Screamachine – Church of the Scream

Screamachine – Church of the Scream

Note du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 8/10

La scène Metal transalpine est d’une richesse insoupçonnable, et ce dans tous les styles ! J’ai eu à de nombreuses reprises l’occasion de chroniquer et/ou de voir plusieurs groupes italiens en live et j’avoue ne jamais avoir été déçu, bien au contraire ! Peu importe le style, que ce soient Ulvedharr, Warmblood, Razgate, Ira, DGM, Lastbreath et tant d’autres, cela a toujours été de bonnes surprises et découvertes !
Screamachine a vu le jour en 2017 et s’est rapidement fait remarquer à travers son Heavy incisif et inspiré ! Après un premier album « Screamachine » sorti en 2021 ainsi qu’un EP « Bordeline » paru l’année suivante, ils poursuivent sur leur lancée en nous présentant cette année leur deuxième opus Chuch of The Scream articulé autour d’une dizaine de morceaux !

La première chose qui frappe est le soin apporté à la production, qui fait de Church of The Scream un album particulièrement agréable à écouter ! Tout semble millimétré et d’une limpidité qu’on se plairait à voir plus souvent !

Ensuite, c’est qu’il n’y a pas de temps mort ni de longueur au cours de ces presque quarante huit minutes de Heavy d’excellente facture et varié, tant dans les rythmes que dans les compositions ! Cela donne l’impression que chacun prend plaisir à donner vraiment la pleine mesure de ses capacités que ce soit derrière les fûts, la basse, les guitares ou le micro !

C’est effectivement tout un panel de Heavy que Screamachine développe tout au long de cet album ! Des riffs tout ce qu’il y a de plus classiques (celui très « Wheels of Steel » de Saxon dans l’intro de « Met(H)Aldone » par exemple » ou encore sur « Occam’s Failure »), d’autres plus techniques et parfaitement travaillés s’ouvrant sur un Heavy plus moderne sans toutefois être dénué de son agressivité, des tempos rapides accompagnés par un voix aux petits oignons qui sont à la limite du Power Metal, des soli de toute beauté, précis et ajoutant du dynamisme dans les compositions, des lignes de basse se couplant parfaitement au jeu de la batterie et s’octroyant quelques envolées, bref, du Heavy bigrement bien ficelé, complet et efficace ! Probablement le fruit de plusieurs influences priestes, saxonesques et helloweenienne pour nous sortir des compos de Heavy et de Power sévèrement burnées !

Les ajouts de sons de cloches sur « Flag of Damnation » et « Epic of Defeat » sont du meilleur effet, apportant une touche épique plus marquée sur le deuxième morceau… Le titre le laissait présager du reste !

Ambiance un peu différente, quasi guerrière sur « Pest Case Scenario » avec la voix scandée sur un riff lourd qui donne envie d’en découdre ; et que dire du solo à deux guitares qui te transporte littéralement, sublime !

Avec cet excellent Church of The Scream, Screamachine confirme tout le bien que je pense de la scène Metal italienne ! Le talent, la créativité et l’efficacité sont au rendez-vous et nul doute que cet album saura rencontrer le succès qu’il mérite, c’est bien là tout le mal qu’on lui souhaite en tout cas !
Grazie mille, ragazzi !

Tracklist :

1. The Crimson Legacy (03:50)
2. Church of The Scream (04:55)
3. Night Asylum (04:23)
4. Revenge Walker (05:16)
5. Met(H)Aldone (04:42)
6. Flag of Damnation (04:40)
7. Occam’s Failure (04:46)
8. Pest Case Scenario (03:58)
9. Deflagrator (03:58)
10. The Epic of Defeat (07:10)

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Ronnie Romero – Raised On Heavy Radio

Ronnie Romero – Raised On Heavy Radio

Note du SoilChroniqueur (Celtikwar) : 8/10

 

En voilà une surprise qu’elle est bonne.
Ronnie Romero est un jeune chanteur chilien, mais avec déjà une très belle carrière.
En effet, il est chanteur dans le groupe Lords Of Black, mais aussi dans la reformation de Rainbow, pas un rôle facile à prendre. Il officie aussi aux côtés de Michael Schenker sur l’album « Immortal ».
Il a également sorti un premier disque de reprises de rock« Raised On Radio », l’année dernière, puis dernièrement « Raised On Heavy Radio » qui, lui, est tourné davantage vers les classiques du style.

Il faut avouer qu’au départ, l’écoute était mitigée. Je me disais « allons voir comment il a réussi à rater « Metal Daze ». Et à ma grande surprise, ce n’est pas mauvais. Certes, on est pas au niveau de l’original, mais vu les musiciens initiaux, il ne fallait pas s’attendre à mieux. N’est pas Eric qui veut, d’ailleurs ; de toute façon, Eric Adams est la voix du Heavy, comme disait Jean Rochefort, « Le reste n’est que fioritures ». Ronnie Romero reprend les titres en essayant de singer ses illustres prédécesseurs, mais s’arrange pour les faire à sa sauce, leur donnant un accent moins Heavy mais un peu plus Hard Rock. Comme pour « Turbo Lover » où les montées en puissance sont moins impressionnantes : il démarre de beaucoup plus bas, il ne montera donc jamais aussi haut que l’original !
Ronnie Romero s’en sort très bien dans cet exercice de reprise. Inutile de vous détailler chaque titre, car vous les connaissez déjà.
Mais pour choisir de s’attaquer à la reprise de telles œuvres, il faut en avoir, quand même.
Et quand c’est réussi, c’est que le talent est là.

Ce « Raised On Heavy Radio » s’avère assez plaisant à écouter, les chansons n’ont pas perdu leur âme en chemin.
Bien qu’on n’atteigne pas le niveau de départ, la façon de les revisiter leur donne une autre dimension, qui s’avère assez sympathique.

Nous vous laissons vous faire votre avis.

 

Tracklist :

1 Battle Rages On (reprise Deep Purple)
2 Metal Daze (reprise Manowar)
3 Turbo Lover (Feat. Nozomu Wakai) (reprise Judas Priest)
4 Hallowed Be Thy Name (reprise Iron Maiden)
5 Fast As A Shark (reprise Accept)
6 No More Tears (Feat. Gus G.) (reprise Ozzy Osbourne)
7 The Shining (Feat. Chris Caffery) (reprise Black Sabbath)
8 A Light In The Black (reprise Rainbow)
9 Kind Hearted Light (Feat. Roland Grapow) (reprise Masterplan)
10 You Don’t Remember, I’ll Never Forget (reprise Yngwie Malmsteen)
11 The Four Horsemen (reprise Metallica)
12 Turbo Lover (Alternate Solo Version) (reprise Judas Priest) (digital bonus track)

 

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Mantric Momentum – Trial by Fire

Mantric Momentum – Trial by Fire

Note de la SoilChroniqueuse (Miss Chrys) : 8/10

Si vous cherchez un album de heavy / power metal pour lire ou être au calme, histoire de souffler un peu, j’ai ce qu’il vous faut ! Mantric Momentum, groupe Norvégien, n’est composé que de deux membres mais il saura vous ravir pour leur tout premier CD.
Ils ont déjà collaboré ensemble notamment dans Teodor Tuff et Crossnail.

L’album commence par un instrumental, « Tabula Rasa » et les morceaux s’enchaînent de manière très fluide, sans cassure. Les deux balades incluent, « Fighter » et « Diamond », vous permettront de vous relaxer. Quant à « Final Warning », un peu plus rapide et pêchu, il vous tirera tranquillement de votre quiétude pour vous rappeler que vous écoutez quand même du Metal. C’est celui que je préfère car il est plus rentre-dedans que les autres. Le titre phare de l’album, « Trial by Fire », est judicieusement placé au milieu de l’album, ce qui rend ce dernier plus homogène. Concernant « In the Eye of the Hurricane », il tournera en boucle sur votre platine car son refrain facile à apprendre et à retenir, est simple mais efficace.

https://youtu.be/HSl8JAl_evc

L’album se termine par un morceau des années 80, « (I’ll Never Be) Maria Magdalena », de Sandra, qui est plutôt bien repris.

Il ne faut donc plus hésiter un instant et acquérir cette galette, à déguster sans modération !

Tracklist :

1 – Tabula Rasa (1:40)
2 – Course of Fate (4:54)
3 – In the Heart of the Broken (4:26)
4 – New Horizon (5:35)
5 – Fighter (5:02)
6 – Trial by Fire (5:58)
7 – Final Warning (5:06)
8 – Carry Me (5:33)
9 – In the Eye of the Hurricane (4:27)
10 – Writing on the Wall (5:43)
11 – Diamond (8:07)
12 – (I’ll Never Be) Maria Magdalena (bonus) (reprise Sandra) (4:48)

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Journey – Live in Concert at Lollapalooza

Journey – Live in Concert at Lollapalooza

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

A moins d’avoir été enfermé dans une prison sans électricité pendant presque 50 ans, sans possibilité d’écouter la radio, difficile de ne pas avoir entendu un air ou un titre de Journey tant ce groupe a marqué toute une époque avec des albums et des tubes interplanétaires, qui se sont vendus par millions de par le monde.
Ces maîtres du Hard FM et de l’AOR rock nous ont fait – et nous font encore – vibrer grâce à des “Separate Ways (Worlds Apart)”, “Don’t Stop Believing”, “Any Way you Want it”, “Wheels in the Sky” ou “Faithfully” et, ça tombe bien, ils sont tous sur ce nouveau double live sorti en CD/DVD chez Frontiers Music.

Enregistrement fait lors du Lollapalooza à Chicago (Illinois) le 31 juillet 2021, ce live fait partie des tous bons que le genre nous a proposés.

C’est que Journey, articulé autour du guitariste de toujours Neal Schon, en a vu passer des musiciens talentueux dans son line up : entre Jeff Scott Soto, Steve Perry, Aynsley Dunbar ou Deen Castronovo (présent sur ce live), il a toujours su s’entourer pour nous offrir des albums et des titres que bon nombre continue d’avoir sur ses playlists.
Et c’est ainsi qu’on se retrouve avec presque 100 minutes d’une musique toujours aussi divine, aux titres toujours aussi addictifs et à l’énergie communicative, le tout entrecoupé de passages musicaux ou de soli à nous mettre les poils des avant-bras au garde-à-vous !

Bien plus qu’un simple best of en concert, ce Live in Concert at Lollapalooza est le témoignage d’un groupe intemporel capable de nous envoyer encore et toujours des titres non moins intemporels.

Aussi magique qu’indispensable !

Tracklist :

CD 1 :
1. Separate Ways (Worlds Apart) (5:41)
2. Only The Young (4:21)
3. Guitar Interlude (1:10)
4. Stone In Love (5:19)
5. Be Good To Yourself (4:42)
6. Just The Same Way (4:34)
7. Lights (3:37)
8. Still They Ride (4:13)
9. Escape (5:22)
10. La Do Da (10:25)

CD2 :
11. Piano Interlude (3:01)
12. Who’s Crying Now (7:04)
13. Guitar Interlude (0:44)
14. Wheel In The Sky (7:51)
15. Ask The Lonely (4:31)
16. Open Arms (4:46)
17. Lovin’ Touchin’ Squeezin’ (5:29)
18. Faithfully (5:57)
19. Any Way You Want It (3:35)
20. Don’t Stop Believin’ (6:35)

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Killer Kings – Burn For Love

Killer Kings – Burn For Love

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 7/10

Un peu de Hard Rock mélodique pour vous réchauffer, cela vous tente?
Killer Kings est une formation de Frontiers Records qui vient de sortir son premier album Burn For Love. Évidemment nous avons le droit à du bel Hard Rock à la voix bien chaude et mielleuse que l’on aimerait tous avoir en ce moment. Il faut dire qu’entre les angines et bronchites ont se rapproche sans le vouloir des envolées vitaminées du Heavy aux passages plus sombres de l’extrême et ce sans que l’on maîtrise le passage de l’un à l’autre.
Vous l’aurez compris ce n’est pas un Celtikwar au meilleur de sa forme qui vous parle. Heureusement que vous le lisez et que vous n’écoutez pas les sons dignes d’un adolescent muant essayant de faire du growl extrême .

Vous pouvez ainsi profiter pleinement de la musique de Killer Kings.
Il faut dire que le chant de Gregory Lynn Hall, vous fera un effet encore plus doux qu’une pastille de gelée royale. Pour ce premier album, nous sommes bien entendu surpris… Comment ça, c’est le premier album de Killer Kings ? Rien que de nom, on à l ‘impression d’avoir affaire à un groupe culte du Hard Rock. Ensuite, on écoute un peu et on se dit qu’on a déjà entendu cela.

Il faut dire que tout est là, des belles parties de guitares, un groove de basse très présent. Le groupe ne surjoue pas de claviers (ce qui est malheureusement trop souvent le cas) et préfère nous envoyer des soli de guitares capables de coller une trique si grande à une tortue quelle en percerait sa carapace (« Another Night, Another Fight »).
Alors oui, on est surpris, et on l’est tout autant de l’accroche si directe que nous donne le groupe car on a envie de chanter les refrains avant même qu’ils n’aient été prononcés la première fois.
Un peu comme si on avait pris du Scorpions et qu’on avait demandé à House Of Lords de les reprendre.
Et tout cela en mangeant du miel au chocolat…
Burn For Love n’est autre qu’un grand disque de Hard Mélodique comme sait si bien le faire l’écurie de Frontiers Records.
Certes, il n’apporte rien, hormis la garantie de passer un bon moment.

Tracklist :

1. Burn For Love
2. I Will Be Stronger
3. Higher
4. In A Different World
5. Another Night, Another Fight
6. Phoenix
7. Two Ships
8. Losing Me
9. Do Or Die
10. The Pains Of Yesterday
11. Ain’t No End In Sight

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