Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9/10
J’ai peine à croire qu’un type tout seul, apparemment sorti de nulle part et en tout cas sans antécédent notoire, ait pu écrire et jouer l’intégralité de ce The Everlorn, tant il se place d’emblée dans les hautes sphères du black metal mélodique.
Car, oui, Sirina ne se compose que d’un seul membre et ce dernier touche sa bille partout : riffs de guitares variés et souvent techniques, quel que soit le tempo (souvent rapide), batterie impeccable avec de nombreux breaks et passages à la double, chant qui offre un parfait compromis entre la fureur du black et une certaine recherche mélodique plutôt héritée du heavy, même la basse ne se contente pas de suivre les guitares et a ses propres partitions. Et tout cela est sublimé par une production claire et puissante, sobre mais parfaitement adaptée.
Quant au style pratiqué, si vous êtes à fond dans Dissection, Sacramentum ou Naglfar, alors c’est certain qu’il vous faut écouter The Everlorn. L’album a beau être long (pas loin d’une heure), la richesse des huit compositions fait que tout défile sans jamais regarder la montre.
En effet, on passe, au cours de transitions très bien amenées, d’ambiances guerrières à des choses plus douces et atmosphériques, de cavalcades rythmiques à des accélérations subites toujours bien senties et parfaitement maîtrisées, c’est définitivement du très haut niveau.
Un album mémorable pour une formation à surveiller de près car l’avenir lui appartient.
Tracklist :
1. Where Starlight Does Not Shine (07:47)
2. Gardens of Pestilence (08:21)
3. The Everlorn (09:26)
4. Souls of the Flame (01:48)
5. Tear Ladened Skies (06:48)
6. Our Final Nightfall (07:45)
7. Dawnless Twilight (11:27)
8. Omega XI (02:44)
