Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
L’air de rien, en une quinzaine d’années et trois albums, les Egyptiens de Crescent sont parvenus à construire un équilibre parfait entre Nile et Behemoth.
En effet, si les ambiances, les atmosphères et les thématiques, ainsi que l’aspect guttural des voix, renvoient forcément aux Américains, le style à la croisée du death et du black vient tout droit de Pologne. Mais au lieu de faire un truc indigeste, le savoir-faire du trio lui permet de sortir du lot et d’afficher une forme olympique dans ce « Carving the Fires of Akhet« , que je trouve d’ailleurs bien plus abouti que le précédent : « The Order of Amenti » (2018)
Cette troisième sortie illustre bien le changement dans la continuité. Peu à peu, le groupe parvient à ne conserver que les meilleurs éléments de sa musique, transfigurés par une technique musicale décidément impeccable.
A ce titre, je trouve la prestation du batteur assez phénoménale tant il introduit de la puissance et du dynamisme dans les compositions grâce à des break secs et précis. Les fans de la formation n’ont pas dû être déçus par une telle sortie !
Tracklist :
1. The Fires of Akhet
2. Moot Set Waas
3. Serpent of Avaris
4. Neb-Pehti-Ra
5. Imprecations upon Thy Flame
6. Drowned in Theban Blood
7. Crimson Descension
8. As Nu Enshrines Death
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