In Flames – Battles

Le 31 octobre 2016 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Anders Fridén – Chant (1995–present)
  • Björn Gelotte – Guitare lead (1998–present); drums (1995–1998)
  • Peter Iwers – basse (1997–present)
  • Niclas Engelin – Guitare Rythmique (2011–present); lead guitare (1997–1998)
  • Joe Rickard – Battere (2016–present)

Style:

Death Melodique

Date de sortie:

11 Novembre 2016

Label:

Nuclear Blast Records

Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 8/10

Le bon son de Gothenburg est de retour avec les deux sorties les plus attendues de 2016 du Death mélodique, puisque les pionniers du genre sortent leur nouvel album à la même date, le 11 Novembre 2016. Parce que bon, expérimentalement et statistiquement parlant, 90% des meilleurs groupes de Death mélo sont suédois et 90% de ces groupes suédois sont de Gothenburg, (je vous laisse faire le calcul). Donc on en déduit que pour être sûrs de faire du Death mélo digne de ce nom, il faut être suédois pur souche et, oui, c’est dans les gènes ! Tout comme pour faire du Heavy Metal de qualité, il faut être allemand et pour faire du Grind… euh… là, on ne parle pas de bon ou de mauvais (puisque le Grind, c’est mauvais, par définition), il faut avoir des gènes de merde (comme beaucoup d’entre nous).

On va commencer par In Flames, ce groupe qui a fait notre jeunesse (je parle pour ma génération), qu’on a connu à son époque de gloire des débuts avec leurs chefs-d’œuvre inégalés « The lunar Strain » (1994, avec Michael Stanne de Dark Tranquillity au chant), « The Jester Race » (1996) qui marque l’intégration de Anders dans IF, « Whoracle » (1997), « Colony » (1999), « Clayman » (2001), « Reroute To Remain » (2002), « Soundtrack to yYour Escape » (2004), « Comme Clarity » (2006) qui marque une petite baisse de qualité rattrapée par « A Sense of Purpose », puis le niveau re-baisse avec « Sounds of a Playground fading » jusqu’à atteindre le trou noir avec leur pire album de tous les temps, celui qui a fait pleurer et vomir les férus d’In Flames, qu’on a tous préféré oublier, « Siren Charms ». La flamme s’était définitivement éteinte, mais je me réécoutais encore les vieux albums en priant le dieu du Metal pour que le prochain soit bien meilleur…

En physique, la théorie dit que si, par malheur ou par accident, vous tombez dans un trou noir, il vous sera impossible d’en sortir. Eh oui, un trou noir, c’est troublant !

Mais il y a une solution pour en sortir (toujours en théorie, puisque personne n’a essayé en pratique) : si ce trou noir a été débouché par le plombier intergalactique, vous pouvez en sortir, soit par les égouts des trous noirs, les trous de vers, et déboucher vers un autre univers. Ou alors si la tuyauterie a été faite en boucle, vous pouvez revenir à votre univers initial et ressortir par là où vous êtes entré. Bon ça c’est la théorie des physiciens mélangée à mes théories à moi… Et bien sûr, quand vous sortez d’un trou noir, vous n’en sortez pas entier, mais avec des séquelles.

Revenons à la flamme éteinte. Est-ce qu’elle se rallume avec ce « Battles »?
Eh bien, oui, oui et oui ! In Flames est certes de retour avec le son d’avant qu’on aimait mais avec quelques séquelles (vous voyez, la théorie des trous noirs fonctionne assez bien en pratique finalement). Les séquelles de cet album, je commence par les pires morceaux et puis je laisserai le meilleur pour la faim (vu qu’il ne sort que le 11 novembre). On ressent quand même les restes de « Siren Charms » avec ce morceau d’ado « Here untill forever »… avec des chœurs, des refrains et des mélodies, tout ce qu’il y a de plus niais, alors SURTOUT NE L’ÉCOUTEZ PAS, ça risque de ne pas vous donner envie d’écouter le reste.

Ensuite vient un des deux singles dévoilés, « The Truth », dans l’esprit un peu électro, moins pire que « Here untill forever » ; par contre ces chœurs de fillettes sont très dérangeants et gâchent les bonnes idées du morceau, vraiment dommage !

Sinon, l’autre single, « The End », bien que contenant ces mêmes chœurs (là, je les ai vraiment maudits parce qu’ils ont légèrement gâché une partie du refrain et que j’ai vraiment adoré ce morceau), reste tout de même assez bon à mon goût : on retrouve les riffs l’In Flames d’antan avec le même style de soli et sons de guitares, de structure… ça m’a bien fait baver !

« Drained », qui introduit l’album, le résume bien : le son d’avant rajeuni et renouvelé (à la façon d’Anders et Bjorn) avec des pistes non expérimentées. On entend déjà l’exposé des différents timbres vocaux présents sur tout l’album, les screams d’Anders, son autre timbre semi-agressif bizarre et son chant clair et un peu hurlé (comme dans « Siren Charms »). Bref, il alterne les trois, et ça rend très bien !

« Like Sand » est globalement le moins mouvementé de l’album, contient encore ces chœurs mais on en fait vite abstraction ici. Le titre fait référence par son jeu de batterie à « Sattelites and Astronauts » et plein d’autres, dans son esprit, mais bien structuré ; j’ai adoré ! Dans la même veine, très plaisante d’ailleurs, « Underneath my Skin ». A la « Cloud connected », on retrouve « Save me ».

« In my Room » est définitivement mon morceau préféré, parce que c’est du In Flames avec la hargne et la p(r)êche de l’époque, la rage et la belle voix hurlée d’Anders. D’ailleurs, ce morceau a été écrit pour son fils, qui se plaignait de ne pas avoir un morceau qui lui soit dédié, jaloux de sa sœur aînée pour qui Anders avait écrit « Comme Clarity » (il s’est même fait tatouer les paroles du refrain sur son bras gauche). Voilà justice rétablie dans la famille d’Anders !

Et toujours, ce retour dans le passé, avec « Before I fall » et « Through my Eyes » avec des screams éraillés lors des couplets et retour au chant clair.

Pour l’éponyme « Battles », hormis le solo typiquement In Flames, on ne l’aurait pas reconnu : c’est un peu de la pop-rock !

Un son de guitares et des riffs un peu Heavy Rock/Stoner (oui, oui), In Flames atteint le summum de l’originalité dans cet album avec ce « Wallflower » très, très spécial !

Sinon, les paroles sont un peu niaises sur cet album, mais n’y prêtez pas attention (je dis ça mais je les connais par cœur et je les chante), avec deux mots qui reviennent souvent « Old », « Young » : c’est le syndrome d’Anders (ou de Peter Pan), un jeune vieux qui a peur de vieillir !

Et même si globalement j’ai tout aimé sauf trois morceaux, je fais quand même mon top 3 : « In my Room », « WallFlower » et « The End ».

Pour résumer, cet album est une belle surprise, extrêmement varié et renouvelé, tout en faisant référence au vieux son typique d’In Flames. Certes, vous n’avez pas ici un copier-coller ou un patchwork des premiers albums, et personnellement ça me va très bien, j’aime les nouveautés comme ça !

RDV 29/03/2017 à l’Alhambra (Paris) et pour un super concert !

 

 

Tracklist:
01. Drained
02. The End
03. Like Sand
04. The Truth
05. In my Room
06. Before I fall
07. Through my Eyes
08. Battles
09. Here until forever
10. Underneath my Skin
11. Wallflower
12. Save me
13. Greatest Greed
14. Us against the World

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