Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10
Ce qu’il y a de bien quand tu es chroniqueur, c’est que tu découvres des tas de groupes qui pratiquent le difficile art des mélanges musicaux.
Il est vrai que cela fait un bail, qu’un nouveau genre n’a pas explosé dans le ciel du metal ; par contre, ils sont nombreux à être passés maître dans le mix des influences extrêmes !
C’est le cas de ce « Waking Nightmare » des Canadiens de Burning The Oppressor, cinquième du nom.
Vraiment, j’ai adoré leur principe, celui de combiner du death moderne avec du groove.
Du coup, leur metal mort est mélodique, empruntant parfois le chemin du néoclassique dans ses harmonies (“Suffocation”) avec le côté « massue » du groove metal et de son côté hardcore (« Slayer Princess », « Animal »). L’équilibre est parfait !
Envolées lyriques, solos particulièrement bien menés, duels à plusieurs voix (“Animal”), technicité et refrains qui accrochent (“Two Faces”), aspect moderne de la bête (“Silence”), mais aussi violence H&C, avec ses à-coups, ses breaks tranchés organiques, le côté sombre de la chose en forme de coup-de-poing, (“Never, Lizards & Worms”), allant même sur des titres comme « Lizards & Worms » jusqu’à friser le brutal death.
Et puis le growl augmente la fureur de leur propos.
C’est plutôt pas mal de faire côtoyer l’élégant avec le primaire, le brutal, le tout empaqueté dans le groovy.
Je ne sais pas comment les fans accueilleront cet opus, mais personnellement, j’ai apprécié leur démarche, bien que n’étant pas toujours accro aux mélodies qu’ils emploient, étant plus « Göteborg », ou épique.
Une fois de plus, un exemple de ce que le metal offre de par le vaste monde.
Respects !
Tracklist :
Eternal Rest (Intro) (0:58)
Slayer Princess (4:49)
Animal (4:18)
Explode (4:24)
Suffocation (4:53)
Two Faces (4:19)
Exhausted (4:22)
Social Pressure (3:40)
Never (4:06)
Lizards & Worms (3:59)
Silence (5:05)
The Void (Outro) (1:30)
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