Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Pour la venue en France de Bloody Violence (en concert au Klub le 14 juillet), un petit coup de projecteur s’imposait sur le premier album des Brésiliens : Divine Vermifuge.
Du gras, du gros, du lourd, de l’hyper technique, un guitariste fou qui colle des sweepings dans tous les sens, un chant totalement guttural sans sombrer dans le porcin, un batteur qui claque, un bassiste en roue libre, des compositions torchées, impeccables, le fond de mélodie n’étant pas écrasé sous l’avalanche de riffs et de plans complexes, soit tous les éléments d’un premier disque (après l’EP Obliterate) parfaitement maîtrisé.
Évidemment, toutes ces qualités ne font pas de Bloody Violence la révélation de l’année mais le quatuor parvient à suffisamment se démarquer de la masse, notamment grâce à l’incroyable jeu d’Igor Dornelles (très influencé par Dying Fetus sans doute), pour retenir toute notre attention car, au-delà de l’aspect complètement dingue des parties de guitare, c’est bien la compacité de l’ensemble qu’il faut retenir, chaque composition étant d’un niveau d’écriture égal dans l’excellence. Et pour peu que l’on aime les gros sons de basse, on est gâté tant Israel Savaris en fout partout, à croire qu’il tabasse son instrument…
Vous l’aurez compris, il serait fort dommage de passer à côté de Divine Vermifuge lorsqu’on apprécie son Death Métal bien technique.
Tracklist :
1 : Lethal Nuclear EVil
2 : Lethal Nuclear Evil [Dyatlov Pass]
3 : Mother of the Dying
4 : Putrid and Damned
5 : Sky Burial
6 : Colares UFO Flap
7 : Overseers
8 : The Faithmaker
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