Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

Ce bouc fumant aurait aussi bien sa place sur un album de stoner mais un simple regard sur le logo de Han est suffisant pour comprendre que le contenu sera plutôt black metal. Les suisses avaient apparemment frappé fort en 2016 avec leur premier album Facilis Descensus Averni, ils reviennent donc en ce mois de janvier avec leur deuxième LP, Breathing the Void, soit neuf titres et 45 minutes du pur black à l’ancienne.

Le style est simple mais le quintette fait des efforts pour déployer des ambiances épiques grâce au jeu des deux guitares dont les partitions sont souvent légèrement différentes même si elles brodent sur le même thème. On note également que la basse est bien mise en avant, elle claque sec et fort, ce qui apporte de la puissance aux compositions.

Malheureusement, le temps me semble bien long car j’ai le sentiment de toujours plus ou moins écouter le même titre. Han a trouvé sa voie, c’est certain, mais l’application à la lettre des codes du genre empêche peut-être le groupe d’arpenter des chemins plus originaux, à moins que son ambition soit de ne pas dépasser les frontières définies au début des années 90, auquel cas Breathing the Void est une totale réussite.

Me concernant, l’avis reste mitigé. Je suis d’un côté comblé par cette approche révérencieuse du black mais mon plaisir s’émousse du fait du manque de variations et de tempos trop similaires.
Néanmoins, un album à qui il faut laisser sa chance…

Tracklist :

1. Intro (01:47)
2. Breathing the Void (04:53)
3. Olethrus (05:57)
4. Enter an Eternal World (04:07)
5. Goatman (05:04)
6. Asterion (05:20)
7. Dissent (05:42)
8. Lost Souls (05:25)
9. Salvation (07:38)

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