Note du Soilchroniqueur (Kryon):
6 / 10
Ebé !! Ca faisait longtemps qu’on avait plus de nouvelles fraîches de Furia !! Furia ?? Mais si ! Souvenez-vous la trilogie semi-médiévale qu’ils avaient inventée ! Un bijou de trois concepts albums. Les deux premiers albums étaient fortement teintés de Death/Black, tandis que le dernier opus (Kheros) laissait entrevoir un nouvel aspect du groupe. Un coté plus moderne assez prononcé. De plus, le chant anglais prenait majoritairement le dessus sur le français. Cet album avait surpris les fans du groupe qui se sentait assez désorientés par la nouvelle orientation du groupe…Et c’est fin 2008 que Furia se relance vraiment sur la scène Métal après quelques soucis personnels. Voici donc l’heure pour « Blast’n fuck », un titre résolument « moderne » pour une musique qui l’est tout autant.
Blast’n Fuck, c’est un EP. Qui dit EP dit pas beaucoup de titres. On a donc le droit à 7 titres, dont une intro. Sur ces 7 titres, on retrouve des titres plus ou moins récents (Shaman, qui date un peu déjà) L’ensemble de l’EP se veut l’héritage direct de Kheros, donc ne vous attendez pas à un retour aux sources, car vous serez déçus. On a affaire a du Métal « In your face » qui dépote assez bien.
Les compos font mouches assez facilement, les refrains sont entrainants et les titres ne traînent pas en longueur, un bon point pour Furia. Cependant, on retrouve toujours sur cet EP ce qui fessait défaut à Kheros. Les titres partent un peu dans tout les sens, sans jamais trouver un véritable fil conducteur. On a l’impression que le groupe est trop excité, voire enragé pour canaliser son énergie. Certains verront cela d’un bon œil mais d’autres non.
La production est assez bonne. Le groupe a d’ailleurs du re-produire cet EP car il n’était pas satisfait du son original. La pochette est digne d’un groupe d’Emo, c’est assez dommage quand on se souvient de la pochette de Un lac de larme et de sang…
Au final, Furia continue sur sa lancée. Les fans du groupe peuvent oublier le passé et se concentrer sur l’avenir du groupe. On ne doit pas leur jeter la pierre, car rares sont les groupes qui changent d’orientation en cours de route.
