Spheres – Helios

Le 17 octobre 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Jonathan Lino – Chant, Guitares, Claviers
  • Olivier Moreau – Guitares, Chœurs
  • Clémence Santé – Basse
  • Jesse Haddad – Batterie
  • Guests : Marco Walcsak – Claviers / André Fernandez – Chœurs sur les pistes 3, 5, 6 et 7 / Florian Soum – Guitare solo sur la piste 3

Style:

Metal Progressif

Date de sortie:

23 septembre 2022

Label:

M&O Music

Note de la Soilchroniqueuse (Migou) : 7,5/10

Il y a des physiques à chroniquer, nous dit le chef. Mais, ça ne se fait plus ça ! Noter les gens sur leur physique, c’est soooooo 2000. Nous sommes en 2022 et les à priori ne sont plus de mise…

Oh ! Ca va ! Ferme ta mouille, Mémé ! Il est question de CD physiques, à tenir en vrai, à coller dans un lecteur. Pour une fois, laisse la musique se rematérialiser en un objet rond comme une planète, sphérique à l’instar d’un mandala qui, partant du centre, étale ses pétales et autres circonvolutions sur un extérieur de plus en plus anxiogène.

En effet, Mémé était partie sur autre chose et, bref ! « Je vais prendre le Spheres. Je ne connais pas, c’est l’occas’ en plus d’être raccord ». Tout est dit, Mémé ne connaît pas le groupe. Son esprit est vierge de toutes considérations externes, de toutes opinions préconçues. Elle n’a même pas cherché à creuser le sujet en amont. Surprise totale !

Et la surprise est très vite venue dès les premières minutes de l’album « Helios ». Que dis-je, dès les premières secondes (0:39, 0:49, 1:20, …) A la manière d’Edmond Rostand, Mémé pourrait partir en métaphore filée sur la fuite en avant du temps. Mais recentrons nous sur cette écoute. On est dans le titre introductif « Algorithmic Sentience ». Juste avant, Mémé avait jeté un œil sur les paroles décriant la société, l’Humanité en perdition : pandémie, surveillance vidéo et cie. Si les thèmes sont intemporels, la teneur en est « un peu verte », chuchote Mémé. « Des rimes classiques, AABB voire ABAB, sur un champ lexical somme toute « naïf »… C’est touchant comme le journal d’un ado contestataire. »
Ce choix de vocabulaire avec ce style de rimes, ça a beau être en anglais, ça sonne très français. D’ailleurs, il vient d’où, Spheres ? Paris ? Bingo ! Mais alors…. quand on veut dénoncer, et en rimes qui plus est, pourquoi ne pas le faire en français ?!

Un p’tit coup d’œil à l’artwork du booklet (j’entends déjà Quantum hurler que je marche sur ses plates-bandes) : entre symbolisme et naïveté. De quoi donner envie de survoler vite fait de prime abord, sans y prendre garde, mais d’y rester un peu plus longuement, en mode contemplatif, si on y accorde une attention plus soutenue.
Et Mémé l’avoue bien bas, pour elle, tout l’album est de cet acabit. Un premier survol assez décevant, puis des éléments intéressants arrivent quand on se donne la peine d’une écoute plus ample et plus précise. Oui, je sais, c’est contradictoire. Ainsi est ce que Mémé retient de « Helios« , un album contradictoire : des riffs modernes, dans l’air du temps, mais avec un petit goût de déjà entendu, des titres prog et un chouïa djent (sans la polyrythmie) avec un côté old school (entendre par là « vieux jeu »).

Pour autant, Mémé ne peut nier l’efficacité des mélodies qui prennent la tête en otage un long moment. Pas plus qu’elle ne peut nier la technicité des 4 musiciens. Niveau chant, on se trouve avec des voix claires, core, black, death. C’est varié… Par contre, c’est là que le bât blesse : le growl n’est pas assez velu, ni grave ni puissant, quand le chant clair est propre bien qu’en décalage avec le reste de l’instrumentation. Ce qui n’est pas le cas des voix criées, au top.

Notre inoxydable Antirouille, mettant en avant leur premier effort, « Iono », le qualifiant d’excellent, Mémé est partie lire sa chronique et écouter ce premier album. Effectivement, elle adhère à chaque mots couché sur le papier numérique du Webzine, Soil Chronicles.
Pour le second effort, notre quatuor parisien offre des titres aux nappes de claviers assez présentes, comme la pochette le laisse suggérer. Pour autant, la voix reste « maladroite » et le tout à la fois dans l’air du temps et convenu.

Pour être honnête, Mémé n’a pas été convaincue de cette première écoute. Mais ne vous laissez pas rebuter par ces mots. La prod’ est ample et bien foutue. On se laisse facilement apprivoiser dès les écoutes suivantes.

« Helios », c’est l’espace en expansion qui a besoin de temps pour développer ses mille et une saveurs.

Tracklist :

1. Algorithmic Sentience (4:07)
2. Spiritual Journey (6:30)
3. Pandemia (11:15)
4. Helios (1:11)
5. SCS (4:28)
6. Running Man (8:35)
7. Take Me Higher, Ailleurs (5:06)
8. Do You Agree ? (5:12)

Facebook
YouTube
Spotify
Instagram
Bandcamp

Pour retrouver la chronique de l’album Iono sur Soil Chronicles : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/spheres-iono

Retour en début de page

Laissez un commentaire

M'informer des réponses et commentaires sur cet article.

Markup Controls
Emoticons Smile Grin Sad Surprised Shocked Confused Cool Mad Razz Neutral Wink Lol Red Face Cry Evil Twisted Roll Exclaim Question Idea Arrow Mr Green