Line-up sur cet Album
- Sal Hellraizerr : Chant, Guitares, Basse, Claviers.
- Session : Chris Hellking : Chant sur 8 et 11, Batterie sauf sur 6
- Adam Axe : Guitares sauf sur 6, 9 et 11
- Jason Bacajol : Claviers sur 1, 6, 9 et 13
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
24 novembre 2020Label:
Reaper Metal ProductionsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Quelle année pourrie ! Vraiment !
Tu te retrouves en plein désastre sanitaire, et ta liberté est en fonction du bon déroulement des incompétences gouvernementales.
Bref, on ne va pas épiloguer 107 ans sur le pourquoi du comment, et ce n’est même pas la peine de continuer d’évoquer le sujet sous peine de me voir reprendre une tournée de mauvaise-humeurite aiguë, qui pourrait être bien plus dangereuse que tous les virus préfabriqués qu’on nous colle dans l’atmosphère depuis quelques temps ! [NDLR du publicateur et formidable lèche-cul du boss : Spartiates!!! Quel est votre professeur??? RAOULT! RAOULT!]
Donc autant trouver des points positifs dans la vie courante, et les motifs de satisfaction sont quand même nombreux !
Tiens, parmi mes petits plaisirs du moment que les situations politiques, sociales et sanitaires n’ont pas réussi à m’enlever, c’est la découverte de petites pépites parmi la multitude d’albums qu’on envoie sur le gmail de Soil Chronicles depuis que celui-ci existe !
Et là, le projet solo d’un certain Sal Hellraizerr (Cursed Moon) qui s’occupe de presque tout sur son Life After Death. Ce premier album a de quoi redonner le sourire à tout fan de bon vieux metal qui se respecte (Mythoman, tu peux déjà passer à la chronique suivante, celle-ci, par voie de consequence, ne te concerne pas) !
Et franchement, quand j’ai reçu cet album dans la boite mail, je n’en attendais pas grand chose !
Ca sentait le réchauffé au kitsch grotesque et qui, à première vue de la pochette, me faisait me demander si l’album n’allait pas finir dans la liste des “à chroniquer s’il n’y a rien d’autre” !
Et bien non !
L’intro de “Summoning of Demons” a déjà piqué ma curiosité avant que des guitares un rien Maideniennes réveillent tranquillement la musique.
Ensuite ? Du riff speed, un rien saccadé, qui m’a de suite rappelé ceux qui pullulent sur Nightmare Theatre du projet éphémère Exorcist ! Et niveau ambiance, c’était un peu dans ce tonneau là !
Du coup, je me suis penché avec un intérêt particulier sur ce qui allait suivre.
Et en effet, on a droit à bon mix de speed metal, de thrash, même de death, un coté horror rock pas dégueulasse, du punk…
Bref, tout pour passer un bon moment en se délectant de treize titres tous différents ou presque !
“Realm of Madness” continue son travail de sape commencé avec le premier titre mais avec un côté punk plus prononcé ! Ca va toujours vite, le rythme est bien soutenu, bien aidé par un (vrai) batteur de session en la personne du sud coréen Chris Hellking, qui étaient également présent au poste de… guitariste lors des concerts des thrashers américains de Savage Reign quand il existait encore !
Et les choses ne vont pas se calmer ensuite : toujours rapide avec un petit côté Motörhead pour le titre “Violent Creation”, un bon passage toujours speed ‘n’ roll avec “Collector of Souls”, un passage très crossover / thrash metal pour “Hordes of Decay”et quand on voit sur le lecteur que le titre “Hellbound” ne dure que deux minutes et demie, on se dit que les choses vont encore s’accélérer !
Je t’en foutrais !
Bien au contraire : un instrumental au synthé à la limite du technoïde, sorte de Vangelis rencontrant un Depeche Mode, et c’est sous un beat bien rythmé que viennent se greffer quelques lignes de guitares pour un beau contre-pied à ce qu’on a entendu auparavant !
Et lorsqu’on entend l’intro calme du morceau qui suit (“Slasher Within”), on se demande si l’album ne virait pas sans transition à quelque chose d’électro : les craintes sont vite dissipées: ça repart ensuite dans quelque chose de bien metal pour un bon retour au speed metal des premiers titres.
Et visiblement, le père Sal n’est pas à une surprise près : “Vengeance Rising” se la joue comme un bel hommage à la NWOBHM, toujours rapide, mais sonnant comme un bon compromis entre le Tank d’avant This Means War, le Venompré-Possessed et Warfare ! ET pour ce faire, c’est Chris Hellking qui se charge du chant en duo avec Sal.
Et le revival ne s’arrête pas là : “Vicious Assault”, le bien-nommé, commence comme un vieux Venom mid tempo avant de dégénérer méchamment avec du riff façon Exciter qui… s’excite sauvagement (rappelez-vous de l’accélération monstrueuse de “Black Witch” sur Heavy Metal Maniac… ben pareil !).
Toujours en version déménageur, le court “Wasteland Babylon” se la joue punk façon GBH s’acoquinant avec Motörhead et Venom : rapide et fluide avec un bon vieux chant rapeux (je n’ai pas dit “rappeur”, attention, je risque de froncer le sourcil en cas de confusion).
Il faut bien faire reposer un peu les cordes vocales du père Sal et c’est le retour de Chris au chant : “Seeing Red” se montre sous un punk sale et vindicatif, rappelant le chant de Efstathios « Staffi » Agoropoulos (Rumble Militia). D’ailleurs, quelque part, ce titre me fait penser, dans son approche, au “No Promises to no-one” sur l’album They Give you the Blessing de ce groupe de crossover / thrash metal allemand.
Les deux derniers titres resteront sur la même veine de ce mix entre punk, speed et thrash metal purement raffraichissant !
Masterisé par un certain Joel Grind (Toxic Holocaust), cet album est une véritable bouffée d’oxygène pour tout adorateur de musiques rapides, un tant soit peu irrévérentieuses et parsemées de références horrifiques.
Bref, à posséder d’urgence !
Tracklist :
1. Summoning of Demons (3:05)
2. Realm of Madness (4:11)
3. Violent Creation (2:41)
4. Collector of Souls (4:12)
5. Hordes of Decay (3:55)
6. Hellbound (2:25)
7. Slasher Within (3:08)
8. Vengeance Rising (2:59)
9. Vicious Assault (3:42)
10. Wasteland Babylon (2:19)
11. Seeing Red (3:26)
12. Land of Ancient Evil (3:10)
13. Relentless Death (4:14)
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