Deathcode Society – Eschatonizer

Le 26 janvier 2016 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Arnhwald R. : Chant, Guitares
  • Nicolas S. : Basse
  • Gregoire G. : Batterie
  • David C. : Guitares
  • Franz E. : Guitares

Style:

Black Metal Symphonique

Date de sortie:

25 Octobre 2015

Label:

Osmose Records

Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 9.5/10

Sortez vos toges de mages noirs, l’album de Black Sympho de Deathcode Society balance l’âne-à-thèmes sur scène… et sur album tant qu’à faire, avec cet Eschatonizer qui est passé étonnamment à coté de nos oreil, alors qu’il vaut son pesant de sacrifices de vierges blondes (oui, je sais, c’est une denrée rare, sortie des écoles primaires).

L’apocalypse est proche, mes frères, je vous le dis, tant beaucoup de groupes de BM nous la vantent… mais avec une qualité et une inspiration diaboliques. Certes, leurs ainés ont bien inspirés et élèves dépassent parfois maitres… en tous cas, ici, techniquement, ils leur ajoutent des pattes, à ces chimères.

« Avec des « si », on mettrait Paris en Bouteille »… Dans ce cas, débouchons vite tout ça pour en boire le sang christique dans le calice rouillé de l’eucharistique communion : et s’il y avait eu un album entre Enthrone Darkness Triumphant et Spiritual Black Dimensions dans la carrière de Dimmu Borgir ? En rajoutant une très grosse larmichette d’Emperor (par moments fréquents, l’impression d’avoir le fantôme de Prometheus à vos cotés vous semblera comme familière, dans la composition et la voix), mais aussi un doigt d’Anorexia Nervosa et une recherche de violence sonore proche de Strapping Young Lad pour tanin, on obtient ce cocktail vineux émanant d’Annecy.

Oubliez le berger, on l’a butté avec l’agneau – on ne va pas faire dans le détail – quand la batterie a été enregistrée, une rafale de FAMAS servant de double pédale.  Les séraphins se sont fait brûler (encore plus) leurs ai par riffs de guitares enflammés. Je ne sais pas « qui-riait » – attention, cette vanne peut ne pas être drôle ou trop subtile pour l’être – lors de cet enregistrement, mais certainement pas chœurs, tantôt criards et larmoyants (sur « Pandaemonium 1.1 », par exemple), tantôt solennels et en pleine extase – tour de force historico-musical sur « NooS », d’abord très inspirés des plain chants grégoriens, qui deviennent des écritures semi fuguées de la Renaissance italienne, pour aller vers des chœurs Classiques puis Romantiques, enfin allant vers l’atonalité et la polytonalité d’Arvo Pärt. Quelques grammes de tendresse électro-acoustique viennent agrémenter « The inner Vortex » quelques dizaines de minutes après l’alpha pour mieux nous mener vers cet oméga de plus d’une heure de blasphème sonore, la fin du « Requiem ».

Que de longs instants de recueillement dans cette ambiance lugubre et violente dont le timbre orchestral (point trop n’en faut ici) évoque de vieil bandes sons de films d’épouvante des 70’s. Le morceau le plus court parmi neuf de ce debute album étant de presque 6 minutes (j’omets sciemment deux reprises de Judas Priest et Emperor), le morceau fleuve « The Mark of Cain » dure, quant à lui, plus de 10 minutes. On a presque envie de profiter de tout ce temps pour voir le monde brûler et se consumer, à l’instar de ce qu’on peut en voir sur artworks de l’album.

Ite missa est, pourrais-je dire – ce qui tombe plutôt bien vu que c’est le titre de leur précédente démo, ainsi que derniers mots prononcés sur cette galette (désolé pour le spoil, hin, hin, hin ! *rictus sardonique*) – à vous d’aller écouter la divine… euh, satanée parole de Deathcode Society, dignes héritiers musicaux d’Ihshan et de la bande à Shagrath, qui vous exhorte à suivre dans des méandres de noirceur apocalyptique. A écouter au moins 666 fois avant l’eschatologie… la fin du monde, quoi (qui aurait dû avoir lieu il y a plus de 3 ans, donc ça vous laisse un peu de temps avant la prochaine).

Tracklist:
1. Pandaemonium 1.1 (7:15)
2. NooS (6:33)
3. The Mark of Cain (10:06)
4. Nails (8:11)
5. The inner Vortex (9:13)
6. Pigrimage (7:07)
7. Seraphic Requiem (5:53)
8. Metal Meltdown [cover Judas Priest] (3:56)
9. With Strenght I burn [cover Emperor] (6:58)

 

Facebookhttps://www.facebook.com/DeathcodeSociety/

Site officielhttp://deathcodesociety.com/

Bandcamphttp://deathcodesociety.bandcamp.com/album/eschatonizer

Youtubehttps://www.youtube.com/user/ARdeathcodesociety

 

 

 

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1 Commentaire sur “Deathcode Society – Eschatonizer”

  1. pingback pingback:
    Posté: 27th Jan 2016 vers 3 h 01 min
    1
    Les news de cette semaine (au 27 Janvier 2016) | Soil Chronicles

    […] de Deathcode Society (groupe de Black Metal Symphonique digne de ce nom d’Annecy) : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/deathcode-society-eschatonizer Retour en début de […]

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