Line-up sur cet Album


Valestra - chant Adélaïde Arya - chant Carcass - guitare, chant Lilith - guitare Lastalaica - clavier Kobal - basse Hellxir - batterie

Style:

black-sympho

Date de sortie:

2007

Label:

Auto Production

NOHELLIA – At The Beginning Of The End

Aaaaaah, Nice ! Le soleil, la mer … Aaaaaah, Nice ! Sa promenade des Anglais, son carnaval, son observatoire, sa salade, son black-metal, son … Pardon ? Non, non … pas d’erreur, vous avez bien lu. Nous nous sommes déjà magnifiquement fait berner, il y a de cela quelques années déjà par les petits gars d’Artefact. Nulle raison, cette fois-ci de passer à côté d’une des nouvelles sensations locales, j’ai nommé Nohellia, qui avec leur premier effort « At The Beginning Of The End … » se sont résolument donné les moyens de faire parler d’eux.

Suite à l’intro instrumentale de rigueur, limite malsaine, plongeant l’auditeur dans le vif du sujet, la couleur est de suite annoncée dès le titre suivant (sans doute mon préféré), le très représentatif ‘Festival of Carcass’. Tout est pensé sur ce morceau (comme sur le reste du disque d’ailleurs) pour cohabiter à merveille. Indéniablement sournoise, l’ombre de Dimmu Borgir vient rapidement étendre ses sombres ailes sur le paysage musical décrit par le septet. Et même si cette impression s’estompe par la suite, l’approche musicale de Nohellia reste typiquement ancrée dans une mouvance très black-symphonique et nul doute que le grand frère Norvégien doit faire partie des influences des niçois.

Un large spectre de voix (variées et maîtrisées), un son de très bonne facture, des compos accrocheuses avec ce qu’il faut de mélodie, voilà les principales qualités qui se dégagent de prime abord de ce premier effort. Du black-sympho donc, très heavy dans l’approche en terme de puissance de riff. Toujours mélodique, avec ce blastage en règle à la batterie. Les orchestrations restent pour le moins bien ficelées même si relativement conventionnelles. Finement ciselées, les compositions constituant ce « At The Beginning Of The End … » sont d’une belle facture avec la présence assez inattendue de ‘Just One Time – Never Again’, cette power-ballade au feeling rock assez surprenante.

Soyons franc. Ce disque est un véritable coup de coeur ! Bien sûr, il n’est pas exempt de tout défaut, nous pourrons par exemple citer quelques plans un brin prévisibles ainsi que sa courte durée (une vingtaine de minutes seulement). En revanche compte tenu de la faible moyenne d’age du combo et considérant ce disque comme une démo (avec un recul certain sur le travail accompli), nous ne pourrons bien évidemment pas leur en tenir rigueur. Et puis, avouons-le, cela reste tout de même très bien fait, Nohellia arrivant ainsi à mettre en place un univers personnel, musicalement déjà mûr, en une poignée de titres à peine.

Pour terminer, je m’adresserai aux plus réfractaires d’entre vous : en effet, Nohellia ce n’est pas trve : ils ont les cheveux courts, font du black-sympho avec quelques touches de chant féminin, mais putain ! Qu’est ce que c’est bon !

Vivement la suite !

Bodom

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