Lynch Mob – Smoke And Mirrors

Le 15 janvier 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


George Lynch : Guitare Oni Logan : chant Marco Mendoza : basse Scot Coogan : batterie

Style:

Hard rock mélodique

Date de sortie:

18 Septembre 2009

Label:

Frontiers Records
Il y a dix-neuf ans de ça sortait « Wicked sensations », premier album solo du guitariste après son divorce avec un Don Dokken qui aura du mal à s’en remettre par la suite. Comme dans toute séparation, ce sont les enfants qui trinquent puisque, plus jamais ensuite, Dokken ne sortira d’albums de l’acabit des « Tooth and nail », « Under lock and key » et surtout « Back for the attack ». Et George Lynch, lui, prouvait avec ce premier album qu’il était un compositeur hors pair et pouvait enfin laisser libre court à son imagination sans être sous le joug d’une autre grande figure du hard rock. « Wicked sensation » se voyait être un excellent album de hard rock mélodique et savoir le retour de Oni Logan au poste de chanteur pour « Smoke and mirrors » ne pouvait être qu’une excellente nouvelle.

Presque vingt ans après, qu’en est-il de Lynch Mob ?
Exit toutes les errances (« Smoke this » de 1999 n’ayant vraiment pas été une réussite) et les albums alimentaires (deux lives, un best of dispensable…) : non seulement Lynch s’acoquine à nouveau avec le chanteur de son premier album mais recrute deux mercenaires en les personnes du bassiste Marco Mendoza (en vrac : Blue Murder,Thin Lizzy, Whitesnake, Ted Nugent, Tim ‘Ripper’ Owens ou… Roch Voisine) et du batteur Scot Coogan (Brides Of Destruction, Ace Frehley, Otep…). Avec de tels ingrédients, la sauce ne pouvait que prendre, ce dernier album en est une preuve concluante.

D’entrée, avec « 21st century man », on reconnaît le Lynch Mob de « Wicked sensations ». L’album sera ensuite bourré de titres imparables aux refrains rapidement mémorisables, variant de titre aux relents bluesy (l’éponyme), au big rock taillé pour la radio (« Revolution hero », « the fascist », le Velvet Revolverien « 21st century man »), en passant par le hard bien groovy (le riff funky de « My kind of healer ») voire à des démonstrations plus … Malmsteeniennes (« We will remains », bien nerveux). Le gros moment de cet album sera incontestablement les presque sept minutes de « Time keeper » , où l’on retrouve cette folie qu’on pouvait avoir sur le premier album, combiné à un riff introductif qui rappelle que l’instrumental « Mr. Scary » (sur « Back for the attack », Dokken) a été composé par Lynch : titre de folie, ambiance spatiale, refrain imparable et long solo mortel. Le point commun de tous ces titres étant ce côté old school typiquement eighties, mais avec une production actuelle sans la moindre faille, mettant en avant une basse bien claquante et surtout une batterie millimétrée…

Là, on est dans le chef d’œuvre absolu.

Si j’ai une demande expresse à faire à G. Lynch, c’est de ne pas attendre à nouveau dix-neuf ans avant de nous ressortir un tel chef-d’œuvre, mais je veux bien patienter le temps qu’il faudra malgré tout.

Immense.

Metalfreak

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