Eyefear – The Unseen

Le 26 janvier 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Rob Gorham : Basse Sam Giaccotto : Claviers Zain Kimmie : Batterie Con Papazoglou : Guitare Danny Cecati : Chant

Style:

Melodic power prog metal

Date de sortie:

7 novembre 2008

Label:

Dockyard 1

En voila, un produit bien attrayant, ce nouvel album (le quatrième) de Eyefear, groupe nous venant tout droit de la lointaine Australie. Un magnifique visuel, une présentation flatteuse. On nous décrit ici Eyefear comme la nouvelle attraction power prog de l’année, qui plus est aidé en cela par un chanteur exceptionnel, un gros son et un fond de jeu marchant dans les pas de Queensryche, Maiden ou Fates Warning. Bien, bien, nous ne demandons qu’à voir…Ce fameux chanteur, Danny, quatrième ayant tenu le micro chez Pegazus. Cette info bien mise en avant dans la promo de l’album doit sûrement être une sacrée référence, personnellement, j’avoue mon ignorance vis-à-vis de cette formation. Quand à la prod, elle a été faite chez eux, seuls mixage et mastering ayant été confié à une pointure, Mr Tommy Hansen.

En glissant la galette dans le lecteur, les premières impressions sont assez bonnes. Apres la petite intro qui va bien, on est assez vite écrasé par un son effectivement bien en place, grosse batterie, grosse rythmique, chant puissant, assez à l’aise dans les quelques incursions dans les aigus, jolis claviers sur le premier vrai titre de l’opus « Illusions ». Pour rentrer dans le jeu des étiquettes, nous dirons donc qu’on sent bien le coté « power », par contre sur ce titre on recherche un peu le « prog ». Malheureusement, ce titre porte très bien son nom, car la suite est en fait assez peu réjouissante. Car des l’écoute de « bridge » le deuxième titre achevé, on a un peu l’impression d’avoir fait le tour du sujet. Les morceaux se suivent et malheureusement se ressemblent : les rythmiques sont repetitives le chant en devient limite horripilant à force de se répéter lui aussi, les claviers sont de plus en plus envahissants. Et ce n’est pas la calamiteuse ballade « waisting away », seul changement de style de l’album qui sauvera l’ensemble, tant celle-ci est mièvre. Et puis pour les fans de pur prog, autant leur dire tout de suite que cet album ne leur amènera à aucun moment la satisfaction de se mettre dans leurs esgourdes les traditionnels changements de rythmes, break et autres réjouissances constituant l’essence de leur style préféré, le style de la musique de Eyefear se cantonnant en fait dans le power heavy metal. Même s’il serait exagéré de dire pour autant que l’écoute est insupportable, il faut bien avouer qu’elle est un peu … chiante. Voilà. Le mot est dit, bien que ça m’ennuie fortement d’utiliser un tel vocabulaire, d’autant plus que je le répète, l’album me semblait commencer sous les meilleurs hospices. Mais il serait bon pour nos amis wallabies qu’ils comprennent qu’une belle pochette, qu’un gros son ne suffisent pas à faire un album incontournable. Pour cela, il faut y mettre un peu plus de tripes et de variété. Car on a la fâcheuse impression que la même formule est éprouvée tout au long des 43 minutes de l’album. De là à conclure que le seul mérite de ce disque est de démontrer que le métal australien ne se cantonne pas qu’à AC/DC ou à Airbourn …il n’y a qu’un pas que personnellement je ne franchirai pas, préférant penser que la prochaine livraison ne pourra être que plus inspirée que ce « Unseen », somme toute assez décevant.

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