Note du SoilChroniqueur (Saint Foulque) : 9/10

Avis au Jean Trve et autres « kékés sétémieuavan », CNTMPT vous gifle en plein visage avec un Black déstructuré, chanté, crié, posé, speedé. En écoutant cet album, on a l’impression que tout est composé de manière aléatoire, et pourtant tout est assez cohérent. Ce trio ,qui a déjà du bagage, nous sort de nos habitudes et de notre zone de confort pour nous placer face à l’inconnu.

On voyage de l’ISS avec des parties proches du Drone/Doom aux anciens rituels païens avec du chant clair, aux cavernes les plus profondes avec du cri et des guitares lourdes pour finir au fond d’une cellule sombre sur Shutter Island, accompagnés d’une voix dans la tête qui hurle et des guitares infinies qui nous déchirent les oreilles.

Toutes les parties instrumentales et chant sont maitrisées à la perfection, la composition tourne comme une montre : elle est cohérente, logique et réfléchie.

Je trouve ça assez incroyable de réussir à mélanger autant d’univers et d’influences en une composition, je tire donc mon chapeau bas à ces artistes qui ont toujours su nous surprendre par le passé.
On en redemande encore, encore et encore.

Tracklist:

1. Erheben aus Grau (07:59)
2. Schwarzes Tuch (08:13)
3. Weißer Duft (08:34)
4. Füllung (11:26)
5. Entfärbung (08:30)

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