Grave Digger – Fields of Blood

Grave Digger – Fields of Blood

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 8/10

Vous aimez les surprises ?

C’est vrai que c’est intéressant mais on a quand même besoin aussi par moment de se sentir rassuré… Surtout dans cette période assez intrigante que nous vivons actuellement… On a besoin de piliers auxquels on peut s’accrocher, de valeurs fortes qui peuvent nous faire retrouver notre énergie. Pour certains, c’est de retrouver un ami à qui parler, un(e) membre de la famille, l’animal de compagnie. Bref, on a tous notre jardin secret auprès duquel on puise cette énergie…

Vous voulez une valeur sûre ? Comptez sur Grave Digger pour retrouver ce Heavy Metal si pur et chez qui vous pourrez puiser plus de force que dans n’importe quelle dosette Nespresso ou boisson énergisante… Du vrai, c’est chez Grave Digger que vous en trouverez.

Le groupe revient cette année avec « Fields of Blood » et nous voilà pris dès l’entrée avec se son de cornemuse cher à nos cœurs. Grave Digger nous reparle de son amour de l’Écosse et de ses grandes batailles… Ha ! ce « Tunes of War », qu’est ce qu’il a pu tourner !

La recette n’a pas changé et on est bien content de retrouver un Chris Boltendahl en grande forme. Les fossoyeurs en ont toujours sous le pied et c’est parti pour un déluge de riffs et des claques en veux-tu en voilà. Tout est là. On mélange le Heavy/Speed avec des passages de musiques traditionnelles écossaises, en gros vous mélangez deux musiques fortes ensemble et forcément le cocktail qui en ressort n’est pas fait pour les mauviettes.

Seule surprise à l’horizon, la venue de Noora de Battle Beast (excellent groupe, leur album est à écouter) venu chanter sur « Thousand Tears » ; un peu de féminité pour un moment d’émotions car, après tout, on n’est pas que des brutes.

Allez, on se le remettrait pas encore une fois à tourner ce nouveau Grave Digger ? Ecoutez et exit la déprime.

Tracklist :

01. The Clansman’s Journey (1:27)
02. All for the Kingdom (4:10)
03. Lions of the Sea (3:58)
04. Freedom (4:53)
05. The Heart of Scotland (5:19)
06. Thousand Tears (4:57)
07. Union of the Crown (3:58)
08. My final Fight (4:09)
09. Gathering of the Clans (3:57)
10. Barbarian (3:43)
11. Fields of Blood (10:10)
12. Requiem for the Fallen (3:00)

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Warbringer – Weapons of tomorrow

Warbringer – Weapons of tomorrow

Note du SoilChroniqueur (Jaymz) : 8,5/10

Sixième et très attendu album des Californiens de Warbringer, après leur excellent dernier missile en date, « Woe to the Vanquished ». Et, que les fans se rassurent, les ricains enfoncent le clou et confirment qu’ils font partie des valeurs sûres de cette vague revival d’old school Thrash Metal.
Alors, forcément, votre serviteur, qui a découvert le Metal avec Metallica, Megadeth, Sepultura, Slayer, Kreator, etc… se délecte de ce nouvel opus et de vous le partager. Autant vous le dire tout de suite : je n’ai pas été déçu. Une putain de claque encore !

Dès les premières notes de « Firepower Kills », on est immédiatement dedans : John Kevill hurle toujours aussi bien (il y aurait même un petit côté Rob Halford dans ce cri). La rythmique galopante nous rappellera Megadeth alors que la hargne des couplets est très Kréatorienne, période Terrible Certainty. Les guitares sont aiguisées, les soli sont nets et précis, ça défouraille comme on aime. On enchaine avec la très catchy « The black Hand reaches out » plus heavy, façon « People of the Lie » avec un pré-refrain/refrain imparable et une paire de soli échangés entre les deux guitaristes… ça « passe crème », comme disent les jeunes ! « Crushed beneath the Tracks » est assez représentatif de l’album, tantôt heavy, tantôt incisif avec de terribles changements de rythme comme sur « Power unsurpassed » ou encore « Unraveling ».

La section rythmique n’est pas en reste, ça tabasse comme il se doit derrière les fûts : le pont de « Outer Reaches » avec son accélération mortelle et son break basse-batterie. Pfouah !!! Avec un finish bien lourd, avant un dernier solo en mode « ramasse tes dents ». Le couple basse-batterie, parlons-en sur « Heart of Darkness » où il sublime l’intro d’un morceau plus long, plus aventureux, dans le bon sens du terme.

Petit coup de cœur pour « Notre Dame (King of Fools) » dont on entend les cloches au début, avant de balancer une rythmique assassine et un refrain qui ne l’est pas moins, avant un énième changement de rythme et d’ambiance après le pont. Quel kif, bordel !

Enfin, il y a aussi quelques belles surprises avec des morceaux plus longs aux structures plus complexes, comme « Heart of Darkness » déjà évoqué plus haut ou comme le magnifique « Defiance of Hate » et ses airs de « In my darkest Hour » où la voix de Kevill semble sortie d’outre-tombe, quelle ambiance et quelles harmonies aux guitares derrière ! Quand, enfin, à 4 mins, ça accélère gentiment et lourdement : là, ça devient carrément épique.
Dans la même catégorie, on n’oubliera pas « Glorious End » qui conclut dignement cet excellent opus avec un solo carrément homérique, je trouve, genre « Creeping Death » ; belle référence, non ?

Une fois encore, Warbringer répond présent, voire plus, quand il s’agit de balancer du Thrash façon old school, à la production moderne sans faille. Moins évident que « Woe to the Vanquished » mais plus varié et plus puissant après plusieurs écoutes, notamment grâce à quelques somptueux morceaux épiques. A écouter d’urgence pour tous les thrasheux.

Titres Phares : Defiance of Hate – The black Hand reaches out – Notre Dame (King of Fools).

Track list:

1. Firepower Kills
2. The black Hand reaches out
3. Crushed beneath the Tracks
4. Defiance of Hate
5. Unraveling
6. Heart of Darkness
7. Power Unsurpassed
8. Outer Reaches
9. Notre Dame (King of Fools)
10. Glorious End

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Evil Invaders – Surge of Insanity : Live in Antwerp 2018

Evil Invaders – Surge of Insanity : Live in Antwerp 2018

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Une fois n’est pas coutume, et je préfère prévenir de suite, hors de question de chroniquer à nouveau un album si le label ne fournit pas l’album en physique ou à défaut en mp3. A un moment donné, faudrait voir à arrêter de prendre les chroniqueurs pour des cons, histoire de se faire de la publicité à moindre coût ! Coup de gueule d’autant plus grand que le label nous a déjà fait le coup du simple lien streaming avec l’album précédent d’Evil Invaders : “Feed me violence”. Donc là, tout doucement, va falloir songer à arrêter les conneries ! Entre l’écoute de l’album, la prise de note, le rédactionnel et la mise en ligne, c’est un travail de quelques heures pour qui fait le taf consciencieusement… respecter les chroniqueurs est un minimum ! Donc autant dire que ce principe, ce sera clair et “niet” à partir d’aujourd’hui. A moins qu’ils se décident de nous salarier… On peut rêver…

Si je le fais cette fois ci, c’est pour émettre d’une part ce coup de gueule, mais également parce que je suis un grand fan de d’Evil Invaders.

Et quand un groupe de ce genre sort un album live, il est évident que je me vois mal ne pas en parler, mais je vais aussi faire ma feignasse et rester concis dans mes propos. Le speed metal d’Evil Invaders fait mouche, c’est une évidence : ça maîtrise, ça taquine, ça déboîte sévère et tout est fait pour que les spectateurs dans la fosse et les auditeurs dans leur salon se secouent la crinière dans tous les sens pendant presque 80 minutes ! Et quand un groupe qui a sorti deux EP et deux albums, totalisant dans leur carrière à peu près vingt cinq titres, en tirer 14 (plus une intro et une outro) dont une reprise (“Witching hour” de Venom), ça nous donne quatre titres de “Pulses of pleasure”, sept de “Feed me violence” (sur neuf), les deux enregistrés en studio sur l’EP “In for the kill”et un rescapé du premier EP éponyme (“Victim of sacrifice”).

Si Evil Invaders, sur album, ça va vite, en live ça va très vite : toute la furie que le groupe est capable de dégager est palpable sur ce live au son (trop ?) parfait, mais mettant en évidence un groupe qui sait jouer rapidement, précisément, avec une intensité incroyable. C’est bien simple, ça part de partout et ces Lucky Luke du riff font exploser toute tête… qui ne veut pas exploser.

Clairement, Evil Invaders porte fièrement le nom d’un des albums des maîtres de Razor, et c’est non sans une certaine excitation qu’on se mange ces 80 minutes de folie totale !

Merci Napalm Records d’avoir sorti ce live… mais pas merci pour les conditions dans lesquelles on le chronique !

Tracklist :

1. Intro (Instrumental) (1:15)
2. As Life Slowly Fades (4:27)
3. Pulses of Pleasure (5:53)
4. Shot to Paradise (4:11)
5. Mental Penitentiary (4:08)
6. Broken Dreams in Isolation (5:24)
7. Feed Me Violence (4:04)
8. Stairway to Insanity (6:09)
9. Among the Depths of Sanity (8:37)
10. Oblivion (5:03)
11. Master of Illusion (6:34)
12. Witching Hour (reprise Venom) (4:07)
13. Fast, Loud ‘N’ Rude (6:11)
14. Raising Hell (5:17)
15. Victim of Sacrifice (6:58)
16. Outro: Shades of Solitude (Instrumental) (1:24)

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Chronique “Pulses of pleasures”
Chronique “In for the kill”

Alter Bridge – Walk The Sky

Alter Bridge – Walk The Sky

Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 8.5/10

Après qu’Alter Bridge m’a laissée sur ma faim à la sortie de The Last Hero en 2016, qui est vite tombé dans les oubliettes, j’ai misé sur le prochain, et le pari est gagné ! Il est vendu dans le communiqué presse comme étant un résumé de la carrière du groupe en un seul album, et après écoute de Walk The Sky, je confirme et j’achète !

Dans ce nouvel album, on retrouve tout ce qu’on aime chez Alter Bridge, ce rock alternatif poignant et touchant, avec une large panoplie de riffs et de mélodies, pas une seconde d’ennui. On l’apprécie davantage au fil des écoutes.

Ce qui ressort le plus dans cet album, c’est cet arrière-goût touchant qui fait qu’on l’affectionne très vite. Je retiendrai en particulier : l’émouvant “Godspeed”, les riffs heavy de “In The Deep”, “Walking The Sky” qui contient comme des riffs de cornemuse, et celui qui m’a le plus marquée, “Native Son”.

Pour ma part, la paix est rétablie avec Alter Bridge !

 

 

 

Tracklist :
01. One Life
02. Wouldn’t You Rather
03. In The Deep
04. Godspeed
05. Native Son
06. Take The Crown
07. Indoctrination
08. The Bitter End
09. Pay No Mind
10. Forever Falling
11. Clear Horizon
12. Walking On The Sky
13. Tear Us Apart
14. Dying Light

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Monkey3 – Sphere

Monkey3 – Sphere

Note de la Soilchroniqueuse (Skyline) : 9/10

Un nouvel album du quatuor suisse Monkey3 est toujours une invitation au voyage qu’on attend impatiemment dans le hall de l’aéroport pour un vol qui nous fera planer. Et cette attente a duré 3 ans. Me concernant, je dirais plutôt 6 ans. Un peu déçue par Astra Symmetry, sorti en 2016 après le brillantissime The 5th Sun, je me demandais si le groupe allait réussir à me reconquérir. Force est de constater que ce 6e album n’a pas seulement réussi cet exploit, mais il est tout simplement le meilleur album qu’a sorti Monkey3 à ce jour, groupe pourtant habitué aux réussites discographiques.

 

Une claque auditive en 6 titres pour 52 minutes du pur bonheur, entre pureté, voyage, progressivité, émotion, sur laquelle tu ne souhaites que juxtaposer des images. Car cet album te fait partir loin, il fait voyager ton imaginaire. Album intégralement instrumental cette fois-ci, contrairement au précédent, Sphere est hypnotique, mêlant de l’émotion dans les compo (“Ida” est magnifique sur ce point). On n’oublie pas le côté stoner, bien que je le trouve moins prononcé sur cet album qui est plus space rock stoner psychédélique, avec des plages progressives tout le long. À noter la présence, sur le titre “Mass”, de Bumblefoot, c’est-à-dire Ron Thal  (Guns N’Roses, Sons of Apollo), guitariste et producteur américain qui vient apporter une dose vitaminée aux accents metal à ce superbe titre, avec un solo de guitare dantesque.

Il n’y a rien à jeter dans cet album, tout est parfait. Une galette à se mettre sous la dent de toute urgence. Sphere est clairement dans mon top 5 des sorties de l’année à ce jour.

 

Tracklist

1-Spirals
2-Axis
3-Prism
4-Mass (feat. Bumblefoot)
5-Ida
6-Ellipsis

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