Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 8/10
Le printemps est là. Le soleil est de retour. Quoi de mieux pour se mettre de bonne humeur qu’une bonne dose de Rock ? Avec une bière fraîche pour se faire plus de plaisir…
Vous avez sans doute entendu parler de Silvertrain ? Un groupe alsacien de Hard Rock qui enchaîne les concerts entre 1978 et 1982, avec des premières parties plus que prestigieuses, comme Rose Tatoo, Motörhead et Foreigner et un premier album « Which Plateform please ?”.
On n’entendra ensuite malheureusement plus parler du groupe jusqu’en 2013 avec le décès du guitariste Chris Lane cette année-là. Philippe, le chanteur, décide alors de remettre le couvert et reforme le groupe pour ‘Silvertrain‘, publié en 2014. Et il faut que cela ne s’arrête jamais. Continuant sur la même lancée comme s’il n’y avait pas eu de pause entre 1982 et maintenant, la formation poursuit donc la route avec ‘Walls of Insanity‘.
On en parle avec presque un an de retard… Et alors ? Vous avez vu déjà vu des dates de péremption sur la musique ? Un bon album, il vaut mieux le découvrir sur le tard que de ne pas l’écouter du tout !
Ce nouvel opus démarre à fond avec un « Rock or burn » des plus fédérateurs, un bon riff bien accrocheur, une partie rythmique qui groove à souhait. Je peux vous assurer que le matin, c’est parfait pour aller au boulot, un peu de soleil avec, vitres ouvertes et volume poussé à bloc… Eh oui, les plaisirs simples sont souvent les meilleurs. Il faut dire que Silvertrain ne ralentit pas la cadence : « Lorelei » vous fera taper du pied avec une rythmique en deux temps plus marquée, les guitares de « Raptor’s Mind » sont aussi tranchantes que les dents de l’animal… Enfin, vous l’aurez compris, chaque morceau mérite que vous vous y attardiez quelques instants.
Un album qui s’écoute d’une traite, à prendre comme il est : direct. Ce ‘Walls of Insanity’ nous prouve encore qu’il aurait été bien dommage que l’aventure de Silvertrain s’arrête.
Pour les amateurs de Hard Rock de l’époque quatre-vingt car, à part le format et le passage du disque au skeud, il n’y a pas grande différence.
Tracklist :
01. Rock or burn 3’15
02. Lorelei 3’21
03. Raptor’s Mind 3’45
04. Walls of Insanity 3’33
05. Burning Land 3’49
06. Metempsychosis 5’04
07. Fly towards the Stars 4’23
08. Agony 3’55
09. Pacte de sang 4’29
10. Redemption 4’52
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