Epica – Requiem for the Indifferent

Le 20 mars 2012 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


 -Simone Simons (chant)
-Mark Jansen (guitare+grunt)
-Isaac Delahaye (guitare)
-Coen Janssen (piano)
-Yves Huts (basse)
-Ariën Van Weesenbeek (batterie)

Style:

Metal Symphonique

Date de sortie:

09 Mars 2012

Label:

Nuclear Blast

Note du Soilchroniqueur (Fredo) : 04/10

 Et bien voila, c’est fait.
Ça faisait un petit bout de temps qu’on attendait ce moment, et nous y sommes. Car en ce mois de mars 2012, après quasiment dix ans de carrière, Epica pour son cinquième (véritable) album vient de commettre son premier faux pas. Le groupe n’a jamais laissé indifférent. Voyez la dévotion que lui offrent les plus grands fans du combo lors des tournées, elle est à l’échelle du mépris qu’affichent ses détracteurs. Et ceux ci n’ont pas grand chose en fait comme argument de dénigrement , si ce n’est que les moqueries désobligeantes à l’égard de la belle Simone, de ses tenues affriolantes, de ses poses, et de son ventilateur. Du timide « Phantom Agony » avec ses émouvantes faiblesses vocales au très abouti « Design Your Universe » qui avait bluffé son monde grâce à sa grandiloquence maîtrisée, le groupe a toujours réussi à proposer quelque chose qui tenait la route.

Les deux principaux moteurs du groupe ont visiblement été très (voire même trop) occupés à des occupations extérieures à Epica. Rappelons que Mark a réalisé un album avec son projet death théâtral Mayan pendant que Simone est allée jouer les choristes chez Kamelot. Trop peu impliqués, en ayant laissé les clé du camion aux autres membres ? On peut s’en poser la question… mais en attendant, on ne peut que remarquer que, par exemple, la performance vocale de Simone est très terne. N’utilisant que très peu sa tessiture soprano, si vous gardiez en tête notamment les très belles montées de « Unleashed » : oubliez les, et contentez vous des lignes de chant très plates comme celles de « Guilty Demeanor », ou de « Stay the Course » durant lesquels même les grunts de Mark semblent si distants …
D’autant plus que même au niveau des compositions, ça sent aussi la panne sèche. A l’image du single « Storm the Sorrow », à la structure vocale tellement calquée sur celle de « Never Enough » qu’on peut parler de redite ; ou d’un « Delirium », la sempiternelle ballade déjà entendue à moult reprises ; « Serenade of Self-Destruction » et « Requiem for the Indifferent », étant de longs titres aux ossatures se voulant progressives mais qui en fait noient l’auditeur dans un tourbillon de sonorités dissonantes et semblant si peu compatibles.

Pfff … tout cela est éreintant, et à l’écoute de cet opus, on peut ressentir un certain malaise, du moins un goût de gâchis. On ne touche jamais le fond, même si on s’en approche quand même assez près à certains moment, mais on ne peut que garder espoir avec deux chansons qui sauvent un peu la situation. « Deter the Tyrant » et « Internal Warfare » renouent un peu avec le style d’Epica qu’on aime : belles lignes de chant, chœurs puissants, grunts convaincant et partie instrumentales épique. Mais 14 minutes sur 74, ça reste très en dessous de ce qu’on est en droit d’attendre de ce combo batave qui, si il ne se reprend pas très vite, risque de perdre beaucoup.

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