Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Si tu ne connais pas le Hollandais Mories, tu passes à côté d’un des compositeurs de musiques extrêmes les plus prolifiques de ces dernières années, et ce dans tous les styles : doom death, indus, black extrême ou symphonique et j’en pense. Et pour chaque style, le mec monte un projet spécifique, son plus connu étant certainement le terrifiant Gnaw Their Tongues, aussi vous recommanderai-je de commencer par Golden Ashes, The Sombre mais également Grand Celestial Nightmare, qui est donc le groupe qui nous intéresse aujourd’hui.
« Excluded from Light and the Pleroma » est donc le troisième LP de cette incarnation vouée au black symphonique des années fastes (les 90’s donc) et, décidément, tout ce que touche Mories se change en or. Evidemment, le style n’a pas ici le raffinement auquel on pourrait s’attendre, le mec ayant toujours eu pour crédo de salir, de flirter avec le lo-fi sans jamais pour autant s’y adonner, et le rendu est donc particulièrement agressif alors que l’on comprend bien que la musique est mélodique. Les riffs sont d’obédience heavy black, les claviers apportent un peu de grandeur à l’ensemble mais, rien à faire : le chant criard et la production brute bloqueront toujours l’accès aux amateurs de jolies choses.
Pour ma part, je me fous pas mal du joli et reste donc fasciné par le génie créatif de cet homme aux mille visages.
Tracklist :
1. Reverse the Creation
2. A Throne in the City of the Dead
3. By the Sixth Heaven All Becomes Black
4. To Roam the Dark Eternally
5. And Adamas Was in the First Cloud of Light
6. The Brightest Torment a God Has Ever Send
7. In Splendid Moonlight
