Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
C’est mon Frameto d’Antirouille qui me l’a proposé : “Chris, ça te dit de chroniquer le dernier album d’Hostia ? C’est du Death / Grind…”
Je pense que c’est depuis mon dernier passage dans une église, à un temps que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître, qu’on me propose quelque chose qui a un nom de ce genre.
Hostia… Le corps du Crust ? Amène !
En plus, attends, tu sais comment qu’ils l’appellent, leur troisième album, ces deux paires de saints Polonais ? Nailed… De quoi retourner plus d’une grenouille de bénitier, moi j’vous l’dis !!!
Un coup à se faire “boutiner” (les habitués du Hellfest comprendront) hors du paysage musical jusqu’à la 666ème (dé)génération.
Musicalement ?
J’ai utilisé plus haut les mots “Death”, “Grind”, “Crust”… va pas croire qu’on a affaire à des psaumes religieux. Et en 23 minutes chrono pour 15 titres, on n’est pas non plus dans le progressif.
Non, Hostia, c’est du brutal, à la Napalm Death, à la Nasum, à la tout-ce-que-le-death-grind-commet-de-plus-brutal avec des accélérations dignes des plus puissantes voitures GTI vingt sous-papes.
En plus, niveau chant, si Jesus Christ, St. Sixtus growle sauvagement sa haine de tout ce qui touche de près ou de loin à la Chrétienté, le tout sous des riffs violents et une section rythmique possédée.
Si Hostia (2018) et Carnivore Carnival (2020), les deux albums précédents, défiaient déjà allègrement toutes les lois de la vitesse et de la brutalité, Nailed enfonce le clou avec une débauche de sauvagerie hors normes !
Pour oreilles averties, on vous aura prévenus !
Tracklist :
1. Ceremony (1:47)
2. Stone in the Throat (1:26)
3. Religion of Love (1:21)
4. Nailed (1:19)
5. The Return of the Living (1:34)
6. Little Priest (1:21)
7. Dad’s Stew for Two (1:22)
8. Afterlife (1:47)
9. Fake It (1:22)
10. The Vampire of Barcelona (2:03)
11. Polish Black Metal Makes Me Sleepy (1:37)
12. Siberian Werewolf (1:46)
13. Sister Bernadette (1:24)
14. Zajebię cię (1:46)
15. Poison Leader (1:43)
