Plane’R Fest 2025

Le 31 juillet 2025 posté par Metalfreak

Photos + Report : Alain The Red

event
Allez, direction Colombier-Saugnieu, pour du Rock à Montcul et ce, pour la septième édition qui s’annonce complètement dingue.
Le chassé-croisé des vacances allongera un peu notre trajet jusqu’au Plane’R Fest, mais franchement, on s’en fout.
Arrivés un peu en avance sur le site, histoire de récupérer nos accréditations et de retrouver quelques têtes connues côté photos.

jour 1 : Vendredi 04 juillet.

VERTEX .PLANE'R FEST 2025-05

C’est Vertex qui ouvre le festival cette année sur la grande scène (Terminal 1). Je les avais déjà vus en 2023 en remplacement de Loudblast, qui n’avait pas pu assurer ce soir-là. Formé en 2018 et originaire de Lyon, le groupe nous a balancé des riffs complètement barrés mais ultra efficaces. Pas d’artifices, juste du lourd, intense. Jean-Christophe « Kik » Mastan déchire tout au chant, soutenu par un batteur de folie et un bassiste en roue libre. Vertex donne le ton et place la barre bien haut.
Le public arrive doucement mais sûrement, certains bossent encore et n’ont pas pu poser leur journée.

POGO CAR CRASH CONTROL .PLANE'R FEST 2025-04
Changement de scène : Pogo Car Crash Control (P3C) débarque et fout direct le feu à un public déjà conquis. Habitués des scènes et festivals, ils balancent leur cocktail punk/grunge/metal sans sourciller. Le public slamme à tout va. Mention spéciale à Lola Frichet, la bassiste, qui envoie du lourd sur scène (#MoreWomenOnStage). C’est la folie, et gros taf pour l’équipe des Licornes en crash barrière, qui gèrent les envolées non lyriques du public.

LOUDBLAST .PLANE'R FEST 2025-07

Nouveau terminal, et grosse claque avec les vétérans du thrash made in France : Loudblast. 40 ans de carrière au compteur, c’est pas rien. On en attendait pas moins : un set carré, bien huilé, l’expérience qui parle. Le public est chaud comme la braise — tout comme la température d’ailleurs. Loudblast a livré un show brûlant, pioché dans une discographie massive, impossible de rester indifférent.

SUN .PLANE'R FEST 2025-15

Retour sur le Terminal 2, et je découvre Sun. Grosse baffe, visuelle comme musicale. Ce trio envoie dès l’entrée en scène : la mariée et son voile détonnent. Une voix douce, des growls qui frappent, une fusion improbable entre Abba et Gojira — et pourtant ça fonctionne. Les instruments sont parfaitement maîtrisés.

SUN .PLANE'R FEST 2025-16

Même Jésus a fait le déplacement au Plane’R Fest pour mater ça, c’est vous dire l’impact… Une vraie bouffée de fraîcheur dans cet après-midi bien cramé.

WHILE SHE SLEEPS.PLANE'R FEST 2025-11

Sur le Terminal 1, place à While She Sleeps. Accès limité au crash barrières à cause de la pyrotechnique : sécurité oblige. Au final, ce n’est pas plus mal d’avoir une vue d’ensemble : les lights sont dingues, les colonnes de flammes envoient du lourd. Les Britanniques chauffent la foule au max, un show propre, carré, ultra efficace. Les gars de Sheffield ont retourné le Plane’R Fest.

VESTIGE-09

Changement d’ambiance avec Vestige, un groupe qui mérite qu’on tende l’oreille. Mélange de post metal et de metal moderne, ils créent des atmosphères sombres et violentes. Jeune groupe parisien formé en 2022, mais déjà une vraie patte visuelle et scénique. À surveiller de très près.

beyond the black-03

Avant-dernier groupe de cette première journée : Beyond The Black. Direction d’autres horizons, entre power metal et metal sympho, dans la veine de Within Temptation ou Nightwish. Un set bien réglé, avec la voix de Jennifer Haben mise en avant, surtout grâce aux promontoires bien pensés pour les photographes. Encore une belle découverte pour moi, un set propre et solide.

EIHWAR-07

On termine ce premier jour avec Eihwar, formé en 2023. Ambiance complètement différente : mystique et chamanique, tout droit sortie d’un univers viking. Une tuerie visuelle, portée par des percussions rituelles scandinaves mixées à des beats electro/indus.

EIHWAR-06

Mark et Asrunn ne font qu’un à chaque prestation. Envoûtant, mystique, total trip. Je les avais découverts au Distortion Fest, première édition à Saint-Raphaël (83). Immersion totale garantie.

Sur ce, après cette première journée bien intense, on va aller pioncer un peu (il est 2 heures du matin). Demain, ça va encore monter en puissance. Préparez-vous, ça va cogner.

 

Jour 2 : Samedi 05 juillet.

PERSEIDE.PLANE'R FEST 2025-13
Deuxième jour du festival, et ça démarre dès 15h. La température n’a pas vraiment baissé, mais il y a du vent – ça aide à encaisser la chaleur. On recharge nos cartes pour les consos (cashless) et c’est reparti, direction le Terminal 2 avec Perseide.
Le groupe, originaire de Lyon et fondé en 2010, mélange des sonorités variées, entre pop et metalcore. Un mix surprenant mais intéressant. Les gars se donnent à 200% pour ouvrir cette deuxième journée du Plane’R Fest. Un bon shoot d’énergie pour se remettre dans le bain.

AMONSETHIS.PLANE'R FEST 2025-13

Retour sur la grande scène avec les Grenoblois d’Amon Sethis. Actif depuis 2007, le groupe nous emmène dans les contrées de l’Égypte antique, riche en mystique et en histoire. Je les ai découverts récemment, suite à leur passage à Fréjus au Monster’s Art (sans clavier ni bassiste). Que ce soit sur une petite scène ou une grande, leurs deux prestations étaient impeccables. Et c’est un plaisir de voir enfin leur bassiste Laetitia Bertrand, qui n’avait jamais eu l’occasion de jouer dans le Sud. Belle mise en scène, et un chanteur (Julien Tournoud) habité, qui vit ses textes en les chantant. Superbe set, le public est resté suspendu à leurs notes.

EIGHT SINS-03

Changement de décor et de style avec Eight Sins, eux aussi originaires de Grenoble, venus foutre le chaos avec leur crossover / thrash metal. Une seule règle : “Beer & Moshpit”. Et même si c’est la petite scène, l’intensité est complètement folle. Le public part en vrille, ça slamme dans tous les sens, les circle pits s’enchaînent. Quarante minutes de pure folie, dans la joie et la bonne humeur. La sécu n’a pas eu le temps de respirer derrière les crash barrières !

FUTURE PALACE-14

On change de terminal pour se calmer (un peu) avec Future Palace, trio Berlinois formé en 2018 avec Maria Lessing au chant, Manuel Kohlert à la gratte, et Johannes Frenzel à la batterie. Trois albums au compteur. Ils balancent un mélange bien dosé entre passages mélodiques, screams bien placés et breaks metalcore. Faut pas se fier à l’apparence angélique de la chanteuse : c’est une vraie furie en live. Bonne prod, bon son, et une vibe bien à eux. À suivre pour les fans du genre.

PLANET OF ZEUS-11

C’est au tour de Planet Of Zeus, formé en 2000 à Athènes, de venir nous exploser les tympans avec leurs riffs bien gras et incisifs. Du gros stoner rock bien heavy, qui donne envie de headbanger jusqu’à s’en dévisser la nuque. Franchement, une belle surprise : bien plus puissant et énergique en live qu’en studio. Le chanteur, Babis Papanikolaou, dégage une vraie rage, leur set m’a mis une sacrée claque.

FEUERSCHWANZ-20

Place aux Allemands de Feuerschwanz, qui prennent possession de la grande scène (et des crash barrières, pyrotechnie oblige). Costumes médiévaux, effets visuels, pyros, deux danseuses (les Shieldmaidens), un show bien rodé qui réchauffe encore plus l’ambiance. Grosse rythmique, refrains qu’on chante en chœur, et un douzième album “Knightclub” prévu pour juillet 2025. Ambiance festive garantie !

LOCOMUERTE-19

Retour au Terminal 2 avec les Chicanos du 91 : LocoMuerte, qui comme toujours, retournent tout. Ils ouvrent avec “Tiro pa matar”, groove tranquille en comparaison de la tempête à venir : « Parano Booster », « La Brigada », « Bandolero »… l’intensité monte. El Termito est en feu, tout comme El Mitcho, Nico Loco et El Floco. Et là, c’est l’explosion : catcheur et nain agressif débarquent sur “Demonio”. Le pit part en vrille, et Loïc (Eight Sins) rejoint le carnage. Un des gros moments du Plane’R Fest. LocoMuerte repousse les limites à chaque fois. Du grand délire, du pur plaisir. Continuez comme ça !

GLORY HAMMER-14

Retour sur la grande scène avec les Anglais de GloryHammer. Changement d’ambiance total : on part dans les royaumes de l’héroïc fantasy, là où vivent licornes et autres créatures épiques. Power metal théâtral, chaque album raconte une saga. Les costumes plongent le public dans leur univers. Perso, j’étais sceptique, mais faut reconnaître que c’est super bien fait. Mise en scène de malade, final grandiose avec le couronnement du nouveau roi. “Long Live The King !” C’est pas mon style, mais respect : c’est du grand spectacle. Hail to GloryHammer.

ANGELUS APATRIDA-09

Direction le petit terminal, pour une décharge de thrash bien brut avec Angelus Apatrida. Les rois du thrash Hispanique ne font pas de quartier. Dès les premières notes de “One of Us” (tiré de Cabaret de la Guillotine), ça tranche. Riffs à la tronçonneuse, solos léchés, une vraie machine de guerre. Que ce soit dans une salle ou sur une grande scène, les mecs assurent. Guillermo Izquierdo (chant/guitare) mène le show avec Victor Valera à la batterie, José J. Izquierdo à la basse (déchaîné !) et David G. Alvarez à la gratte. Setlist qui te démonte les tympans et te tord les cervicales. Les Espagnols confirment : en matière de thrash, ils savent faire. Une bonne grosse raclée en fin de journée. On est rincés, mais on reste jusqu’au bout.

PERTURBATOR-17

Dernier groupe du festival : Perturbator. Et quelle fin ! Plongée dans le monde sombre et hypnotique du dark synth. James Kent nous embarque dans son univers electro / indus intense, porté par une batterie qui cogne et un visuel ultra travaillé. Dernière claque de la soirée. Immersion totale pour conclure cette septième édition du Plane’R Fest.

Deux jours de pure folie. Une ambiance chaleureuse comme la météo, un staff au top, un public en feu. Merci au Plane’R Fest, à Paco de Médiatone, à Élodie Briffard (NdMetalfreak : tu as vu, Elodie ? On a écrit Feuerschwanz sans se tromper, vive l’inventeur du copier-coller) pour l’accréditation, et à toutes les petites mains de l’ombre qui font tourner ce festival. Mention spéciale aux stands sur le site et aux groupes de cette prog de malade.
Et bien sûr… l’équipe des Licornes derrière les crashs barrières, qui vous rattrape avec amour et tendresse pendant vos slams de l’espace.
Vivement la prochaine édition.
Rock on.

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