Note du SoilChroniqueur (STRÖM) : 8/10
Si vous lisez ces mots et que vous n’êtes pas l’homme derrière ce One Man Band, alors vous êtes venus pour assouvir un besoin. Vous êtes curieux et vous cherchez quelque chose de nouveau, peut-être d’inattendu ? Ars Moriendi peut vous combler et vous avez frappé à la bonne porte.
Je mentirais si je vous disais que cet album me paraît aussi fascinant et exceptionnel que Sepelitur Alleluia, le précédent effort. Ici, Arsonist a rendu le propos un peu plus immédiat, un peu plus accrocheur, à sa façon. Et sa façon, même si on perçoit bien les influences heavy comme celles du Black Symphonique que je décrirais comme “canonique”, reste très personnelle et emprunte de mystère. Sombre à tous niveaux, comme toujours, référencée, presque érudite dans ses textes. L’ambiance est toujours très travaillée, les vocaux variés (extrêmes ou même clairs), les riffs efficaces et les structures captivantes. Arsonist n’hésite jamais à introduire dans son oeuvre des sonorités qui peuvent désarçonner l’auditeur, électro, jazz … Aucune limite pour cet admirateur d’Ulver, entre autres…
https://youtu.be/3-3af6m-vxo
En résumé, je pense que cet album serait parfait pour qui souhaite découvrir l’univers d’Arsonist, ses obsessions musicales comme thématiques, ses ambiances qui restent cohérentes d’une œuvre à une autre. Il fait partie des grands talents de la scène Black Metal au sens large, celle qui ne peut s’empêcher d’apporter des éléments divers et variés pour nourrir la Noirceur.
Tracklist :
1. La solitude du pieux scélérat (13:00)
2. Rien qu’un songe (10:24)
3. L’anachorète (7:16)
4. Interlude (2:40)
5. Jusqu’à la 13ème génération (8:25)
6. Venefica part.2 Per Flammae (10:04)
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Chronique « Sepelitur alleluia »
