Note du SoilChroniqueur (Celtikwar) : 8/10
Un petit retour en arrière vous tente ?
Il faut dire que d’entrée, la rythmique des guitares vous emmène dans les grandes heures de l’époque glorieuse des années quatre-vingt. Des riffs sonnants comme du Running Wild.
Cela donne quand même sacrément envie non ?
Millennium frappe très fort avec ce The Sign Of Evil. En même temps, la formation commence en 1982, sort un premier méfait qui reste dans l’ombre, et on n’entend malheureusement plus parler du groupe jusqu’en 2016 avec Caught In A Warzone et la reformation du groupe trente ans plus tard. Voilà donc le quatrième album depuis sa reformation, et ça frappe sévère. Il faut dire qu’on oscille sur la limite entre le heavy metal et le thrash, avec un chant fort qui ne monte pas dans les aigus, qui nous fera penser à Metallica et des rythmiques ultra speed tenues de la NWOBHM .
On aimera beaucoup « Virus » avec ces parties de chœurs qui nous restent en tête, ou encore « Hell Is My Home » avec ses accélérations incisives qu’on pourrait entendre sur un album de Judas Priest.
Millennium sait comment nous parler et cela pour notre plus grand bonheur. On en prend du début à la fin, en toute simplicité car le groupe ne cherche pas à faire dans la démonstration et dans la nouveauté, juste à jouer du mieux possible, et ce même sur des mid tempo comme l’éponyme « The Sign Of Evil » et ça nous fait quand même un bien fou. La production est aussi pour beaucoup dans la qualité de la musique, car très propre et nette, pas dans le surdosage, on ressent une impression de » live « , comme à la belle époque. Ce qui compte, c’est la musique et on laisse de côté tout le reste.
Rien de plus que du Heavy Metal de grande facture.
Certes, rien de nouveau sous le soleil, en même temps, ce n’est plus la période du soleil.
Tracklist :
01. There is a Devil (04:57)
02. Virus (05:15)
03. Hell is My Home (03;16)
04. The Sign of Evil (05:23)
05. Thy Kingdom Come (07:07)
06. Hell on Earth (04:07)
07. No Redemption (04:45)
08. Fall from Grace (04:21)
09. Nightmares (05:19)
10. March of the Damned (04:43)
