Demolizer – Post Necrotic Human

Demolizer – Post Necrotic Human

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

On les avait laissés en octobre 2021, après la sortie d’un EP de quatre titres (« Upgrade« ), les Danois de Demolizer, sur lequel ils nous avaient gratifiés de trois titres enregistrés lors de la production de leur album précédent “Thrashmageddon” et d’une reprise d’Annihilator pas piquée des vers.
Depuis ?
Pas grand chose !
On prend les quatre mêmes frappadingues et on recommence !
Moins de deux ans après cet EP, les revoilà avec dix nouvelles petites bombes à haute teneur dévastatrices.
C’est que ces 21 mois entre les deux sorties ne les ont pas calmés, loin s’en faut…

Demolizer, c’est encore ce thrash metal d’obédience old school, avec encore cette impression d’entendre Mille Petrozza au milieu de riffs destructeurs façon Bay Area des mid eighties, avec toute l’urgence des premiers Exodus qui va avec.

Inutile de préciser qu’on a droit à un sacré catalogue de riffs méchamment Thrash, en mode full speed, et toute personne en recherche d’agressivité tout azimut va se retrouver comblée face à ce déferlement d’ultra-violence !
On ne va pas se mentir, les Danois jouent la continuité de leurs sorties précédentes mais avec plus de “tout” : plus de riffs, plus de soli, plus de méchanceté, plus de mordant, plus d’envie de nous coller mandales sur mandales pendant trois trop courts quarts d’heure.
Parce que, quand c’est bon comme ça, qu’importe la douleur, on en redemande !

Thrash ‘till death, qu’on vous dit !!!

Tracklist :

1. Post Necrotic Human (3:56)
2. Fascist State (4:03)
3. The Butcher (5:12)
4. Crossfire (4:31)
5. Sarnarth (4:08)
6. Killing a Friend (3:55)
7. Day After Day (6:23)
8. The Wheel (4:21)
9. Capital Punishment (4:03)
10. Warmonger (3:28)

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SoilChronique “Thrashmageddon
SoilChronique “Upgrade”

Finality – Technocracy

Finality – Technocracy

Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10

Au départ, je n’étais pas très chaud pour faire la chronique de « Technocracy », premier méfait du groupe Finality.
Non que cet album soit mauvais, bien au contraire, mais je m’attendais à découvrir du Thrash pur old school, alors que ce combo officie dans un genre Power/Thrash, à savoir de « la musique à casser la nuque » fortement imprégnée de Heavy Mélodique.

Seulement, voilà, à force d’écoutes, j’ai complétement plongé dans leur monde, jusqu’à être totalement conquis. Il faut dire que les musiciens qui composent cette formation ont de l’expérience, car on y trouve des membres de Battlecross.

Alors, sans plus attendre, voilà un petit résumé de la chose, pour vous expliciter le pourquoi de mon engouement.
Je trouve que le chant peut parfois avoir de faux airs d’Anthrax sur des titres comme « Revelation », de plus ce titre explose au grand jour avec un solo de guitare à la technicité véloce. « Technocracy » est vraiment varié et accrocheur et met en relief la facilité de ce groupe à conjuguer mélodie, maîtrise instrumentale, contrastes et nervosité. « Oblivion » fait preuve d’une belle musicalité, nanti d’un chouette refrain avec une coloration « épique » bien Heavy.
Excitées et positives, s’avèrent les ondes envoyées par « Academia », et on peut même découvrir un peu de Death Mélo sur « Finality », composition bien enlevée. Enfin, du bon riff Thrash propulse honorablement « Delirium ». Ah oui, j’allais oublier : il y a même un soupçon de growl sur « Malevolence ».

Alors bien sûr, ici, on a le droit à un Metal ambitieux qui pourtant n’en fait pas des tonnes, malgré le jeu de ses musiciens. De plus, la musicalité, quelques refrains qui portent, la puissance de tir de leur jeu, font qu’au final, eh bien oui, j’ai craqué.
Pas du gros rouge qui tâche, mais un vin qui a de la robe, de beaux reflets… Et du tonneau !
Alors santé !

Tracklist :

1. Academia (2:57)
2. Finality (5:04)
3. Malevolence (4:18)
4. Delirium (4:32)
5. Technocracy (6:46)
6. Pain (4:06)
7. World Fell Apart (4:31)
8. Predecessor (3:54)
9. Revelation (5:43)
10. Oblivion (6:16)

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Antigod – Messtery

Antigod – Messtery

Note du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 8/10

 

Antigod est un groupe tchèque, qui est s’est formé en 2011 et nous présente ici son quatrième opus studio, « Messtery ».
Le groupe nous propose, pour son quatrième album, treize titres pour environ 29 minutes de musique, ce qui nous donne, dans l’ensemble des pistes plutôt courtes et bien agressives : si vous espérez des moments de douceur, vous pouvez passer votre chemin.

C’est quelque part entre l’Angleterre, la Suède et la Floride, que le groupe va piocher ses influences. Par exemple, « Insidious » nous rappellera assez facilement l’album de Napalm Death « Harmony Corruption ».
Dès les premières notes de « Plaguearth », c’est parti pour une distribution de mandales à la chaîne. En plus d’être courtes, les compositions sont dans l’ensemble assez rapides, sans toutefois tomber dans des vitesses trop élevées. Quoique, « Fractured And Torn » pourra faire penser aux Suédois de Vomitory et son très violent premier opus.

« Hoax Dominion » reste assez proche musicalement des légendes locales de Krabathor, groupe qui, dans les années 90, a eu du mal à percer en Europe de l’Ouest, et c’était souvent le cas pour pas mal de groupes du bloc de l’Est, sauf bien sur les Polonais de Vader.
« Truth Disjointed » aurait eu sa place sans problème sur l’album « Utopia Banished », car le style reste assez similaire, mais en conservant uniquement la partie Death des Britanniques. Déjà, à l’époque, la bande à Barney s’était éloignée de sa période Lee Dorian / Bill Steer.
Toutes les compostions restent assez sympas et sont faciles à assimiler : l’avantage non négligeable des titres courts et concis, et ici, pas de compostions à rallonge qui partent dans tous les sens.

Un album, comme beaucoup de productions en provenance de ce secteur, super bien produit, ce qui a toujours été le cas, même dans les années 90.

La pochette reste assez sympa mais bon, on a vu beaucoup mieux dans le genre.
Un groupe qu’on ne verra pas souvent en France, mais a qui le mérite de proposer de la musique simple et efficace à nous mettre sous la dent et là, pour le coup, le passage par la case BandCamp est obligatoire.

 

Tracklist :

1. Plaguearth (2:13)
2. Fractured and Torn (1:51)
3. Existence Cancelled (3:00)
4. Chaoswomb (2:12)
5. Hoax Dominion (1:45)
6. Insidious (2:26)
7. Truth Disjointed (1:47)
8. Resignation (2:56)
9. Combat Singularity (1:59)
10. Hedonic Era (2:20)
11. Misology (2:19)
12. Hidden Enmity (2:08)
13. When the Peace Forges a War (2:59)

 

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Pantheon – Empire in ruin

Pantheon – Empire in ruin

Note du Soil Chroniqueur (Fast Freddy) : 7,5/10

Des groupes nommés Pantheon, ce n’est pas ce qui manque ! On en trouve en Californie, en Oregon, au Texas, en Arizona mais celui dont il est question ici nous vient du fin fond de l’Arkansas du côté de Little Rock ! Après Age of Wolves un tout premier album sorti en 2020, voici nos quatre américains de retour avec une deuxième galette qui, s’ils sont fidèles à eux-mêmes, devrait nous défriser les moustaches ! Voyons donc sans plus tarder !

Le premier titre du LP, « Head on a Stick », annonce la couleur ! Après l’audio d’une scène qui s’apparente à un meurtre, le morceau démarre avec un riff façon marteau-piqueur suivi d’un cri de terreur pour ne jamais fléchir si ce n’est légèrement ralentir à deux reprises à la faveur d’un break bien amené pour finir, vous l’aurez compris, par mettre une tête au bout d’un pieu ! Tout un programme qui va tourner autour de la mort sous toutes ses formes mais surtout de celle qui fout le miquettes !

https://youtu.be/D7Qo8Scs1yY

« Man-Infestation », après une intro aux riffs clairs, sonne plus Death (oui c’est possible) en particulier au moment du refrain ! Là aussi un break intéressant suivi d’un solo assez court puis un autre break plus loin complète la composition de ce titre qui donne un panel conséquent de Metal à l’ensemble, le tout avec une puissance certaine !
Les deux titres suivants restent sur un tempo lourd et puissant assuré par un duo basse-batterie solide de chez solide et avec un chant qui ne l’est pas moins, tantôt Death, tantôt Black, parfaitement en phase pour évoquer des sujets aussi romantiques et fleur bleue que la décomposition cadavérique ou encore la noirceur des profondeurs des ténèbres !
Un riff plutôt martial démarre « Slit the Throat » avant que la voix tout en growl donne l’ambiance -qui ne tranche pas avec le titre bien au contraire -, comme évoquant le dernier souffle d’une victime et le gargouillis du sang sortant de sa gorge fraichement tranchée ! Arkansas profond vous dis-je !

Le tempo un peu plus lent de « Venomous Mortality » nous ferait presque souffler un peu avec un riff mélodique intéressant et de bonne facture, qui donne une allure de parenthèse enchantée si je puis dire au vu du thème abordé, qui tourne encore et toujours autour de la mort ! Ceux qui n’en ont pas profité replongent donc sans halte dans l’ambiance dans laquelle l’album nous a bercée depuis le début avec « Eviscerate Desecrate Cremate » et « Death in the Air » avant que le dernier morceau ne finisse sur une note blasphématoire dans les paroles, sur un tempo et une mélodie Death presque Melo avec une voix qui n’est pas sans rappeler celle de Johan Hegg des Vikings d’Amon Amarth !

Pas de faux pas dans cet album puissant et lourd à souhait, tant dans les compositions rendues massives à tel point qu’un LP dans la poche t’empêcherait de remonter à la surface du lac dans lequel tu serais tombé que dans la manière crue d’aborder des sujets tous plus sombres et morbides les uns que les autres ! Des touches de Thrash (pas beaucoup) et de Black mais l’ensemble sonne clairement Death, un Death bien fagoté se basant sur des riffs et des mélodies prenantes, un tempo d’enfer à coups de basse-batterie, cette dernière non avare de double-pédales et un chant varié qui ne souffre d’aucune légèreté !

N’hésitez pas à y jeter une oreille, pas sûr qu’elle vous revienne en état !

Tracklist :

01. Head on a Stick 04:59
02. Man-Infestation 04:41
03. Penetration of Maggots 04:20
04. Absence of Light 04:56
05. Slit the Throat 03:46
06. Venomous Mortality 03:15
07. Eviscerate Desecrate Cremate 05:44
08. Death is in the Air 04:31
09. Blood the Bible Bleeds 05:20

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Rage Behind – Hourglass And Revenge

Rage Behind – Hourglass And Revenge

Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10

Et revoici venu le temps de Rage Behind, les français qui, comme Slipknot, portent le masque.
Faisant suite à « Season Of Blood », ils nous proposent, sans ambages, un nouveau single qui a pour nom « Hourglass And Revenge », offrande sortie en mars.
Quant à la musique, comme le dit leur bio, en réécoutant les titres qui accompagnent cette sortie, pas de doute : elle combine la force d’impact d’un Slayer, d’un Groove Metal à la Pantera et d’un Metalcore assassin à la sauce Lamb Of God.

Effectivement, d’ « Éminence or Disgrace », titre bourré de soubresauts soniques et de groove, où l’on sent bien le coté Hardcore de la bête, en passant par « Genesis », agressif et rampant, avec toujours ce petit côté anxiogène qui habille la violence de leur propos, leur musique fait mouche à tout les coups.
Leur Metal est né sous le signe de l’efficacité. Ils savent aussi composer des refrains accrocheurs, comme sur « Season Of Blood », qui lui, possède, en plus, un petit côté Thrash Old School particulièrement cher à mon cœur.

Quant au nouveau titre, « Hourglass And Revenge », il est bien agressif, emporté, et son solo bruitiste possède une certaine classe.
Comme je l’avais déjà écrit dans ma précédente chronique concernant ce groupe, tout est millimétré et parfaitement maîtrisé.
Il y a à la fois, dans leur musique, une urgence immédiate et une certaine intelligence dans la manière de construire leur Metal.

Alors bien sûr, les grincheux risquent de prétendre que c’est du déjà entendu ; je leur répondrai que c’est tant mieux, car non content de bien dompter leur sujet, on sent une passion au travers de leur jeu, et puis il y a cette rage inscrite en lettre de feu qui fait du Metal, un genre à part.

Tracklist :

1. Eminence or Disgrace (4:02)
2. Dictated Freedom (3:32)
3. Genesis (3:59)
4. Through Wrath(4:03)
5. Season of Blood (4:10)
6. Hourglass and Revenge(4:21)

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Soilchronicles : “Season of blood”