Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
Globalement, le black metal allemand, j’y suis à peu près autant sensible qu’au heavy. Peu donc, si vous n’aviez pas compris. Voire pas du tout. Et hélas, en dépit d’une pochette vraiment sympa qui utilise bien le concept de l’Ouroboros, il ne se passe quand pas grand chose d’extraordinaire dans ce premier album de Servant.
Oh les compositions de « Blessed by the Light of a Thousand Stars » (très beau titre au demeurant) sont très correctement exécutées, il y a les petits interludes acoustiques qui enchaînent sur du gros black de bonhomme, il y a les cavalcades épiques et les riffs heavy, du blast et des ralentissements pour poser les ambiances, une voix bien en place, etc. Mais… Hé bien il manque ce truc en plus qui fait la putain de différence quand on découvre un disque, une touche, une doigté, une spécificité qui fait ici cruellement défaut.
Etant bien conscient des efforts, des sacrifices et du travail que cette sortie a dû occasionner aux musiciens, je me garde bien de cracher dessus et de faire le dédaigneux. La proposition est louable, c’est juste que Servant doit encore murir un peu pour espérer accrocher un podium.
Il y a un beau potentiel, à présent il va falloir confirmer.
Tracklist :
1. Negate the I
2. Death Meditation
3. The Ultimate Occult Worship
4. Foreshadowing Rite
5. Hymn to the Latest Days
6. Incantation of the Old Ones
7. Destruction and Recreation
8. Ecclesia Obscuri
9. Blessed by the Light of a Thousand Stars
