Par Homer-Fry
Quand tu arrives dans un concert et que tu as deux « têtes d’affiche », tu te dis que ça va péter, forcement… Avec une petite salle comme La Boule Noire, l’ambiance ne peut qu’en être meilleure ! La salle se remplit, chacun trouve sa place, moi je me place devant, dans l’action.
Du mouvement, de l’énergie, et du talent, voilà comment résumer le set du groupe, si on s’occupe uniquement de la scène. Car dans le public l’ambiance n’est pas électrisante, c’est même plutôt décevant de voir si peu de monde bouger. Pourtant Doyle est doué, les musiques sont bonnes, et même si eux aussi sont têtes d’affiche au même titre qu’Hacktivist, le public ne suit pas énormément. Les deux albums du groupe sont représentés, mais il y a bien un moment de la setlist que tout le monde attend : John Airence. Et le groupe a décidé de sortir le gros jeu pour ce titre : les chanteurs de Merge, The Prestige, et Checkmate sont présents ainsi que Loki, leur ancien chanteur pour apporter plus de puissance au morceau. Soit près de 10 personne sur scène, et on peut dire que ça envoyait du bois !
Malgré une langue étrangère, ils font le maximum pour parler au public, apporter une communion et une communication entre chaque titre, comme peu le font malheureusement.
Dans la fosse, ça se déchaine : tout le monde saute, pogote, on aura le droit à un circle pit, quelques Wall of Death, et des bourrins qui font les casses couilles au milieu de tout ça. L’ambiance est géniale, même si certains semblent plus vouloir faire mal qu’autre chose. On ne peut que s’amuser dans ce genre de concert, profiter, et assister à des moments parfois incroyable voire surprenant.
Une fois leur set fini, ils reviennent avec un rappel, et rejoue une nouvelle fois Niggas in Paris (reprise de Jay-Z et Kanye West) qui finit en apothéose le concert.
La fin de soirée sera fun, Pigalle réservant de bonnes surprises (toujours niveau musique, non non non je ne parle pas des sex-shops ou boites de strip) avec des bars proposant des jams, c’est toujours marrant de chanter du Ozzy Osbourne en mode soft devant un public de non metalleux.
En fait, le problème de Doyle Airence a été le public alors qu’ils ont envoyé du gros son parfaitement joué, et avec les anglais c’est que c’est trop court… 10 titres au total dont un joué deux fois. Heureusement qu’il y a eu deux nouvelles compos ou ça aurait été encore plus court. A revoir en concert après un album, voir s’ils tiennent l’intensité pour un live deux fois plus long.








