by Bloodybarbie | Fév 15, 2022 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Hé bien ! Moi qui n’attendais rien de ce groupe espagnol relativement confidentiel qu’est In Loving Memory, j’ai in fine été séduit, et pas que par la beauté de la pochette. Pourtant, à la base, je ne suis guère fan des trucs doom mélodiques, à de très rares exceptions près genre certains Katatonia.
Mais là, si le quatuor parvient bien évidemment à mélanger la lenteur du doom à un death assez moderne (pas djent, merci bien) et simple, sa force réside surtout dans sa capacité à écrire des mélodies réellement belles et porteuses d’émotions, avec en prime un chant aussi guttural que paradoxalement touchant.
Que les romantiques n’hésitent pas à tendre l’oreille car les dix titres de « The Withering« , troisième LP de la formation, pourraient bien transcender votre soirée aux chandelles et accompagner galamment quelques ébats langoureux.
Tracklist :
1. Stellar Runaway
2. Lead Clouds
3. The Dance of Moons
4. Dawn of Misery
5. Fractured
6. Translucid Remains
7. Sun of Ebony
8. Nothing But Pain
9. The Reversal
10. Martyrdom of Light
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by Bloodybarbie | Fév 2, 2022 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Les membres d’Ukronakh ont beau avoir traîné dans tout un tas de groupes, je n’en connais aucun. Cela fleure donc bon l’underground ukrainien mais cela explique aussi la qualité de ce premier album : « Stonewounds« .
Car oui la qualité est là, et pas uniquement au niveau de la production et de l’esthétique (le fameux combo « pochette – logo »). Parce qu’en vrai lorsque je me suis ramassé l’intro de « Коли тіні блукають (As Shadows Wander) », je ne m’attendais clairement pas à un truc aussi massif et étrangement aérien, chacune des sept compositions s’inscrivant dans un registre black death légèrement atmosphérique. Par ce dernier qualificatif j’entends que la formation ne joue pas la carte bas du front de la violence extrême mais privilégie les mid tempo écrasants et le développement d’ambiances prenantes notamment grâce à un chant incroyablement caverneux qui fout bien les miquettes mais également capable de grimper dans des registres plus hurlés.
Quand on connaît l’excellence des formations ukrainiennes, on n’est finalement pas si surpris du niveau développé par Ukronakh au cours de ce premier jet. On attend juste la suite avec impatience car si ce n’est là qu’un tour de chauffe, les prochains titres risquent de chambouler l’ordre établi.
Tracklist :
1. Коли тіні блукають (As Shadows Wander) (9:19)
2. Мова моя мохом поросла (My Speech Grew with Moss) (5:45)
3. Де журба обіймається зі злістю (Where Sorrow Embraces Anger) (7:34)
4. Подихом чорних небес (Breath of Black Sky) (6:58)
5. Зорі поміж гілля (Stars Between Branches) (6:14)
6. Мертвою тишою поміж курганами (By Dead Silence Between Mounds) (5:40)
7. Він малював туманом гір (He Was Painting by the Highland Mist) (6:59)
https://ukronakh.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/ukronakh/
https://www.instagram.com/u_kronakh/
by Bloodybarbie | Fév 2, 2022 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
Pour une nana toute seule qui sort son premier album, il est plutôt bien foutu ce « Blood Moon« . Je ne dis pas qu’il est bien foutu parce que c’est une femme, si ça avait été un homme ça aurait été pareil, mais qu’est-ce qui me permet de dire que c’est un homme ou qu’est-ce qui me permet de dire que c’est une femme, je reprends depuis le début.
L’être humain Maria Brkc sort son premier album sous le nom de Moonscar mais il (l’être) est également derrière Dim Dust, nous n’avons donc pas affaire à une novice. Plutôt le genre de personne habituée à se démerder toute seule et, à l’écoute de ces six titres, on est obligé de constater qu’elle se débrouille très bien ainsi.
Déjà parce que la production est impeccable, ensuite parce que les compositions dans un registre black sympho sont vraiment pas mal du tout, et ce même si l’on pourrait déplorer l’aspect trop robotique des arrangements bien que je ne puisse dire s’il s’agit d’un parti pris à la Godkiller ou la conséquence d’un manque de moyen.
https://youtu.be/yuSklTNwtcQ
Quoi qu’il en soit, si vous disposez précisément de trente-cinq minutes à occuper et que vous aimez Dimmu Borgir ou Gloomy Grim, il y a peut-être une piste à creuser pour vous du côté de Moonscar.
Tracklist :
1. Blood Moon
2. Dim Light
3. Darkest Desire
4. Mortis Ex Animae
5. Fate’s Call
6. Abyssal Eclipse
https://moonscargr.bandcamp.com/releases
https://www.facebook.com/moonscargr/
https://www.instagram.com/moonscargr/
https://open.spotify.com/artist/2y58FC7 … 9-9cQ3XdIQ
by Bloodybarbie | Jan 17, 2022 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 6,5/10
D’un côté, des rythmiques heavy, de l’autre, des refrains pop/rock : une formule usée jusqu’à la corde par Volbeat qui, avec son précédent méfait, « Rewind, Replay, Rebound », avait déséquilibré la balance en tombant dans une pop…trop pop !
Avec ce « Servant of the Mind », ils ont remis les pendules à l’heure en accouchant, en ce qui concerne les rythmiques, d’un album très heavy. Après les fans d’extrême n’aimeront certainement pas ce genre de musique mais, pour les autres, comme dit mon voisin toujours optimiste, ça devrait le faire.
« Becoming » tape dur et franchement, hormis la voix, on pourrait carrément penser à du death : c’est puissant et sombre. Ayant eu la version bonus, « Return to None », reprise d’un groupe nommé Wolfbrigade, est enlevée et massive. « Shotgun Blues » est lui aussi, un excellent titre avec sa rythmique à la Rammstein.
« Lasse’s Birgitta », morceau long, vous plombe le cervelet, car il est heavy et plein de variations dans le tempo. « Say No More », quant à lui, s’annonce rapide et thrashy.
On y trouve aussi du rock n’roll, comme cette repise de Roy Orbison jouée à la façon The Cramps ou bien ce « Wait a Minute My Girl » sur lequel un saxophone se pose.
Punk rock sur « The Passenger », d’autres titres sont beaucoup plus gentillets tel ce « Dagen Før » en duo avec Stine Bramsen, le genre de titre fait pour plaire au plus grand nombre.
En fait, comme dit plus haut, la plupart des refrains sont mélodieux, positifs, assez pop. Lumineux comme dirait l’autre.
Vous voilà prévenus.
Personnellement, la voix du guitariste/compositeur Michael Poulsen me plaît bien, elle possède un grain particulier. En résumé, J’ai beaucoup kiffé sur les rythmiques et moins sur les refrains que je trouve parfois un peu convenus, mais c’est juste une histoire de goût.
Par contre les fans de ce genre de metal à double face devraient aimer.
Tracklist :
1. Temple of Ekur (4:19)
2. Wait a Minute My Girl (2:20)
3. The Sacred Stones (6:14)
4. Shotgun Blues (4:27)
5. The Devil Rages On (5:10)
6. Say No More (4:40)
7. Heaven’s Descent (4:10)
8. Dagen før (4:09)
9. The Passenger (3:37)
10. Step into Light (4:56)
11. Becoming (4:13)
12. Mindlock (4:48)
13. Lasse’s Birgitta (7:56)
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by Bloodybarbie | Jan 17, 2022 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10
La pochette bute, le logo aussi, est-ce que suffit pour faire de « Realms of Exquisite Morbidity« , premier album des Américains de Malignant Altar, une sortie qu’il ne fallait pas manquer en décembre dernier ? Oui, surtout si vous aimez Morbid Angel et les productions un peu obscures, caverneuses car, de ce côté, ces six titres nous gâtent !
Il faut dire que les musiciens ont une expérience plus que sérieuse du death metal (on retrouve des membres de Viral Load, Oceans of Slumber ou encore Insect Warfare) et que leurs riffs pèsent un maximum ! A la fois complexes, gorgés de feeling et empreints d’un certain mysticisme, c’est clair que l’on est face à des types qui maîtrisent totalement leur propos et qui ne sont pas là pour faire de la figuration. Sans compter que, surplombant cette masse de plomb, il y a le chant assez impressionnant de Wilson P, évidemment guttural mais doté d’un timbre rauque qui renforce les atmosphères putrides qui composent cet album.
« Realms of Exquisite Morbidity » : à écouter absolument.
Tracklist :
1. Channeling Impure Apparitions
2. Usurping the Pantheon Crown
3. Belial Rebirth (Metempsychosis)
4. Realms of Exquisite Morbidity
5. Ceremonial Decapitator
6. Rite of Krasue
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