Colosseum – Chapter one : Delirium

Le 25 janvier 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Juhani Palomäki – Guitares/Chant Olli Haaranen - Guitares Janne Rämö - Basse Sameli Köykkä - Batterie

Style:

Doom Funeral

Date de sortie:

Novembre 2007

Label:

Firedoom Music

Amis de Mickey Mouse et âmes sensibles s’abstenir ! Vous risqueriez de vous perdre et de laisser votre âme dans un univers malsain, sombre, et guttural (un peu trop d’ailleurs) sans jamais pouvoir revenir. Vous entreriez dans le monde de Colosseum, groupe finlandais de doom extrême mélangeant esprit funeral et ambiances orchestrales assez dark. Autant dire que ça laisse des traces. Encore un, vous allez me dire. Oui mais bon, comme le dit le proverbe, quand on aime on ne compte pas.

Formé en 2006 par Juhani Palomäki, leader d’un projet presque solo intitulé Yearning et qui n’a plus besoin de se présenter sur la scène scandinave (plusieurs albums tendance progressif/dark/ambiance/musique classique sortis sous Holy Records), Colosseum sort ici son premier album (concept) qui vu le nombre laisse présager une suite.

The Gate of Adar débute par un souffle guttural et l’on se retrouve rapidement dans l’ambiance familière du doom classique. Très bonne prod au premier coup d’oreille, voir un peu trop notamment sur le chant, où il est difficile de saisir correctement les paroles. Cette porte d’Adar a visiblement été ouverte pour de mauvaises intentions, au vue des mélodies inquiétantes.

Le « single » et le morceau le plus abordable est sans aucun doute Corridors of Desolation, où l’effet orchestral est le plus intéressant et le plus attirant, même si mélodiquement c’est du déjà entendu. Une guitare lead vient s’exprimer de temps à autre, sans plus.

Petit changement rythmique histoire de ne pas se lasser avec un jeu de cymbales récurent. Weathered est plus triste et plus sombre que ces prédécesseurs. Au passage, la basse est bien noyée dans un enchevêtrement de plages de synthé, de sons gutturaux, et de grosses guitares saturées. On se contenterait bien d’un morceau de 6min, mais non ça fait le double. En parlant de double, serait ce une double pédale que j’entends en fin de morceaux ?

Dans le même esprit, Saturnine Vastness vient nous confirmer que Colosseum réussit très bien dans son style, mais aussi qu’un peu plus de maturité et d’originalité ne ferait pas de mal (ce n’est pas parce qu’on fait du doom qu’il faut absolument faire des morceaux fleuves et les mêmes célèbres progressions).

Référence ? Aesthetics of the Grotesque repose et nous offre une introduction calme et plus douce, avec des petites notes de synthé qui font très bon effet. On sait bien qu’à un moment ou à un autre ça va partir en noisette, alors on en profite. Et boum à 2’28, ready go mon kiki !

Fidele à la tradition, Delirium excède 10min en reprenant ci et là quelques passages de l’album version plus inquiétante, avec en bonus une voix beaucoup plus dark à la limite du black. Un des morceaux les plus aboutis, on dirait presque du prog… mais rien à voir avec Yearning !

6 morceaux pour presque un heure de doom bien dark et extrême au possible, seuls les connaisseurs et les très curieux pourront écouter d’une traite Chapter One : Delirium sans signe de lassitude ou d’agacement. Pas de révolution ici, un concept intéressant avec des thématiques déjà utilisées mais bien maniées ici, c’est un bon album de doom. Mais s’il doit y avoir une suite, on appréciera alors qu’il y’ait un peu plus une patte « Colosseum » pour se démarquer d’un son déjà trop entendu

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