Note du Soilchroniqueur (Celtikwar):9/10

Quoi y’ a un groupe de Heavy Français qui sort un nouvel opus ?
Quoi c’est un groupe que Soilchronicles avait déjà chroniqué et aimé.
Quoi en plus l’album s’appelle  » L’appel du Comptoir »
Bin tu peux être sur qu’on va adorer !

Dog’N’Style est un jeune groupe originaire d’Épinal, nous l’avons découvert avec son premier éponyme publié l’année dernière. Il faut dire que celui-ci nous avait mis la bière à la bouche. Une bonne dose de Rock n’ Roll, sans prétention aucune mais avec beaucoup de feeling. Il va donc alors sans dire que nous attendions l’album avec la même patience que lorsqu’on a vidé son premier demi et qu’on a commandé sa pinte au patron…

La première impression, très agréable, c’est de voir que Dog’N’Style a gardé toute sa fraîcheur et n’a pas fait l’erreur de trop nombreuses formations actuelles qui surchargent la production en incorporant une multitudes de bandes son compressées puis étirées puis décompressées puis saturées puis antistaminiquées puis densifiées puis comprimées puis détartrées pour finalement être à chier. Dog’N’Style branche les amplis et est capable de vous rendre sur scène la même impression : garder le feeling et avoir un son naturel. Voila du bon du gros et du vrai Rock n’ Roll comme on l’aime !

Prenez-vous dans la gueule un « Oneday » !

Il est aussi vrai que certains vous diront : « C’est PAS du Hard/Heavy ! » Déjà faudra qu’on arrive à trouver clairement la limite entre les deux styles. Mais ceux-ci vous diront aussi qu’on retrouve une basse très groovy, très « Hard », avec des accélérations de guitare Heavy, mais une saturation plus Stoner.

A ceux qui nous répondront : « Le Rock, c’est comme le pinard : on le boit s’il est bon et tu peux te gratter le derche avec l’étiquette ! », éclatez vous sur « Night Loser ».

Dog’N’Style est donc un concentré d’énergie ayant envie de vous faire bouger, de voir un public sauter, de l’entendre hurler, de le voir headbanguer… mais surtout de savoir que chacun s’est éclaté. Pour ce faire, il faut un chanteur aimant bien balancer quelques cris histoire de ponctuer certaines accélérations et augmenter l’accroche, un guitariste qui veut bien sauter dans tous les sens pour des soli bien placés et des riffs qui font mouche, un bassiste qui s’en cogne de tout cela et qui fait tanguer tout l’équipage à base de « donne-moi du mou que je t’enroule », un batteur qui essaye de donner une cohésion en se déchaînant sur ses fûts.

Sautez sur « Never trust an Asshole » !

Enfin bref, vous aurez compris que Dog’N’Style, c’est pour le cas où vous n’ayez pas envie de vous prendre la tête et d’en profiter au maximum, d’avoir un concentré d’énergie qui fait mouche. Ce « Pub’s Calling » renforce bien l’impression qu’on avait avec le premier EP, un groupe à suivre car s’il passe prêt de chez vous, il serait dommage de le manquer.

Chronique de l’EP: http://www.soilchronicles.fr/chroniques/dognstyle-dognstyle

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