Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Du travail propre. Cela peut semble surprenant dès qu’il s’agit de Grind mais c’est pourtant bien la chose qui me vient à l’esprit en écoutant la dernière fournée des Belges de Leng Tch’e : « Razorgrind ».
Pour leur deuxième album chez Season of Mist (« Marasmus » était sorti chez Relapse), le quatuor a mis toutes les chances de son côté pour cartonner : grosse production, claire et puissante, compositions solides quelque part entre Nasum et Aborted, on pardonnera volontiers les quelques mélodies qui parsèment les quatorze titres.
Bien entendu, le disque dépasse à peine les trente minutes, ce qui est largement suffisant lorsqu’on propose une musique aussi radicale d’où les temps morts ont été bannis. Car quel que soit le tempo, très rapide dans l’ensemble mais laissant également la place à des choses plus posées (« Stentor of Doom », le lien vers le clip est en bas de page), le sentiment qui domine est celui de se cogner la tête contre un mur en béton.
Alors certes ça ne fait pas dans l’originalité mais c’est tellement bien exécuté que l’on ne peut qu’attendre impatiemment une date près de chez soi, histoire de se faire blaster comme il faut. Rageur, précis, radical.
Tracklist :
01 : Gundog Allegiance
02 : Indomitable
03 : Cibus
04 : Spore
05 : AnarChristic
06 : Stentor of Doom
07 : Redundant
08 : Commitment Fail
09 : The red Pill
10 : Species. Path. Extinction.
11 : Guinea Swine
12 : Cirrhosis
13 : I am the Vulture
14 : Magellanic Shrine
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