Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 9/10
La Grèce et ses colonnes antiques, un pays chargé d’histoire et bien sûr ses groupes de musiques extrêmes. Aujourd’hui j’ai mis la main sur Leeches, groupe de Black Metal old school. Les membres de ce projet ne sont pas des inconnus puisque le chanteur Wrath est présent dans Nadivrad et Dodsferd, le guitariste batteur Neon Dreamer et le bassiste Reactive nous viennent quant à eux d’Isolert et Sordelig.
Maintenant que les présentations sont faites nous pouvons commencer notre écoute.
Âmes sensibles s’abstenir : si vous n’aimez pas le Black old school, pas la peine de lire cette chronique car nous sommes ici sur cinq titres qui représentent à la perfection la quintessence de la putréfaction musicale.
Dès les premières notes, nous faisons un bond dans le passé pour nous retrouver avec la sonorité qui a marqué le début du mouvement black metal avec un peu plus de dix-sept minutes de blasts ravageurs, d’accords rapides et incisifs, et la voix de Wrath crachant toute sa haine de l’humanité.
Que dire de la basse et de la batterie, qui, sans être mises en avant, jouent un rôle primordial en offrant une rythmique implacable.
Dans l’esprit, en écoutant Leeches, on retrouve quelques passages pouvant faire penser au début de Marduk. Le troisième titre, « Passage to Extinction », représente le calme avant la tempête puisque ce morceau musical sera uniquement interprété au piano et fait office d’interlude : à son écoute, vous perdrez tous vos repères, votre esprit sera envahi par toutes les âmes éplorées errants à vos côtés…
« Leeches » sera le titre qui achèvera cet EP et qui vous achèvera par la même occasion.
Ses accords dissonants finiront de vous convaincre que vous avez ici tous les ingrédients pour faire de « A Plague in the Heart of Light » une ode au black metal Scandinave.
Ne passez pas à côté.
Tracklist :
01. Elevation to a dead Dream (4:30)
02. Luminous new Past (3:06)
03. Passage to Extinction (2:30)
04. A Plague in the Heart of Light (5:02)
05. Leeches (2:35)
