Blind Guardian – At The Edge Of Times

Le 14 février 2011 posté par celtikwar

Line-up sur cet Album


  • Marcus Siepen : Guitare
  • André Olbrich : Guitare
  • Frederik Ehmke : Batterie
  • Hansi Kürsch : Chant

Style:

Heavy Power

Date de sortie:

Juillet 2010

Label:

Nuclear Blast

Note du Soilchroniqueur (Nickox) : 7.5 /10

La découverte d’un nouvel album de Blind Guardian est toujours unique : peu importe le lieu où l’on écoute un de leurs albums, on se retrouve immédiatement transporté dans leur univers tolkienien tantôt au creux d’une bataille épique ou au coin du feu, tirant sur une pipe d’herbe de la Comté.

« At the Edge of time », le dernier opus ne déroge pas à la règle. C’est donc aveuglément que l’on suit nos gardiens du speed symphonique, tantôt épique, tantôt progressif, … mais toujours inspiré et surprenant !

Cette dernière galette de Lembas vous nourrira pendant longtemps, croyez moi. En effet, BG arrive dans cet album à concilier ce qui a fait leur force : le speed mélodique et un symphonique grandiose et maîtrisé. Peut être alors cet opus réconciliera les fans des différentes périodes de leurs 22 années de carrière.

La grande nouveauté est que le symphonique est bien réel cette fois : BG s’octroie l’orchestre philharmonique de Prague et dès l’intro du premier morceau « Sacred Worlds », le ton est donné : c’est PUISSANT ! Voilà une compo majestueuse, où le symphonique est utilisé à bon escient… on ferme les yeux et on entre immédiatement dans la BO de leur film. D’un seul coup ça claque !! Riff renouant avec leurs racines originelles. La voix d’Hansi est ultra maitrisée et ce malgré les problèmes d’audition qu’il avait eu quelques années auparavant. On est rassuré, ça envoie !
L’orchestre n’apparaît que dans la première et la dernière chanson « Wheel of Time », mais il fait totalement corps avec les compos : on ferme les yeux et on voyage dans la 3 D symphonique d’un BG au sommet de son art, un peu comme la découverte des paysages d’Avatar, si vous voyez ce que je veux dire ! (avec un scénario par contre ) Tantôt avec Tchaïkovski et Frodon, tantôt dans les pyramides ou temples de dieux oubliés au fond d’un désert maudit ambiance Nile… L’alchimie fait son effet !
Leur « film musical » nous ravit par sa variété : majesté des hymnes, chœurs répondant aux complaintes du chanteur, passages progressifs, mid-tempo et lyriques, puis on repart sur du speed mélodique, une balade médiévale… des soli dignes de guitar héro, des cuivres qui résonnent avec un parfum de myrrhe, martelée par la double pédale et les tamtams ! Quand je parlais de voyage…

Peu de groupes peuvent se vanter d’avoir réussi une telle évolution depuis leur premier album, et dans le cas de Blind Guardian, la recherche constante de se surpasser est vraiment admirable. Par coup de 2-3 albums, BG accomplit une quête et s’en fixe systématiquement une nouvelle en gardant le meilleur des bases acquises. Et pour rassurer on se claque un petit live de temps en temps histoire de démontrer aux fans récalcitrants que l’évolution c’est bon ! Laisser moi vous démontrer ma théorie :
1ere Quête : « Battalions of Fear » et « Follow the blind » posent les bases d’un speed mélodique avec un son type teutonique de la fin des 80’s à cheval entre Helloween et les groupes de thrash allemand, avec leur propre patte… petits solos en tierce et passages instrud. Et déjà imagerie Tolkienne.
Puis le second cycle affirme l’évolution du son speed mélodique BG bien en avance dans son entrée dans les 90’s avec «Tales of the Twilight world » et « Somewhere far beyond » , mise en place de chœurs qui prennent de plus en plus de place.
La 3eme quête est celle de la puissance des riffs et des hymnes réunis : « Imaginations from the other side » suivit de «Nightfall in the middle Earth » : les pochettes d’Andreas Marschall s’accordent totalement avec la musique et représentent ce qu’est BG : de la majesté et du détail.
Enfin le 4eme cycle nettement plus symphonique débutant par un « Night at the Opera » et « Twist in the Myth » qui ont un peu effrayé les fans perdus dans les ajouts orchestraux complexes, la perte de puissance… Mais « At the Edge of Time » prend le meilleur du sympho de ces albums en retrouvant les bases acquises dans les cycles précédents, en montrant la grande maîtrise de leur art.

Ce que réussit BG c’est de faire en sorte que l’on reconnaisse sa patte mais que l’on trouve cela toujours différent.
« At the Edge of Time » est un album de synthèse de la carrière de Blind Guardian, c’est ainsi que l’on reconnaît un groupe qui sait conserver ses origines tout en y ajoutant une évolution.

Vivement le 5ème Cycle !!

Les autres + : le téléchargement : vidéo et fond d’écran : Un Clip géant plongeant les fans de jeux de rôle, jeu pc dans leur univers. L’orchestre utilisé intelligemment sans trop en abuser et le retour au speed mélodique. Le livret de super belle facture, dessins magnifiques.

Les – : Redondance dans la composition de certains soli, les titres ou lyrics un peu déjà vus. L’obligation de faire un «Bard Song » à chaque album. La pochette vraiment très bof.

Site:http://www.blind-guardian.com/

Myspace:http://www.myspace.com/blindguardian

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3 commentaires sur “Blind Guardian – At The Edge Of Times”

  1. 1

    C’est vrai qu’on fait un peu les vieux cons, mais BG c’était mieux avant quand même. Mais bon, comment faire mieux qu’un Imaginations From the Other Side?

  2. AvatarThe Darno
    Posté: 9th Mai 2011 vers 7 h 39 min
    2

    Enfin un groupe qui chante l’univers de Robert Jordan (Keeper of the seven keys et maintenant Wheel of time).
    Après la mort de l’auteur en 2007, la saga de ce titan de la fantasy achèvera d’être publiée cette année. Bel hommage!

  3. AvatarThe Darno
    Posté: 10th Mai 2011 vers 8 h 05 min
    3

    erratum: Keeper of the seven keys, c’est Helloween, bien évidemment

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