Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) :7.5/10
At The Gates, ce groupe pionnier du death mélo, dont le berceau se situe à Göteborg, aux côtés de ses compatriotes Insomnium et Dark Tranquility. Mais, contrairement à ces derniers, At The Gates vieillit moins bien.
A l’écoute des trois premiers morceaux, on se demande de quel groupe il s’agit (du black death’n’roll hardcore ?) ! Non non c’est bien de l’At The Gates ! Ce qui m’a le plus surprise, c’est le chant qui sonne plus hardcore que death. Après vérification, c’est toujours Tomas Lindberg. Ok, why not ?!
On poursuit l’écoute, « Nightmare of Being » captive mon attention par son semblant de retour au death mélo comme je l’aime. Du death prog et de l’originalité dans l’excellent « Garden of Cyrus » avec une particularité : le saxo remplace une des deux guitares, un coup de cœur ! L’intro de « Touched by the White Hands of Death » est digne d’un film de Tim Burton. J’ai beaucoup aimé « The Fall into Time » (le titre le plus long de l’album) avec son pont très sombre et prog avec un beau passage à la basse.
Le reste des titres est à l’image du death mélo que tout fan recherche chez At The Gates. Un coup de cœur particulièrement pour la très spéciale « Cosmic Pessimism » avec un groove, un chant et un style de death (prog) inédits et inclassables.
Finalement si l’on fait abstraction de ce nouveau style de chant de Tomas, l’album est de bonne facture et s’écoute bien !
Si on devait résumer les textes de l’album en une phrase, d’après les dires de Tomas : « c’est une introduction au pessimisme en tant que concept, l’album est sombre mais pas négatif. »
Tracklist :
01. Spectre of Extinction (4:49)
02. The Paradox (4:43)
03. The Nightmare of Being (3:49)
04. Garden of Cyrus (4:25)
05. Touched by the White Hands of Death (4:09)
06. The Fall into Time (6:47)
07. Cult of Salvation (4:24)
08. The Abstract Enthroned (4:26)
09. Cosmic Pessimism (4:31)
10. Eternal winter of reason) (3:37)
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