Photos + report : Metalfreak

Jinjer 11

Premier concert pour moi dans cette ville d’adoption temporaire qu’est Annemasse !
On ne va pas se mentir, Annemasse est loin d’être la plus belle ville de France, mais il y a une salle de concert. Et dans cette salle de concert, il y a ce soir là 07 décembre 2019… un concert.
Et en plus, la salle vaut le détour.
Bref, le Château Rouge, c’était ma première fois… et pas ma dernière.

Arrivé sur place, avec le mail confirmant mon accréditation en poche, on me dit que je ne suis pas sur la liste (hep hep Mona, c’est quoi ce bazar ??) !
Génial : heureusement que je n’ai pas traversé toutes les Rhône Alpes sinon il y a des chances que ça m’aurait méchamment pris la tête.
Un grand merci à Noémie de m’avoir permis d’assurer mon reportage photos.
« Le premier groupe est dans la salle du bar, les quatre autres sur la grande scène derrière ».
Ok, ça me va !
« Pour chaque groupe, vous pourrez prendre des photos depuis la fosse, pour Jinjer, vous n’aurez droit qu’aux deux premiers morceaux, sans flash, dans le pit photos » : cool, on a donc droit à tous les autres titres avec flash ? *** joke inside ***
Tiens, pourquoi n’a-t-on pas accès au pit photos pour les autres groupes ?
Va comprendre Charles !
En même temps, quand mon ami Chris Besse (talentueux photographe, je suis toujours aussi fan de tes photos, ma canaille !) et moi-même avons vu la largeur du pit, on s’est dit qu’on ne passerait que de profil…

BlackBeard 09

Mais d’abord, les locaux assuraient la première partie : BlackBeard m’a fait une excellente impression.
Un bon mélange de rock, de stoner, un peu de noise, un soupçon d’electro et une énergie incroyable du début à la fin du set !
Les deux guitaristes chantent, le bassiste maltraite ses cordes en secouant de la dreadlock dans tous les sens, et le batteur assure derrière.
Bref, un putain de moment de rock ‘n’ roll pour chauffer une salle qui n’en demandait pas tant.

 

On change de salle et de groupe (tant qu’à faire) et ce sont les Ukrainiens de Space Of Variations qui sont prêts à en découdre : metal, electro, post hardcore, groove… tout y est.

Space Of Variations 01

Ça pulse, ça hurle, ça bondit dans tous les sens et ça fout le feu à chaque riff !
Un seul mot pour les décrire : puissance…

 

Un de mes coups de cœur de la soirée sont les Finlandais de Khroma : encore une fois, l’electro fait partie des sons que le groupe propose, mais sa palette d’influences, à chercher également dans le post rock, le trip hop, avec des guitares down tempo tout azimut et a donné envie de s’acheter l’album à venir en 2020.

Khroma 05

Si le thème principal de la soirée était l’énergie, ils remportent haut la main la palme du groupe le plus furieux présent ce soir-là !
Un groupe que je vais suivre de près !

The Agonist, il me tardait de les avoir au bout de mon appareil photo : et pas seulement par rapport à la plastique généreuse de la chanteuse  (remballez votre artère linguale, les mauvaises langues) mais aussi parce que les canadiens, entre death metal mélodique et metalcore, fait mouche à chaque riff !

The Agonist 02

Entre brutalité et melodies, chant clair et growls profonds de Vicky Psarakis, le tout sous des riffs soutenus et puissants, The Agonist nous a délivré un set de toute beauté.
Une attente qui ne s’est pas avérée décevante.

 

Il n’en sera pas de même pour Jinjer : on m’en a tellement fait un pataquès que je m’attendais au groupe de l’année, à une bombe atomique sur scène.
Si j’ai eu la sensation d’un pétard mouillé, c’est à peine exagéré.
Pourtant, le compte à rebours avec un fond sonore mystérieux pendant l’intro promettait quelque chose d’énorme, mais voilà, l’effet est retombé comme un soufflé.

Jinjer 00

Déjà, le premier titre, c’était à se demander si c’était un instrumental : panne de micro, on n’a pas entendu la chanteuse.
D’aucuns diraient que la voir suffisait pour le plaisir des yeux…
Certes !
Ensuite, c’est clair que l’ensemble s’est amélioré : l’ambiance est devenue énorme, la salle était blindée, les fans ravis. L’essentiel était là !

Jinjer 23

Mais toujours est-il que les lights – qu’aucun photographe n’aime dans ces conditions – et le son – trop brouillon suivant où on se situait dans la salle – m’ont fait abdiquer avant la fin du set, me contentant d’écouter depuis la salle d’à côté où, paradoxalement, je « comprenais » mieux ce que j’entendais  !
Malgré tout, avec tout ce qu’on m’en disais avant le concert, je m’attendais à beaucoup mieux… comme quoi, l’impartialité des fans hardcore !

Jinjer 26

L’honnêteté me pousse malgré tout à préciser que le genre proposé par les cinq groupes, hormis le premier, n’est pas ce que j’aime le plus écouter en CD, mais l’énergie déployée sur scène est telle que je me retrouve bien souvent conquis : ça a été le cas pour tous les groupes, même si Jinjer a été le groupe pour lequel j’ai le moins accroché ce soir là !
Cela dit, encore une fois : quelle énergie, je compte vraiment me faire une séance de rattrapage lors d’une prochaine date.

Jinjer 16

Je ne saurais trop remercier Noémie du Château Rouge pour sa gentillesse et les artistes pour cette soirée.

 

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