Line-up sur cet Album


  • Iver Sandøy : Batterie
  • Finn Solemdal : Choeurs sur 4, Guitares, Basse
  • Yngve Eide : Chant
  • Guests : Laura Pleasants, Kjetil Johnsen - Chants sur 10 / Kent Grepperud - Solo de guitare sur 7, Guitares sur 8 / Stig Blindheim-Hansen - Solo de guitare sur 4.

Style:

Thrash Metal

Date de sortie:

24 janvier 2021 (digital) / 19 février 2021 (cassette)

Label:

Autoproduction (digital / vinyle) / Snake Oil Kassettforlag (cassette)

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

« T’inquiete je vais y survivre » (sic) (illustre inconnue… qui mérite de le rester).

S’il est un domaine dans lequel l’humilité est une des qualités principales, c’est bien dans le spectacle en général et la musique en particulier.
Quand on n’a encore trop rien prouvé dans le domaine et qu’on essaie de tenter d’étaler sa science loin d’être infuse tel un Schtroumpf à lunette avec son index levé, on risque de vite fait souler son entourage, surtout quand on y rajoute une grande dose de condescendance et de mépris !
On admettra facilement que chacun a l’intelligence et le professionnalisme qu’il peut, mais à un moment donné, il faut savoir ne pas trop tirer sur la corde, surtout quand on dépend d’autres organismes !
Fort heureusement, ce constat n’est que minoritaire, même si on continue de le faire régulièrement…

Alors quand tu te retrouves face à un groupe norvégien qui sort son premier album mais qui compte dans ses rangs une sommité de la batterie en matière de metal extrême, on se dit que le mec en question doit avoir une sacrée dose d’humilité en lui pour s’installer derrière les fûts d’un nouveau projet !
Trio de Bergen, Relentless Agression – qui a pourtant existé entre 1986 et 1990 sous différents noms mais qui est de nouveau actif depuis… 2018 – sort son premier full length après un EP (Re-animated Songs en 2018) et deux singles.

Et à l’écoute des dix petites bombes atomiques présentes sur cet album, on sent que le groupe est resté ancré dans l’époque de sa première vie !
Le thrash metal proposé par le trio est tout ce qu’il y a de plus old school, confinant souvent avec le crossover tant il est emprunt d’une attitude punk qu’on peut ressentir régulièrement.

Niveau riffing et chant, on a la palette habituelle du bon vieux groupe de thrash metal de la deuxième moitié des eighties qui aime bien les tempos très relevés, les riffs bien saccadés tout comme il faut, des solis impeccables, des accélérations à vous scotcher au siège (boudiou, celle de « My wrath prevails » vaut le coup d’oreille !!!).
Bref, du bon vieux thrash metal tout ce qu’il y a de plus classique et parfaitement exécuté.
Rien à redire là dessus : on adhère de suite !

Si surprise il doit y avoir (et surprise il y a !), c’est au niveau de la batterie, tenue par un des maîtres en matière de metal extrême : car il ne s’agit ni plus ni moins que de monsieur Iver Sandøy au CV plus qu’impressionnant.
Voyez plutôt : Ilti Milta, Emmerhoff & The Melancholy Babies, oppnedbass, PV Staff / PV & The HeHeHeeeY’s !, Turbostipend, ex-Manngard, ex-Trinacria, ex-Ballgorp, ex-Jazkamer, ex-War Pigs (Black Sabbath tribute), batteur live d’Ivar Bjørnson & Einar Selvik et surtout celui d’Enslaved depuis 2018 sans compter des apparitions en guest sur les albums « RIITIIR » , « In Times » et « E », mais également dans d’autres formations comme Orkan, Sahg ou Wardruna…
Bref, de quoi faire pâlir de jalousie plus d’un musicien emergeant !

Et en plus, le groupe se permet quelques guests bien sympathiques comme Kent Grepperud ou Stig Blindheim-Hansen pour quelques solos de guitares, et surtout Laura Pleasants (Kylesa) et Kjetil Johnsen respectivement pour des voix féminines et des growls sur l’impétueux “Miscreation” en fin d’album.

Bref, les thrashers les plus difficiles devraient se pencher sur cet A shadow of all Things Broken qui se montre comme une pure bombe de thrash metal old school un rien crossover, sans prise de tête aucune, et qui n’a d’autres ambitions que de se faire plaisir tout en faisant plaisir aux kids !

Humilité, qu’on vous dit ! Et ce n’est pas juste un mot dans un dictionnaire qui se situe entre “Humilis” et “Humine”…
Ça existe vraiment, la preuve !

Tracklist :

1. Epitome of Resentment (3:19)
2. My Wrath Prevails (4:07)
3. The Art of Self Destruction (3:20)
4. Time to Die (3:01)
5. Flawed (4:00)
6. From Beyond (3:20)
7. End of Religion (4:12)
8. Scorched Earth (3:15)
9. Living, Lying, Dying (3:33)
10. Miscreation (5:03)

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