Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 10/10
Et de trois !
Panzerfaust conclut avec ce “The Astral Drain” la trilogie entamée en 2019 avec “War Horrid War”, magnifiquement continuée l’année suivante avec “Render Unto Eden”.
Déjà fort de trois albums remarquables (et remarqués, surtout “Jehovah-Jireh : The Divine Anti-Logos” en 2013) avant cette ambitieuse trilogie, la formation canadienne semblait être au sommet de son art avec les deux premiers chapitres de “The Suns of Perdition” mais ce troisième et dernier volet, s’il reste dans la continuité des deux premiers, est un nouveau bijou d’ambiances sombres et désespérées au service d’un black metal toujours aussi malsain.
Si les deux premières parties mettaient en place cette lente descente dans les ténèbres les plus opaques, cette troisième prouve qu’il n’y aura aucune possibilité d’en ressortir.
Tout y est dévastation et désespoir le plus total : les neuf titres – dont quatre interludes – sont autant de complaintes indissociables, à la profondeur abyssale qui, mises bout à bout, forment ce sommet de désolation.
Tel un char d’assaut inarrêtable qui roule sans pitié sur tout ce qui passe à portée de chenilles, la musique de Panzerfaust se déroule lentement et écrase tout sur son passage, en veillant bien à faire le plus de dégâts possibles.
Panzerfaust a réussi l’exploit de créer trois volets d’un chef d’œuvre qui fera date dans l’histoire du black metal tant ces trois albums reflètent tout ce que le genre peut apporter de mélancolie, de désespoir et de dévastation.
Mieux que ça, Panzerfaust prouve qu’on n’a pas besoin d’accumuler les blasts à longueur d’albums pour se montrer aussi destructeur !
“The Astral Drain” a été produit par Greg Dawson aux BWC Studios à Kingston (Canada) et masterisé par Sergei Lazar aux CDM Records à Moscou en Russie et l’ensemble met parfaitement en valeur le soin apporté aux effets et aux ambiances.
Une nouvelle fois vibrant et flippant !
Inutile de préciser qu’on se doit de savourer les trois volets de cette trilogie pour mieux s’imprégner de toute la richesse de cette œuvre phénoménale !
Un must.
Tracklist :
1. Death-Drive Projections (10:37)
2. The Fear (Interlude) (1:29)
3. B22: The Hive and the Hole (7:04)
4. The Pain (Interlude) (0:38)
5. Bonfire of the Insanities (7:28)
6. The Fury (Interlude) (1:21)
7. The Far Bank at the River Styx (6:49)
8. Enantiodromia (Interlude) (5:55)
9. Tabula Rasa (6:20)
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Chronique “The Suns of Perdition – Chapter I : War, Horrid War”
Chronique “The Suns of Perdition – Chapter II : Render unto Eden”
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