Reporter / Photographe : HellFé
Jour 1
En ce jeudi 07 août, direction Cercoux (17). Ah tu ne connais pas encore ? Alors laisse-moi te conter ce week-end de dingue au Festival 666. Je te passe les détails de mon installation, «coucou les copains de camping», bla bla bla, rencontres entre festivaliers, le soleil de plomb ( oui parce que j’ai oublié de te dire que d’après les organisateurs, il fait toujours beau à Cercoux). Tout ça pour te dire qu’en arrivant sur les coups de midi, j’avais prévu de me rendre en soirée sur le site, puisque cette année, il y avait une petite « sauterie » organisée dès le jeudi soir. Tout le monde pouvait s’y rendre sans billet. Alors comment te dire ? A l’heure où j’ai décidé de me rendre sur le site, il était bien trop tard ou trop tôt, j’ai finalement opté pour mon lit à 4h du matin et finalement je n’ai rien vu du Macumba !
Un peu de sérieux !! le 666, c’est trente groupes en trois jours. Les concerts commencent dès 14h et se partagent deux scènes avec une pause d’environ un quart d’heure entre chaque.
Jour 1
Nuit courte et agitée, mais est-ce que les metalleux dorment ??? Premier jour, tout le monde est en forme et prêt à en découdre.
Direction le festival, pose des bracelets, le site a quelque peu changé, l’espace merchandising est plus vaste, les zones d’ombres plus importantes. Il faut dire que les festivaliers ont sollicité plus d’endroits ombragés et, cette année, on pouvait se rafraîchir plus aisément avec des brumisateurs et des tonnelles.
14h, ouverture du Festival avec Régis (sais-tu que tous les membres du groupe portent le même prénom ?). Les Rochelais on ouvert le 666 sur la Bad MotherFucker Stage. Il n’est pas toujours aisé de faire l’ouverture d’un festival, mais Régis a su attirer son public sous une chaleur suffocante et donner le ton du week-end.
Les Dark Dogs prennent la relève sur la Hatefull Stage, le quintet Bordelais enchaîne un registre vif et percutant. La fosse se remplit petit à petit pour les plus courageux et l’ambiance grimpe crescendo.
C’est au tour de Altésia de fouler la scène, le public est, si l’on peut dire, chaud bouillant. Un groupe Bordelais de Metal progressif fort sympathique, des sonorités changeantes, un mélange de notes classiques et novatrices. Un style bien à eux.
17h, les scènes sont presque à l’ombre. Death Decline déverse son Death/Thrash Metal sur la Hatefull Stage. Le public se masse pour un set de malade !! Les Dijonnais embrasent la fosse, Slam et Circle Pit sont aux rendez-vous.
Retour sur la BadMotherfucker Stage avec les marseillais Blooming Discord et leur Metal Alternatif. Une première fois au Festival 666 et pour ma part une belle découverte. Je ne devais pas être la seule à apprécier, tant les festivaliers étaient bien présents sur le devant de la scène. Il faut dire que la température est légèrement redescendue et le public s’apprête à passer une bonne soirée.
19h, C’est au tour du groupe Français de black Metal, Seth, de fouler la Hatefull Stage. Une messe noire théâtrale, solennelle, aux sons d’une voix gutturale et de mélodies de guitares acérées. Seul petit regret, l’heure de programmation. En effet ce genre de prestation mérite plus d’affinité et une ambiance plus sombre. En plein jour, cela ne rend pas grâce à la performance du groupe, cela étant dit, il fallait être là. C’était un superbe moment.
Petite pause bien méritée, il faut aussi se désaltérer et grignoter, avant de terminer la soirée avec les quatre groupes restants.
J’étais impatiente, il est 20h15 et je suis devant The Old Dead Tree. Pour avoir chroniqué leur dernier album, j’étais curieuse de les retrouver en Live. Après 17 ans d’absence, et pour ma part un excellent retour avec « Second Thoughts », ce concert n’a fait que renforcer ma position concernant ce groupe. Il y a véritablement une osmose entre le public et le quintet. C’est un instant musical tout en subtilité. Je ne pense pas me tromper en disant que le public était impatient de les revoir sur la scène Française.
On change de registre avec Vestige, un mélange de styles, entre Metalcore, Post-Metal avec un soupçon de mélancolie. Surprenant cette mixture et il faut t’accrocher, ça déboîte !!!
22h45, la nuit est tombée et l’atmosphère est plus respirable. Leprous fait son entrée sur la BadMotherFucker Stage. Premier groupe étranger de la journée, puisque venu directement de Norvège. Du Metal progressif, mélodieux, une voix puissante qui je pense donne toute la valeur aux morceaux joués. Des cassures de temps qui laissent une certaine ambiance bizarre. Je ne connaissais pas, sinon de nom et franchement rien de transcendant pour moi. Je vais même dire un certain ennui. Cependant les fans étaient bien présents et ont certainement été ravis par la prestation.
On termine cette première journée avec Horskh. Je suis reboostée, parce que, si tu te souviens, en me couchant à 4h du mat, le groupe précédent m’a rendue légèrement somnolente. Du Metal Electro / Indus, je suis dans mon élément, ça tabasse et mes yeux s’ouvrent, ma tête est envahie de sonorités dont je raffole. Tu as juste envie de sauter dans tous les sens. Découverte totale pour moi et je ne vais certainement pas m’arrêter là. Un trio fracassant et j’ai hâte d’écouter plus en profondeur le dernier album.
Voilà une première journée bien remplie, il est une heure du matin, il est temps d’aller reposer ses jambes et ses neurones.






























































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