Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Dès les toutes premières notes de l’introduction de “Livin’ in the end”, on sent qu’on va se faire un voyage d’au moins 35 ans en arrière tant la toute petite partie acoustique rappelle l’intro de “Wanted dead or alive” de Bon Jovi.
Ensuite, quand les premiers riffs arrivent, on nage en plein Pretty Maids de Red, hot and heavy / Future World et, dans l’ensemble, on pense beaucoup au Dokken de la période entre Tooth and nail et Back for the attack.
Bref, Invaders, groupe de la banlieue Madrilène, nous remémore beaucoup de souvenirs d’un passé… pas si révolu que ça !
Véritable revival eighties, ce Beware of the night qui regroupe à lui tout seul bon nombre de clichés de l’époque, recèle neuf titres (pour trois quarts d’heure) bien rafraichissants
On ne s’attend pas à de grandes surprises et encore moins à une quelconque révolution du genre.
Non, Ce qu’Invaders propose, Invaders le fait bien, et au final c’est bien tout ce qui compte.

De la mélodie, du refrain entraînant, des soli bien foutus… que demander de plus ?
Ils arrivent à ne pas être ennuyeux quand les titres dépassent les cinq, voire les sept minutes (“Ghost religion”) et quand ils nous gratifient d’une reprise sympathique de Dokken avec l’excellent “Into the fire”, on adhère direct.

Aucun reproche à faire à cet album si ce n’est qu’il est sorti 35 ans trop tard pour avoir un succès mérité.
La bonne de nostalgie de cette fin d’été !

Tracklist :

1. Livin’ in the End (5:58)
2. Spin the Roulette (5:07)
3. Redhead Lady (4:53)
4. Crimson Fate (3:41)
5. Visions (4:05)
6. Standing in the Twilight (3:43)
7. Late to Return (5:07)
8. Ghost Religion (7:20)
9. Into the Fire (reprise Dokken) (4:26)

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