Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 6/10
Alphastate, formation grecque, sort son deuxième album, The Grind, sous le label Sliptrick Records.
Faisons court, le constat est le même que pour Out of the Black paru en 2015 : on n’arrive pas à accrocher, il y a quelque chose qui fait que l’album ne nous restera pas en tête après l’écoute. Ce quelque chose est peut-être dû au fait qu’il n’y ait pas d’hymne fidèle au genre, pas de mélodie contagieuse, de refrain accrocheur. Le tout est linéaire, sans grande surprise, étouffé et étouffant, ennuyeux sur la fin.
Les guitares sont mises en avant, la production est bonne, mais voilà… on en reste là. Le groupe a voulu mélanger le Metal moderne à celui des années fin 80, début 90 pour créer son propre style. L’idée, bien que pas nouvelle, n’est pas mauvaise en soi mais il aurait fallu y arriver ce coup-ci car, là, on doute un peu quant à la suite. Le problème réside surement dans un manque d’imagination dans l’écriture car rien n’est à reprocher à la qualité des musiciens et il y a bien quelques bons soli ou des changements de rythme qui le prouvent. La voix est très proche de celle de Bruce Dickinson au réveil, pas désagréable.
Rien de bien nouveau ni de révolutionnaire avec The Grind qui ne parvient à accrocher l’auditeur féru de Heavy Metal. Alphastate est pourtant capable de mieux à en juger par la qualité de ses musiciens.
Tracklist :
01. Trapped (4:06)
02. Phantom Desires (4:10)
03. Speak your Mind (3:40)
04. Theater of Lies (4:49)
05. The Grind (3:10)
06. Forever more (3:51)
07. Behind the Dark (5:11)
08. Heaven’s World (4:43)
09. Man made God (3:43)
