Freedom Call – Dimensions

Le 8 mars 2010 posté par celtikwar

Line-up sur cet Album


Chant, guitare : Chris Bay Guitare : Lars Rettkowitz Clavier, basse: Armin Donderer Batterie : Daniel Zimmermann

Style:

Heavy/Speed symphonique

Date de sortie:

23/04/2007

Label:

SPV

Note du Soilchroniqueur (Bodom_Michelin):
6 / 10

Freedom Call … ahhhhh, Freedom Call !!! Le heavy-mélodique et symphonique dans toute sa splendeur ! Formé en 1998, ce groupe allemand a rapidement su se faire un nom sur cette scène pour le moins surchargée et ce, en partie grâce au succès de leur premier album « Stairway to Fairyland », considéré par beaucoup d’amateurs comme l’un des classiques du genre. Le groupe a ensuite continué son petit bonhomme de chemin grâce à des sorties régulières. A en croire les récentes interviews de Chris Bay (guitare, chant), le groupe était loin d’avoir ditson dernier mot et reviendrait en très grande forme suite au très mitigé « Circle of Life ». Voyons voir ce qu’il en est avec ce « Dimensions ».

Enfin, voyons … écoutons plutôt (et il vaut mieux, tant la pochette s’avère peu engageante … pas horrible, non, simplement laide). Passé cette petite remarque, il est grand temps de ressortir le fan-o-mètre du placard, le degré d’appréciation de cet album provenant directement selon votre spécialiste préféré (moi ^^) de vos expériences antérieures avec le groupe.

Alors voyons voir … Treize ! … Je vérifie sur ma table des correspondances … humm, « moyen-plus » …

En jargon journalistique cela signifie « pas mal, mais peut mieux faire ». Mais comme dit précédemment, cette notion ne saurait être valable qu’en se référant directement avec votre taux d’accointance par rapport au combo. Quatre cas de figures s’offrent donc à nous :

– Premièrement, si vous êtes fan du groupe vous serez sans doute rassurés par cette nouvelle offrande de Bay, Zimmermann & Cie. Rassurés car les Allemands appliquent la recette qui les a fait connaître selon une formule somme toute assez classique (avec rythmiques galopantes et grosses nappes de claviers) mais qui reste efficace. Vous ne serez pas dépaysés (ni surpris non plus) par des titres comme‘Queen of my world’’Light up the sky’ ou ‘Dimensions’, avec une mention spéciale pour le morceau phare‘Mr. Evil’, qui devrait faire un carton sur scène. Pas le meilleur album, mais pas le pire non plus.

– Si, au contraire, vous faites partie des récalcitrants et que le heavy/speed-sympho n’est pas votre drogue de prédilection, passez votre chemin… car justement, « Dimensions » est heavy et symphonique, pour sûr, avec tous les gimmicks inhérents au style : voix haut perchées, textes on ne peut plus kitchs et, comme énoncé plus haut, rythmiques et lignes de clavier très happy-metal. Le peu inspiré titre d’ouverture ‘Innocent world’ et la ballade de rigueur ‘Words of endeavour’ ne vont pas vous aider à reprendre espoir et vous risquez au mieux de vous choper une belle grosse déprime. Allez donc plutôt écouter le dernier Machine Head.

– Il y existe aussi la possibilité que vous fassiez parti des néophytes, que vous ne connaissiez pas du tout le groupe et si vous êtes désireux d’en savoir un peu plus long, je ne pense pas que « Dimensions » soit l’album idéal. Préférez lui plutôt un « Stairway to Fairyland », un « Eternity » ou même une petite infusion du live Best-Of « Live Invasion ».

– Enfin, il se peut aussi très certainement que vous soyez du bord des éternels indécis, vous aimez quelques chansons, mais les écoutes s’avèrent pénibles à la longue et vous attendez vraiment une évolution pour vous pencher à nouveau sur le cas Freedom Call. Ce disque ne marquera pas le renouveau tant attendu, même si l’on peut noter ça et là quelques éléments atypiques, à commencer par une intro pour le moins non conventionnelle, des cœurs d’enfants/féminins (‘Innocent world’’Light up the sky’), une ambiance un peu celte-triviale (et non tribale) sur ‘Far away’, des riffs un peu plus agressifs sur ‘United alliance’ quelques petites boucles électro très légères (‘Innocent world’‘Blackened sun’) ou encore l’inénarrable ‘Mr. Evil’ faisant office d’OMNI (Objet Musical Non Identifié) dans la discographie de la formation. Le reste est plus convenu avec certaines parties vocales ressemblant à s’y méprendre aux récentes productions d’Helloween. En définitive ce disque est également plus sombre. Même si cela reste bien entendu relatif dans le cas de Freedom Call, il n’empêche … En tout cas, « Dimensions » s’avère au final agréable à écouter même si l’on ne déborde pas vraiment du cadre du heavy-gentillet-et-pas-prise-de-tête-pour-un-sou.

*Abaissant ses lunettes*

Pour ma part, le diagnostic est sans appel. Le treize observé tout à l’heure est assez représentatif. Nous avons là un album honnête qui renoue avec le passé du groupe en proposant de légères innovations. Ce n’est pas une révolution, mais une petite évolution qui se laisse écouter sans trop de problèmes. Mais rien n’empêche de vous adresser à un autre spécialiste si vous doutez de mes propos.

Cela fera vingt et un Euros, je vous prie … et bonne journée, bien sûr.

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