Ayr – The Dark

par Metalfreak | Août 23, 2020 | Chroniques | 0 commentaires

Line-up sur cet Album

Rick Contes : Guitares, Chant, Claviers

Randall Flagg : Batterie

Style:

Black Metal Atmosphérique

Date de sortie:

24 juillet 2020

Label:

The Hell Command (CD/K7) / Wolves Of Hades (vinyl)

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Duo de Charlotte, en Caroline du Nord, Ayr nous propose son premier full length The dark après trois EP sortis en 2010 (Circling et Eternal sustain) et 2011 (Nothing left to give). Inactif entre 2011 et 2018, les deux musiciens se concentrant sur d’autres projets, Ayr évolue dans une forme de black metal atmosphérique qui va certainement ravir les adorateurs du genre !
Six titres alternant intelligemment trois plages instrumentales et / ou ambiantes avec trois titres de pur black metal d’une longueur entre sept et dix minutes, The dark est une véritable invitation à un voyage initiatique dans la nature !

https://youtu.be/gZE4AM7Mzg4

Même si Ayr n’avait pas donné signe de vie pendant sept longues années, le duo a tranquillement composé et mis en place ces six titres lors de plusieurs sessions d’enregistrement entre 2013 et 2018 : si la gestation de cette œuvre a pris du temps, le résultat n’en est que plus réussi !
L’album s’ouvre sur l’instrumental “Origins in Descent” avec des sons de nature avant qu’une partie acoustique se laisse doucement entendre : on peut penser au prologue de l’énorme “Twilight of the Gods” de Bathory (1991).
Quelques voix impalpables chuchotées se laissent deviner avant que “Where all Light Dies” ne déboule avec un black metal cru et rapide, aux riffs répétés à l’envi donnant à l’auditeur une sorte de lancinance hypnotique de par la grande intensité d’une rythmique homogène.
Un chant criard typiquement black renforce la sensation de puissance de l’ensemble : d’entrée, Ayr pose des jalons bien solides et on rentre pour le moins assez facilement dans cet univers.
C’est au bout de trois minutes que les choses varient un peu : la musique devient calme, un low tempo s’installe, atmosphérique et planant, avant que le chant ne revienne, offrant un passage épique passionnant : jusqu’à la fin du morceau, le black metal rapide aura laissé sa place à cette ambiance, au sein de laquelle un passage très calme s’insèrera de la plus belle des manières.

C’est après ces dix minutes impeccables que les cinq minutes d’une plage ambiante aux claviers – un peu à la façon du très long “Rundtgåing av den transcendentale egenhetens støtte” de Burzum sur Filosofem (1996) – calme tous les esprits.
Et c’est avec le lent “Swallowed” qu’Ayr nous revient pour un black metal très atmosphérique et obsédant : il faudra attendre six minutes pour voir la musique accélérer de façon radicale et revenir sur la rythmique du début du premier titre.

Et “Return to the void” nous redonne un passage des plus planants annonciateur d’un “Sever the Golden Chain” qui revient sur les bases d’un black metal ravageur au tempo qui ralentit au fur et à mesure que le morceau s’égrène… pour finir presque brutalement, laissant la place à une hypothétique – mais espérée – suite.

Ayr fait partie de ces formations de black metal atmosphérique capable de transformer le metal extrême en beauté absolue…
Définitivement fan du genre !

Tracklist :

1. Origins in Descent (Instrumental) (2:32)
2. Where All Light Dies (10:48)
3. Worship the Dark (Instrumental) (5:20)
4. Swallowed (8:11)
5. Return to the Void (Instrumental) (3:48)
6. Sever the Golden Chain (7:03)

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