne, Hardcore, Metalcore (dixit Festival 666). Les lillois mettent le feu !

Retour sur la Hatefull stage avec la découverte de Ashen. Groupe venu de Paris qui déborde d’énergie. Attention ça déboîte. On passe de sonorités mélodiques à torturées. Un premier album « Chimera » dans les bacs depuis juin dernier.

Petite pause et je suis de retour pour voir la prestation de Karras. Une formation composée de Yann Heurtaux (guitariste de Mass Hysteria ) de Diego Janson et de Etienne Sarthou ( batteur de AqME). Inspirés par le film culte « L’Exorciste » le groupe exécute une musique puissante et extrême. C’est une explosion de notes ultra-rapides. On pourrait croire aisément qu’ils sont possédés par le Démon.

Il est maintenant 21h 30, il reste 3 groupes pour clôturer le festival. Quelques pas et on regagne la BadMotherFucker Stage. Suite à l’annulation de Counterparts, les anglais de Guilt Trip assurent un show détonnant. Du Hardcore bien ficelé et une guitariste qui déchire !

PaleFace Swiss originaire de Zurich prend la relève sur la HateFull Stage. Du DeathCore bien couillu, une voix gutturale, des riffs acérés, une atmosphère et une présence scénique de dingue. Ils ont tout cassé. Le nouvel album date de janvier, curieux? Ne vous abstenez pas.

Il est minuit et Hatebreed viens refermer les portes 666. Les américains proposent un Hardcore bien énervé. Je vous avouerai que ce n’est pas franchement ma came mais pour les adeptes c’était «Bagarre !! ». Je quitte discrètement le festival, un peu avant la fin du set. Ma tête est remplie d’images, de sons et mon corps réclame un repos bien mérité.

Ainsi s’achève la 6ème édition de ce festival. Devenu une référence pour les artistes ainsi que pour les festivaliers fans de musiques extrêmes. Cercoux et son Festival 666 offre une expérience unique. On ne va pas le crier trop fort mais d’être ainsi, en petit commité, par rapport à d’autres grosses structures permet réellement d’être au plus près des artistes. L’atmosphère reste familiale et bienveillante.

Merci à toute l’équipe organisatrice, merci pour le sourire de tous les bénévoles (Quel boulot!), et enfin merci à Soil Chronicles pour sa confiance.

Bravo à tous les artistes et rendez-vous l’année prochaine !!