Marillion – Interview Steve Rothery (Guitares) ...

Le 30 janvier 2013 posté par Metalfreak

(NdMetalfreak): Il était tout fou, mon « Padawan ». Pour sa première interview en « face-to-face » pour Soil Chronicles, il se retrouve face à une de ses idoles. Grand fan depuis toujours de Marillion, il n’en menait pas large quelques minutes avant l’interview… Et puis, une fois en loge, la gentillesse et la disponibilité du guitariste Steve Rothery ont été telles que notre Tremens s’est retrouvé comme un … euh… poisson dans l’eau (sans aucun jeu de mots).

Retour sur vingt minutes presque aussi magiques que le show qui a suivi.

Interview et Traduction : Tremens
Photos : Metalfreak

(NdTremens) C’est avec un plaisir non dissimulé que Metafreak et moi-même avons interviewé le guitariste Steve Rothery de Marillion à l’occasion de leur passage au Transbordeur de Lyon le 20 janvier 2013. Le musicien nous parle bien sûr de leur dernier album « Sounds That Can’t Be Made« , mais aussi de guitares, de ce qui définit le rock progressif à ses yeux, et de musique de station orbitale…

Tremens : Tout d’abord Steve, comme tu peux le constater Soil Chronicles est un webzine essentiellement Metal. Ce n’est pas la première fois que Marillion apparaît dans un magazine de musique metal, que ce soit pour une chronique d’album, un live report ou une interview. Pourquoi donc ? L’époque où vous étiez considérés comme un groupe de « heavy metal écossais » est pourtant révolue depuis au moins vingts ans… !

Steve Rothery : Nous sommes un groupe très difficile à catégoriser, nous abordons un large spectre musical, des trucs plus lourds aux passages plus ambiants, cinématiques. Il est difficile de nous apposer une étiquette, c ‘est donc bien de paraître dans un magazine metal, ça couvre notre penchant plus lourd.

T : C’est vrai que vous avez votre propre son, il suffit de mettre un album pour immédiatement reconnaître la patte Marillion…

SR : J’imagine que nous faisons les choses un peu différemment des autres groupes, notre son a évolué en même temps que les musiciens impliqués et que la chimie qui nous unit, c’est un peu étrange mais bien distinct.

T : Ressentez-vous un lien particulier avec le metal, que ce soit sa musique, ses musiciens, ses fans ?

SR : Eh bien, à l’image de notre musique nos goûts couvrent un large spectre qui remonte jusqu’au classic rock avec Eddie Van Halen par exemple… Je n’ai aucun préjugé envers n’importe quel genre musical, j’ai plutôt tendance à me concentrer sur les bonnes compositions. Je recherche des morceaux qui ont une bonne mélodie, ou du moins de bonnes paroles, quelque chose qui colle bien à la musique.

T : Les paroles ont donc une importance particulière pour toi ?

SR : Oh oui, absolument. Je veux dire, il y a de l’excellente musique instrumentale bien sûr, mais je crois que s’il doit y avoir des paroles, elles doivent être géniales.

T : Y a-t-il des artistes ou des groupes que tu trouves particulièrement inspirants récemment ? De nouveaux venus peut-être ?

SR : Hmm pas vraiment de nouveaux artistes, par contre des groupes assez récents comme Elbow que j’adore, ou Sigur Rós que j’aime beaucoup, ou sinon un artiste qui s’appelle Leroy… Mais bon, ça couvre encore une fois un large panel de trucs, ça dépend de ton état d’esprit, parfois tu as envie d’un truc plutôt cru et énergique et parfois de quelque chose de plus posé.

T : Avant de parler de votre nouvel album, on ne peut tout de même pas passer à côté d’un fait exceptionnel : vous célébrez cette année le 30e anniversaire de votre premier album, « Script for a Jester’s Tears « 

SR: Oui, c’est vrai !

T : Félicitations !

SR :Merci beaucoup ! C’est vrai que c’est une année assez historique.

T: Le dernier album excepté bien sûr, y a-t-il un album de votre discographie que tu chéris tout spécialement ?

SR : Je crois que c’est un peu différent quand tu as dix-sept albums à ton actif tu sais, il y a une poignée d’albums que je chéris… et bien, je les chéris tous un peu jusqu’à un certain point quand même !

T: Ce sont un peu comme vos enfants, c’est certain.

SR : Exactement, tu ressens de la fierté pour chacun d’entre eux… Après, je considère certains de nos albums comme des classiques, tels que « Brave« , « Afraid of Sunlight » et « Marbles« , et le dernier album aussi si j’ose dire.

T : Votre nouvel album « Sounds That Can’t Be Made » n’a pratiquement récolté que des critiques positives, que ce soit des sites de rock progressif ou de magazines plus généraux. Il fut un temps où Marillion n’avait à peu près pas de reconnaissance de la part de la presse, sentez-vous que cette reconnaissance est enfin là ?

SR : Il semble y avoir beaucoup de bons retours : de bons résultats dans les sondages, la présence dans divers Top d’album de l’année, et une incroyable promotion française dans les radios indépendantes.

T : Contrairement à l’époque d' »Anoraknophobia » (2001) par exemple, où on pouvait sentir la frustration du groupe envers l’absence de reconnaissance ou de crédibilité médiatique. Est-ce la publicité, est-ce…


SR : Tout simplement une question d’élan à mon avis, l’album ayant trouvé son écho chez les gens, que ce soit les fans ou les médias.

T : Dis-moi, le terme « rock progressif » est-il encore tabou chez Marillion ?

SR : Tu sais, « rock progressif » peut vouloir dire bien des choses selon le contexte dans lequel il est utilisé : ça peut être un compliment, une insulte, ce peut être un bâton avec lequel on te tape sur la tête… Mais pour moi la vraie signification du rock progressif, c’est qu’il s’agît de musique sans limites que l’on s’impose. Pas obligé d’adopter une structure conventionnelle donc, tu peux mélanger diverses influences, qu’elles soient classiques, metal, folk, jazz ou blues. Idéalement intéressant au niveau des paroles aussi… Mais bon, Elbow et Sigur Rós ont vraiment ces ambiances progressives. Je ne sais pas si l’histoire s’en souviendra d’eux en tant que groupes progressifs par contre, mais enfin… Pour moi la vraie signification de rock progressif est donc l’absence de limites.

T : On pourrait donc parler non pas de rock progressif mais bien de musiques progressives, si on enlève le rock de l’équation.

SR : Exactement. Mais bon, il y a quand même une petite frange du rock progressif actuel qui semble constituée de groupes obsédés par le mouvement du début des années 70 et qui vivent dans une autre dimension temporelle…

T : Avec les mellotrons…

SR : Exactement, les mellotrons, les minimoogs et les trucs en 7/8… Et tout ça ça peut être bien, mais bon, il faut sortir de chez soi un peu. *sourire*

T : Vous vous considérez donc en quelque sorte comme des pionniers de ce type de musique progressive moderne ?

SR : Nous essayons seulement de démontrer qu’il est possible de travailler au sein du soi-disant genre progressif sans se limiter.

(Intervention de Metalfreak) : Est-ce que Marillion à l’heure actuelle, après quelques albums comme « Marbles » ou « Sounds… » pourrait recomposer à nouveau des titres taillés pour la radio, comme c’était le cas sur « Misplaced Childhood » ou « Clutching at Straws » ?

SR : Nous avons en effet eu une discussion à ce sujet, de peut-être créer quelque chose qui marcherait bien au format radio pour le prochain album. A ce sujet, « Power » a d’ailleurs tourné sur certaines ondes.

T : Alors, « Sounds That Can’t Be Made » : pourquoi ce titre ?

SR : Eh bien de tous les morceaux de l’album, c’était celui qui avait le titre le plus intrigant. Les paroles traitent de la communication non-verbale au sein d’une relation amoureuse, mais au-delà de ça, le titre est, comme vous l’avez peut-être deviné, une sorte de défi posé envers nous-mêmes pour nous pousser à créer quelque chose de différent au niveau musical. Et après il y a la pochette, qui représente une modélisation 3D de la réponse en fréquence d’un microphone cardioïde. Quelqu’un l’a baptisé « le pringle de l’espace » il me semble *rires *

T : Ou le slinky *rires *

SR :*rires * Je crois que ça a bien fonctionné. Un peu comme pour « Marbles » : L’image, le titre et la musique se rejoignent pour créer une identité forte, et je pense que ça a marché pour le dernier album.

T: Il faut dire que chacun de vos albums a sa propre thématique, sa propre ambiance ; on n’écoute pas « Radiation » ou « Marillion.com » pour les mêmes raisons que l’on écouterait « Somewhere Else » ou « Holidays in Eden« . Alors, quel serait selon toi la thématique ou l’ambiance de « Sounds That Can’t Be Made » ? Un peu plus sombre peut-être ?

SR : Cet album est un mélange assez bien balancé à mon avis. « Gaza » a été laissée de côté jusqu’à la dernière partie de la période d’enregistrement. Elle a d’ailleurs failli ne pas être dessus, car on sentait le danger potentiel qui l’entourait si on veut, et on craignait que les gens en arrive à la mauvaise conclusion en l’écoutant…

T : C’est d’ailleurs arrivé à plus d’une reprise.

SR: En effet, malheureusement. Notre hésitation ne nous a pas amené de tranquillité d’esprit et on s’est alors dit qu’on devait le faire, c’était peut-être le meilleur titre de l’album qu’il équilibrait bien d’ailleurs. Nous nous sommes donc tous mis d’accord et nous nous sommes donc tués à la tâche pour l’enregistrer et finir l’album. J’ai bossé de jour et de nuit pour enregistrer les guitares dans mon studio maison, après nous devions partir en tournée en Amérique en juin alors que l’album n’était pas encore fini, donc nous passions nos temps libre à compiler et éditer tout ça… Ce fut donc un long processus pour obtenir un résultat qui nous satisfaisait.

T : Es-tu plus satisfait du résultat que sur votre opus précédent « Happiness is the Road » ?

SR : Oh oui, absolument. J’avais quelques… pas des réserves, c’est un terme un peu fort… Disons que j’ai ressenti quelques frustrations envers certains éléments de certaines chansons sur « Happiness…« . J’ai eu l’impression que quelques unes de ces chansons n’avaient pas été développées à leur plein potentiel, et que ma contribution avait été… pas négligée, mais… Prend « Woke Up » par exemple : quand on l’a jouée live, j’y ai inséré un solo à la fin, eh bien, je n’ai pas eu l’impression d’avoir eu l’occasion de l’inclure lors du processus d’enregistrement. Notre producteur Mike Hunter a fait du bon travail, mais il suivait sa propre voie et j’ai trouvé ça… Cet album-ci est plus imprégné de « l’ADN » de Marillion car on a davantage exploré chaque idée. C’est ce qui explique pourquoi certains morceaux sont si longs, tu trouves de beaux endroits pour y amener ta musique pour qu’elle atteigne sa conclusion naturelle. Tu sais, je suis très satisfait de cette galette, nous sommes tous les six fous de cet album, Mike Hunter inclus.

T: C‘est super. A titre personnel mon moment préféré de « Sounds That Can’t Be Made » est la partie finale de la chanson éponyme, avec ce solo de guitare ! Je ne suis pas musicien, alors j’ose une question naïve : qu’est-ce qui te passe par l’esprit lorsque tu composes des mélodies du genre ? Essais-tu de retranscrire en musique les paroles de Steve (Hogarth) si elles sont déjà écrites ? Vas-tu chercher, à l’instar du method acting, des émotions enfouies pour les faire resurgir au service de la musique ? Te représentes-tu des paysages fantastiques ?

SR : *en souriant* Je ne peux pas vraiment l’expliquer ! Je ne fais que ressentir la musique, j’enregistre plusieurs prises différentes, je choisis les meilleures et je les assemble… Il s’agît de tisser tout ça ensemble et de jouer autour de la voix plutôt que de se battre contre elle, c’est comme renforcer, danser au sein de la musique.

T : C’est effectivement une fusion parfaite des cinq membres sur ce passage.

SR : C’est plutôt rare, peu de groupes vont utiliser un instrument lead et une mélodie vocale simultanément, il faut trouver où placer une approche mélodique qui n’ira pas à l’encontre du chant mais qui en accentuera plutôt l’impact émotionnel, tout en ayant sa propre identité.

T : C’est intéressant car au final, c’est bête à dire, mais tu abordes vraiment la musique comme un compositeur avant toute chose.

SR : En quelque sorte, ce n’est pas parce que tu n’écris pas tes partitions que tu es moins… *rires *

T : *rires * Non bien, sûr que non !


SR : Je suis un musicien autodidacte, mais tous les artistes qui m’ont inspirés avaient un grand sens de la mélodie, et mon jeu est assez inhabituel, alors je crois que quelque chose de spécial en découle.

T : Tu as enregistré un titre en solo appelé « Space »…

SR : Oui, tout à fait ! C’est une idée que j’ai eu il y a plusieurs années. J’étais avec mon ami Matt Prior qui est guitariste pour Bonnie Tyler et qui produit aussi ses albums, et qui crée aussi de la musique pour des films et la télévision. Nous avons déjà composé quelques bons trucs ensemble, et il y avait aussi une ébauche que j’avais entamée avec l’idée d’en faire une musique de film qui traînait dans le placard. Je pense qu’une boîte l’avait utilisée pour un documentaire traitant du repêchage du Bluebird (repêchage inspiré par « Out of this World », issu d' »Afraid of Sunlight« , dont les paroles traitaient de cet accident d’hydroplane tragique qui coûta la vie à Donald Campbell lors de sa tentative de battre son propre record de vitesse sur l’eau en 1967, NDLR), mais sinon elle traînait dans le placard. J’adore les films tels que Blade Runner et le travail de Vangelis et c’est inspiré par cet amour, lorsque j’ai vu un vidéoclip de la Station Spatiale Européenne, que…

T : Oui, celle avec l’aurore boréale…

SR : Elle était superbe, mais la musique qui l’accompagnait était si mauvaise ! *rires * C’était à s’en rendre malade de voir de si belles images et d’entendre une musique aussi horrible, alors je me suis demandé si la musique dans le placard pouvait cadrer avec ce clip. Après plusieurs mois de tentatives pour convaincre ma fille de m’aider, car elle est douée pour ce genre de chose, j’ai abandonné et l’ai fait moi-même, puis je l’ai envoyé à un ami de l’Agence Spatiale Européenne et ils ont adoré. Ils l’ont mis en ligne sur leur site juste avant Noël et le clip a eu à peu près 4000 vues… Nous avons même évoqué l’idée de faire un album entier, ou plutôt un BluRay / DVD avec son Surround et des musiciens invités. Ce pourrait donc être l’un des projets à réaliser cette année quand nous serons en pause. Nous aurons une pause d’un mois complet juste après la Convention (« Marillion Weekend Conventions » en Angleterre, en Hollande et à Montréal, NDLR).

T : Pas d’album de The Wishing Tree (side-project de Steve Rothery, NDLR) de prévu à court terme, donc ?

SR : Eh non, je voulais travailler avec Hannah (Stobart, chants, NDLR) cette année mais elle est en fait assez occupée, mais bon, j’ai quelques projets à concrétiser de mon côté. Lors d’événements du fan club autour du monde je compte monter quelques expositions photos, où je jouerai d’ailleurs de vieux morceaux avec des groupes hommages à Marillion, et où je donnerai également un de mes séminaires de guitare où j’expliquerai comment mon style a évolué, j’y vendrai certaines de mes photos… C’est toujours super sympa, nous aimerions organiser une de ces soirées sur Paris en mai-juin.

T : Sur Paris ? C’est bon à savoir, nos lecteurs en seront ravis, avec ces activités et toutes ces photos souvenirs…

SR : Oui, j’ai bien documenté les trente dernières années pour montrer ce qu’était appartenir à un groupe de rock, c’est assez inhabituel d’avoir ce genre de documents produits à l’interne, la photographie est un autre de mes talents naturels je crois. Une autre chose que j’ai faite récemment fut de travailler avec un compositeur américain, Jason Hausman. Nous avons composé la musique d’un documentaire sur l’intimidation pour PBS aux Etats-Unis qui vient tout juste d’être nominé pour trois Emmys, alors encore une fois, un autre truc qui paraît bien sur un CV ! *rires * J’espère bien pouvoir travailler à nouveau avec Jason dans le futur.

T : Jason est un Américain, c’est bien ça ?

SR : Oui, il est à Charlotte en Caroline du Nord.

T : Tu as donc des collaborateurs en Amérique du Nord, tu pourrais envisager y avoir une résidence secondaire ! *rires *

SR : J’aimerais beaucoup en fait, parce que c’est là qu’habite Jack Dent, celui qui produit toutes mes guitares. Il habite à côté de Winston-Salem, à une heure de Charlotte. J’y suis allé plusieurs fois dans les dernières années pour bosser avec Jack sur l’élaboration des guitares qu’il me fabrique. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai rencontré Jason car il utilise les guitares de Jack, alors tout est lié.

T : Je ne suis pas musicien comme je te disais plus tôt, mais je vais quand même poser une question pour nos lecteurs qui le sont : toutes tes guitares sont faites sur mesure ?

SR : Pas toutes, j’ai utilisé mes vieilles guitares dont la Squier Stratocaster jusqu’à « This Strange Engine » à peu près, à partir d' »Anoraknophobia » j’ai commencé à utiliser une Blade Stratocaster avec des amplis Groove Tubes et c’est pas mal ce qui est devenu mon son principal. C’est surtout avec notre dernier album que j’ai commencé à beaucoup utiliser les guitares de Jack, des Strats et des Telecasters. Une que j’utilise sur « Sounds That Can’t Be Made » s’appelle la Raven : une double cutaway avec un P-90 comme micro, et je joue aussi d’une modèle signature à mon nom sur « Gaza », celle avec la forme inhabituelle… Celle-là est vraiment bien, elle a son système de micro spécial qui lui confère un son acoustique, et une sortie MIDI pour les synthés ou autres trucs du genre. Une guitare vraiment cool.

T: Vous venez tout juste de sortir de deux dates à guichets fermés à Paris, comment ça s’est passé ?

SR : C’était génial ! Dans une salle superbe en plus (Le Trianon, NDLR)… C’était un peu irréel de voir autant de neige là-bas, et notre traversée de Paris ce matin fut assez intéressante sans taxis, se balader avec les valises dans la neige était assez difficile. Mais c’était une excellente expérience , nous avons beaucoup de bons amis à Paris, nous avons passé de bons moments.

T : Beaucoup de Freaks (nom donné aux fans inconditionnels du groupe, NDLR) Français, donc !

SR : Oh oui ! J’ai su que plusieurs avaient pris l’avion pour venir nous voir également, alors c’était une foule assez éclectique. Paris est toujours magique pour nous, certains de nos meilleurs concerts furent donnés dans cette ville, et ici au Transbordeur de Lyon nous avons également passé des soirées extraordinaires.

T : Alors Steve, je te remercie pour ton temps, je te laisse le mot de la fin !

SR : Eh bien, nous espérons revenir en France l’an prochain pour d’autres concerts ! Plusieurs choses de prévues pour les mois à venir, mais pour l’heure nous avons hâte de faire une petite pause parce que l’année dernière a été complètement folle… Mais je dois dire que le moral est excellent au sein du groupe, je ne peux le décrire autrement. Nous sommes tous sur un high en ce moment, c’est super après tout ce temps de sentir qu’on obtient enfin un peu d’attention !

T : Y’a de quoi avoir le moral pour le futur alors, c’est tout le bien que nous vous souhaitons !

SR : Cheers ! Merci beaucoup !

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