Dark Haunters – To persevere is diabolical

Le 22 juin 2016 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Emanuele "Aramor Bizzarro : Chant
  • Sergio Nallira : Guitare lead et rythmique
  • Valerio Pietrunti : Guitare lead
  • Christian "Maylord" Di Maria : Claviers
  • Giuseppe "Vrakor" Amadio : Basse
  • Claudio Martella : Batterie

Style:

Black Death Symphonic Metal

Date de sortie:

5 mai 2016

Label:

Revalve Records

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10

Avis aux fans de Black sympho dans l’esprit de Cradle of Filth et Dimmu Borgir d’antan, voici la version italienne ! Et celle-ci aura un effet pervers sur vous…

Premier album après deux EPs, To persevere is diabolical est le premier album de Dark Haunters. Et on tape dans le vif du sujet : sans faire un copié-collé de leurs (flagrants) inspirateurs, le groupe sait se démarquer en faisant moins d’arrangements orchestraux, mais en jouant beaucoup sur les dissonances. Faute de matériel ou d’idée, la question pourrait se poser, mais le résultat obtenu est fort intéressant. L’ensemble est très cohérent sans pour autant laisser un morceau ressortir davantage – c’est limite le point noir de l’album. Bon, en temps qu’italiens, la comparaison dans le milieu va se porter également sur Fleshgod Apocalypse… mais là, on n’est que sur le mode Difficile à Guitar Hero, quand Fleshgod fait dans le Expert++. Néanmoins, si l’influence de leur compatriotes de la Botte n’est pas flagrante, le finale l’est déjà bien plus – niveau discrétion, pas de Pô, ça se remarque – quand l’album s’achève sur une sonate pour piano bien noire bien typée Chopin (désolé pour le spoil).

Pervertir est-il un acte latent du Malin ? Certainement, mais la tentation étant un des premiers péchés contre lequel lutter, ici, on a très envie de se laisser « pervertir ». En huit pistes construites et menées par un axe « alpha à oméga », on se prend à imaginer (faussement) qu’on est face à un concept album – c’est assez pervers de nous faire croire ça, non ? – avec son intro symphonique et son outro pianistique dans une veine savante obscure.

Pas trop grand-chose à dire sur ce très bon album. Les chœurs sont très puissants, dissonants et lyriques, les orchestrations sont fouillées et somptueuses quand mises en évidence et en relief…. Il manque certainement une idée générale qui aiderait à donner corps et âme à chaque morceau, par exemple donner quelques idées musicales plus asiatiques quand on aborde le sujet de « The Legend of Pai Mei », idem pour « The Tigress & the Prophecy ». Mais sorti du contexte musical, j’avoue que ce qui me déprime et me choque limite, c’est comment un groupe qui propose une musique aussi chiadée peut être aussi mauvais dans le domaine de la communication ? (eu égard aux à peine 700 likes FB et au mal de dalmatien que j’ai eu à trouver des infos sur ce groupe…)

A écouter en vous tapant une perverse, une vicieuse, une poule au Pô… [Y a moyen d’entendre tout l’album sur Youtube, mais chuuut, je vous ai rien dit ;)]

Tracklist:
1. In Perseverance… (2:44)
2. The burning Eyes of Vengeance (4:45)
3. Legend of Pai Mei (6:42)
4. Blood Wolfen Hunger (5:55)
5. In my Fortress (5:14)
6. The Tigress & the Prophecy (8:01)
7. Rising through the Curse (6:37)
8. …Towards the Realm (2:50)

Facebook: https://www.facebook.com/Dark-Haunters-183334941150/
Site officiel: http://www.amonamarth.com/
ITunes: https://itunes.apple.com/fr/album/to-pe … mpt=uo%3D4
Spotify: https://play.spotify.com/album/1utzTiq1wSpR4dsheih5Yq
Youtube: https://www.youtube.com/user/darkhaunters

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