Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Bordel, pour avoir aimé à ce point les albums de Sepultura, pendant mon adolescence, qui se situent des débuts du groupe jusqu’à “Arise”, de savoir que Morbid Visions était réenregistré avec les deux frangins avec la même furie que “Bestial Devastation” (voir chronique précédente), ça ne pouvait que me faire pousser des larmichettes nostalgiques, pour le vieux thrasher que je suis.
Bon, on ne va pas se mentir : quand on sait combien de temps durent en cumulé les deux albums, un seul CD aurait suffi. On va éviter de parler pognon, je ne veux me fâcher avec personne.
Toujours est-il que cette version réactualisée, accélérée et ultime de cet album, a de quoi créer quelques intumescences dans les entre-jambes de plus d’un thrasher.
C’est bien simple, les 37 minutes de cette nouvelle version, c’est de la folie pure.
On n’a même pas l’impression d’une confusion entre vitesse et précipitation : ça tabasse, point barre !
Les titres sont reconnaissables malgré un relifting à transformer la Brigitte Bardot de 2023 en Charlize Theron, et jamais les huit titres n’auront sonné aussi cru et brutal.
C’est bien simple, un titre comme “Mayhem”, je ne l’ai pas entendu sonner aussi bestial depuis la reprise d’Excoriate sur “On Pestilent Winds…” (2009).
C’est dire !
Et pourtant, comme dit en introduction de la chronique de Bestial devastation, j’appréhendais !
Putain quelle baffe !
Tracklist :
1. Morbid Visions (3:37)
2. Mayhem (3:06)
3. Troops of Doom (3:40)
4. War (4:56)
5. Crucifixion (4:55)
6. Show Me the Wrath (4:53)
7. Funeral Rites (4:53)
8. Empire of the Damned (5:11)
9. Burn the Dead (2:16)
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Chronique « Bestial devastation«
