Reporter / Photographe : HellFé

Jour 2

Devine comment s’est passée ma nuit ? Je te rassure j’ai dormi comme un bébé. Il fallait être en forme pour ce samedi de dingue. Il faut dire qu’il y a du beau monde aujourd’hui et le Festival 666 va remplir tout son espace autorisé pour cette journée. Environ 3000 personnes sont attendues, et accrochez vous ça déménage !

J’ai fait l’impasse sur 2 groupes dans ma journée, soit parce que j’ai profité du Merchandising (oui, il fallait bien que je revienne avec mon t-shirt de l’édition 2025) et des achats aussi au niveau de certains groupes parce qu’il ne faut pas oublier que pour eux c’est important.

On commence par Dirty Dogs sur la Hatefull Stage. La chaleur est étouffante, le festival porte bien son nom. Nous sommes réellement aux portes de l’enfer ! Cependant le quatuor nous gratifie d’un bon Hard Rock aux sonorités australiennes, Old School à souhait et c’est un pur bonheur.

16h, les toulonnais de Th3ory, un savant mélange du Nu Metal, Cyber entrent en scène sur la BadMotherFucker stage. J’attendais vraiment de les voir. Leur univers, le visuel donne une ambiance dingue. Certainement un groupe à l’avenir prometteur cependant j’ai encore beaucoup de mal avec des morceaux trop « Rap » pour mes oreilles alors que musicalement c’est excellent. On pourra les retrouver sur un premier album prévu pour le premier semestre 2026. A découvrir.

Connais tu Eight Sins ? Du Thrash/Hardcore à l’énergie débordante. Ils ont enflammé la scène et je ne te parle pas de l’ambiance au sein du public. Circle Pit à fond, il planait au dessus de la fosse un nuage de poussière à faire pâlir une technicienne de surface.

18h, le soleil est moins ardent mais la chaleur persiste. On passe un bon moment avec les grenoblois de Nightmare et leur Heavy/Power Metal. Une voix féminine fort sympathique.

Petite pause pour moi avant une soirée prometteuse. 20H15 C’est au tour de Fu Manchu, et leur style  Metal Rock/Stoner. de fouler la BadMotherFucker Stage. Rappelons que le Festival 666 a reçu les américains en exclusivité française.

Il est 21h30, la soirée ne fait que commencer et si tu avais un petit coup de mou, crois moi, les 3 groupes à venir vont te remettre sur le droit chemin.On commence par les « keupons » Tagada Jones que l’on ne présente plus. Un set plein d’énergie et de titres emblématiques. Les rennais ont mis le feu aux poudres. La fosse est noire de monde, les slameurs s’en donnent à cœur joie.

Une sacré mise en jambes pour accueillir Mass Hysteria et sa « furia » légendaire. 30 ans de carrière et toujours la même force, la même passion des mots. Un concert de Mass Hysteria, c’est vivre un moment intense tant le groupe est en osmose avec son public. On ne s’ennuie jamais, on se demande qui est le plus fatigué à la fin du set ? Les fans ou le groupe ?

Instant émotion en fin de concert où les enfants sont montés sur scène. Certainement un merveilleux souvenir dans la tête des petits furieux et furieuses et une fierté pour les parents.

Il est maintenant minuit, le festival se vide légèrement. Sauf qu’il ne fallait pas partir !! C’est au tour de Shaârghot sur la Hatefull Stage de faire son entrée. Là je vous le dis carrément, c’est ici que vous me perdez. Je suis une inconditionnelle, fan du premier jour, je ne vais pas être objective vis à vis de ce groupe tant je les adore, eux et leur univers. J’ai des difficultés à prendre mes photos parce que d’habitude je suis collée à la barrière de l’autre coté. Et là je me retrouve à plus bouger, au son de la musique plutôt que de stabiliser mon appareil photo. Il pleut de la peinture noire, je prends vite mes clichés, je vais ranger mon appareil pour aujourd’hui et je retourne illico presto devant.J’ai eu beau les voir plusieurs fois cette année, je ne m’en lasse pas. Le public est déchaîné, l’ambiance est à son apogée. J’aimerai que cela ne s’arrête jamais et pourtant il faut une fin à toute chose. Je regagne mon campement avec juste cette petite musique qui trotte dans ma tête. « Something in my Head »