by Metalfreak | Juil 30, 2022 | Live Reports
Report : Brutal Dom
Photo : Brutal Dom / Metalfreak / Cassie Di Carmilla / Lyslia Huxley

Du 17 au 19 juin 2022 – Clisson
Introduction et présentation :
Pour mon retour aux chroniques, je vais y aller de manière un peu brute. Une partie du cerveau du Dom des cavernes est encore en hibernation et se réveille dou… ce… ment. Donc autant faire avec toute la finesse de la brutalité.
Ah oui, qui suis-je ? Je me présente sous mon pseudo hérité d’un monde ancien, Brutal Dom. Il y a près de 25 ans, je faisais des chroniques de concerts et d’albums pour la préparation de l’émission de radio Chapel of Ghouls diffusée sur Sol FM à Lyon. Je les publiais aussi sur le site internet que j’avais créé pour l’émission, laissant le soin à son animateur Jeff, de faire tout le reste. J’ai ensuite créé une association de soutien aux groupes locaux de métal extrême et d’organisation de concerts du même métal, tantôt brutal, tantôt obscur, à Lyon. Cette petite structure se nommait Hammer Of Gones et vous pouvez retrouver ses péripéties sur >> ce site <<.
« Anthologie HAMMER OF GONES ». Mais je ne vais pas tout vous raconter ici car je suis en train d’écrire un livre qui le fera très bien. Ah oui, je suis sur Terre depuis plus de 50 ans, à Lyon depuis plus de 20 ans et vous pouvez m’appeler tout simplement Dom. Je ne vous en voudrai pas.

Hellfest XV – Juin 2022.
Bon, cette quinzième édition est spéciale car elle rattrape, avec sa première partie, le report de la programmation de 2020 annulée pour cause de fermeture de tous les lieux d’aisance et ajoute une seconde partie pour tous ceux qui voulaient un vrai nouveau Hellfest pour 2022. La première partie s’étend sur trois jours du vendredi 17 au dimanche 19 juin 2022, acceptant donc des billets vendus entre 2019 et 2020. La seconde partie s’étale sur quatre jours du jeudi 23 au dimanche 26 juin 2022 avec des billets vendus entre 2021 et 2022. Les trois jours off du 20 au 22 sont laissés à la libre liberté des festivaliers.
Pour ma part, je n’assiste qu’à la première partie sous couvert d’une invitation récente de M.L.A.M., chroniqueur chez Soil Chronicles, animateur de radio sur Vinyltimes et hurleur chez Hatred Dusk, avec un accès VIP de rigueur.
Petit point météo : l’été sera chaud mais les conditions caniculaires du premier week-end du Hellfest ont donné lieu à des commentaires tels que « il fait chaud en enfer », « dans la chaleur infernale du festival de l’enfer » et « c’est le soleil qui cogne le plus fort au Hellfest ».
Ma présélection :
Je ne vous cache pas que sur tous les styles de métal, je ne privilégie pas seulement le métal extrême, je ne me consacre qu’à ça ! Donc, l’essentialité de ma présélection se passe dans deux
tentes voisines, comme pour les précédentes éditions auxquelles j’ai assisté : l’Altar et la Temple.
Malgré la proximité locale de la Valley, je ne l’ai vue que de loin et la WARZONE ne m’a valu qu’un déplacement en hommage à Lemmy et sa nouvelle statue. J’ai tout de même risqué ma peau au
soleil pour atteindre la Mainstage en activité pour des groupes de vieux. Eh oui, voyez où conduit
le poids des années !
Donc pour vendredi, j’ai sélectionné NECROWRETCH, CADAVER, SETH, NECROPHOBIC, ROTTING CHRIST, AT THE GATES, ABBATH, DEATH TO ALL et MAYHEM.
Pour samedi, j’ai sélectionné HELHEIM, LOUDBLAST, KAMPFAR, TAAKE, FLOTSAM AND JETSAM, MEGADETH, GHOST (je m’expliquerai plus tard), AGRESSOR et VREID.
Et pour dimanche, le seigneur, MISERY INDEX, BORKNAGAR, DYING FETUS, 1349, JUDAS PRIEST, CORONER et WATAIN.
Jeudi 16 :
Je me rends direction « Place de la guitare » avec Chris « Metalfreak« , grand maître et photographe de Soil Chronicles. Des milliers de personnes attendent au soleil depuis des heures avec leurs bagages pour obtenir leur précieux bracelet et se diriger ensuite vers des campings potentiellement déjà bien occupés par des festivaliers arrivés depuis plusieurs jours. Nous les contournons avec dédain (NdMetalfreak : parle pour toi 😀 ) pour nous diriger immédiatement vers l’accès des personnes à très haute importance, dites VIP. Une dizaine de minutes plus tard, nous sommes sur le site avec notre bracelet chargé, prêts à fondre sur nos proies, du moment où elles sont houblonnées et se boivent à grandes gorgées. J’apprécierai d’autant plus cet accès rapide le jour suivant car il mène immédiatement à la TEMPLE.

Vendredi 17 :
Necrowretch :
C’est le premier groupe de ma présélection sur l’ordre de passage pour cette édition 2022 du Hellfest. Je me suis donc pointé quelques minutes avant sous la tente de l’Altar. Cette année, mon accès VIP m’a permis de zapper l’attente interminable de l’entrée au festival le premier jour. Sous la tente de la Temple, jouait encore Mortis Mutilati devant une affluence correcte pour l’heure.
J’aurais dû venir les voir. Je me suis alors placé facilement à ma place privilégiée, c’est-à-dire au milieu de la salle, un peu devant la table de mixage. C’est l’endroit où le son est le meilleur. Nos compatriotes valentinois de Necrowretch ont donc commencé leur set, à la hauteur des précédentes fois où je les avais vu. Je n’avais d’ailleurs pas trainé à acheter leur premier album puis les suivants peu de temps après leur parution. Mais un problème m’a frappé, le son n’était pas bon.
Contrairement à la salle d’à côté où le son était clair, ici, le son qui nous arrivait aux oreilles était brouillé. De plus, l’affluence était assez moyenne. J’ai tout de même prolongé mon écoute jusqu’au bout car j’aime bien ce groupe que j’avais découvert plusieurs années auparavant sur un festival
lyonnais.

Numen :
Je bascule sur la salle d’à côté, où plus précisément sous la tente répondant au doux nom de Temple. Je vais aborder un groupe que je n’avais pas coché dans ma sélection, Numen, qui contrairement au premier est inconnu pour moi. La différence est flagrante, le son pourri de l’Altar oublié, les black métalleux espagnols nous délivrent un très bon set avec un son impec et une bonne affluence. Je découvre littéralement leur répertoire donc je n’ai pas de référence mais j’inscris immédiatement leur nom sur ma liste de groupe à réécouter et à recommander.

Seth :
Je n’avais aucune intention de louper nos compatriotes de Seth qui ne sont pas sétois comme leur nom l’indique mais bordelais. Je les ai déjà vu récemment à Grenoble sur le festival Metallian Birthday Party et j’avais eu l’honneur de les faire jouer à Lyon en 2003 à l’époque de leurs albums « Divine-X » et « The Excellence ». Même si leur dernier album ne porte pas ce nom, « La morsure du Christ » me plait tout autant. Ils étaient donc d’office sur ma présélection. Et j’ai bien fait, le show était à la hauteur avec le bon son de la scène Temple et le public était là. Les musiciens commençaient à avoir bien chaud et la performance scénique de fin a un peu été gâchée par des projecteurs un peu trop éblouissants.

Necrophobic :
Je ne pouvais pas passer à côté de ce groupe suédois qui fait partie de ma liste de groupe culte et, forcément de ma présélection pour ce Hellfest. J’ai accroché sur ce groupe dès le premier album « The nocturnal silence » avec ses similitudes avec Dissection et j’ai d’ailleurs conseillé à mon pote Raph, pourtant animateur de radio métal à Lyon, de les découvrir absolument, car cet inculte n’avait pas Necrophobic dans son immense répertoire. Ce groupe tourne rarement et j’ai dans mon souvenir de ne l’avoir croisé qu’une seule fois sur scène avec une prestation moyenne et non mémorable. Dès le début de leur set, le son était bon mais la foule était éparse à cette heure. J’ai à nouveau été déçu de leur prestation scénique, même si j’adore les morceaux joués. J’ai jugé une présence clownesque similaire à celle de Lawless et Holmes de WASP dans leurs premières années, ou de celle d’Abbath, mais Abbath assume. Ils devraient tourner plus souvent et mieux gérer leur communication avec le public.

Rotting Christ :
Alors qu’on me conseillait d’aller me faire voir chez les grecs, j’ai profité de l’occasion du passage de Rotting Christ pour aller les voir ou plus particulièrement les revoir. Ce groupe fait aussi partie de mes groupes fétiches que j’avais eu l’honneur de faire jouer à Lyon en 2007. Et je n’ai point été déçu comme l’ensemble de la salle. L’affluence était bonne, le niveau sonore excellent et l’ambiance idéale pour absorber ce black métal que seuls les grecs savent faire. Je leur décerne donc la palme du meilleur concert de la journée.

At The Gates :
Je suis ensuite allé voir At The Gates. Il y avait beaucoup de monde et j’ai eu plus de mal à bien me placer pour apprécier le concert. Je les ai déjà vu maintes fois mais cette fois, ils m’ont paru en deçà de mes de mes souvenirs. Je suis peut-être trop ancré sur « Slaughter of the Soul ». Eh non, je ne rajeunis pas. Leur set était tout de même de bonne qualité et le public était ravi.

Abbath :
OK ! J’ai déjà spolié l’information qui est loin d’être une exclusivité, Abbath est un clown. Il en joue d’ailleurs un peu trop et le ridicule du début devient un peu lassant à force de le voir faire le crabe sur scène. En tout cas, il s’est présenté lui-même comme Abbath, Abat, Abt de sa voie criarde de
vocaliste de black métal de la première génération. Après nous avoir joué de manière virtuose des dernières créations il s’est aussi attelé à reprendre des classiques du répertoire d’Immortal. Un must. Pour l’anecdote, j’ai le souvenir d’avoir fait jouer Immortal à Lyon en 2002.
Death To All :
J’ai failli ne pas les repérer lors de la lecture du running order. Death To All n’est autre que le collectif officiel de reprise du répertoire du grand Chuck, Schuldiner, pas Berry, et cela près de 20 ans après sa disparition. Honte à moi. Donc, au menu, il y a forcément une sélection de morceaux de Death. J’avais d’ailleurs déjà découvert ce supergroupe sur un Hellfest, il y a de nombreuses années. Pour tous les fans du grand Chuck. Schuldiner, pas Berry. Je me répète.

Bilan :
Pour vendredi, j’ai respecté ma liste avec Necrowretch, Seth, Necrophobic, Rotting Christ, At The Gates, Abbath et Death To All. J’ai zappé Cadaver car j’étais occupé ailleurs et Mayhem car à l’heure où ils sont passés, j’étais crevé. J’ai vu Numen en plus.

Samedi 18 :
Helheim :
Contrairement à la veille, cela ne se bousculait pas à l’entrée du festival à cette heure déjà avancée de début d’après-midi. Je suis arrivé sous la tente de la Temple dans une foule éparse. Les norvégiens d’Helheim nous ont servi un bon plat qui se mange froid comme ils savent si bien le faire dans leurs nordiques contrées. Cela a constitué une gentille introduction pour la suite de la journée.

Kampfar :
Après une longue pause pour me préserver de la chaleur excessive de cette journée caniculaire, me revoici sur site. Au passage j’ai raté Loudblast. Pour les norvégiens, l’affluence est correcte et l’ambiance est bonne sur le fond de leur pagan black varié.

Taake :
Voici un groupe que j’ai découvert par curiosité sur album et dont je suis devenu accro. Toutes les bonnes recettes du black métal d’origine bien fait. Malgré la chaleur, l’affluence dans le four de la Temple était suffisante. J’ai patiemment attendu le début du concert en compagnie de mes amis
photographes. J’en ai profité pour résoudre un problème, comment prononce–t-on le nom du groupe. En effet, je me suis déjà fait retoquer en le prononçant à la bonne franquette « Ta-ac ». On m’a aiguillé sur « Tau-ké » et cela a été confirmé par le groupe une fois sur scène. Le set que nous ont délivré les norvégiens était tout simplement à la hauteur de ce que j’attendais pour une première fois. Je lui décerne donc la palme du meilleur concert du jour pour ma part. Amis blackeux, si vous ne connaissez pas Tauké, lancez-vous sans hésitation et consommez sans modération.

Flotsam And Jetsam :
Un bon retour en arrière inclut forcément une minute thrash. C’est toujours un plaisir pour moi de voir et revoir Flotsam And Jetsam. Ce n’étais pas un plaisir partagé car l’affluence restait faible sous l’Altar. Peut-être que le gros des festivaliers étaient partis voir ou montrer des nichons avec Steel Panther sur la Mainstage. Les américains nous ont tout de même délivré leur set avec le bon son bien thrash des années 80.

Megadeth :
Cela faisait un moment que je n’avais pas revu ce groupe qui fait partie des premiers groupes de métal « extrême » que j’ai entendu, mais il y a fort longtemps. J’ai toujours trouvé dommage que ce groupe n’ai pas atteint une notoriété similaire à celle des Four Horsemen (aka Metallica pour les
inculturés) vu la richesse de son répertoire. J’ai effectivement trouvé le père Mustaine, originellement Horseman (aka ex-membre de Metallica pour les mêmes), sacrément vieilli depuis la dernière fois où je l’avais vu sur scène. J’ai fortement apprécié ce moment avec un florilège de tubes de thrash mélodique fort bien interprétés.

Ghost :
Bon ! Ghost n’est pas vraiment du metal extrême mais leur pop rock me détend parfois. J’avais surtout eu la surprise de leur show sur le Hellfest de 2016 qui était magistral. Mais là, j’ai tenté de m’approcher avec la tactique de la chenille puis celle du nageur mais sans succès. Un mur compact
barrait mon avancée et m’a coincé à une place qui ne me permettait de voir la scène que de loin avec un son plutôt mauvais. De plus, j’étais entouré de fans qui essayaient, avec leur juste moyen, de reproduire les chants en masquant la musique qui provenait de la scène lointaine. Le peu que je pouvais en voir et les reproductions sur les écrans m’ont fait abandonner rapidement d’autant que le spectacle n’était pas là. Je suis parti sans en attendre plus. Je me suis dit que je pourrai surement mieux apprécier l’ensemble sur ARTE Concerts.

Agressor :
Pour compléter cette journée, j’ai terminé en allant voir nos compatriotes d’Agressor sous l’Altar qui n’était bien évidement plus au soleil à cette heure tardive. Les antibois n’ont attiré qu’une affluence moyenne devant leur thrash / death que je préfère largement sur album. En effet, la prestation scénique manquait un peu de cohérence.
Bilan :
Pour samedi, j’ai comme prévu vu Helheim, Kampfar, Taake, Flotsam And Jetsam, Megadeth et Agressor. J’ai rapidement zappé Ghost. J’ai raté Loudblast pour cause de surchauffe caniculaire. J’ai éliminé Vreid pour raisons de fatigue tardive. J’avais déjà vu Loudblast peu de temps auparavant au Metallian Birthday Party où ils étaient excellents, comme d’habitude.

Dimanche 19 :
Sortilège :
J’ai accompagné mon pote M.L.A.M. pour voir son groupe fétiche sur la Mainstage. On a atteint les premiers rangs sans encombres à cette heure où de nombreux festivaliers devait encore récupérer de la veille. Un groupe autrichien finissait de yodeler sur la Mainstage d’à côté. J’avais déjà vu les
franciliens sur la scène du Metallian Birthday Party. Je n’apprécie pas ce style de heavy métal français des années 80, mais il y en a qui adorent et reprennent avec facilité toutes les chansons. On a d’ailleurs rejoint l’espace VIP après le show où M.L.A.M. a pu discuter avec les musiciens qu’il connait depuis de nombreuses années.

Regarde Les Hommes Tomber :
Je n’avais pas du tout retenu d’aller voir les nantais sur scène mais un rendez-vous m’y a attiré.
J’avais déjà vu le groupe sur scène au Sylak il y a quelques années et sur la scène du Metallian Birthday Party il y a peu. Si quelques passages sont plaisants, je n’adhère pas à cette mouvance post black déstructurée et monotone. Je laisse cela à ceux qui aiment.

Borknagar :
Pour continuer cette journée, quoi de mieux qu’une petite balade dans les contrées norvégiennes au son de sombres mélodies qui fleurent bon le folklore viking. L’affluence était correcte et le set aussi.

Dying Fetus :
Le groupe 1349 a été annulé et Dying Fetus qui était à l’origine programmé plus tôt a récupéré son créneau. Je ne sais pas si c’est le retard de près de dix minutes des américains sur scène qui a énervé le public mais, dès la première note, un énorme pogo s’est développé devant moi en se transformant en un circle-pit énergique et incessant pendant que le trio enchaine ses morceaux de death grind. Les slammeurs commencent à défiler au-dessus de ma tête pendant que j’essaie d’éviter les collisions du pit. Cela faisait un moment que je n’avais pas vécu cela et j’ai trouvé ça très bien, un peu de vie.
D’autant que j’adore ce groupe que j’avais eu l’honneur de faire jouer à Lyon en 2001 et 2002, et failli faire revenir en 2004. Le pit énergique a duré jusqu’au dernier instant.

Misery Index :
J’ai enchainé sur Misery Index. En constatant un énorme trou dans le public derrière le premier rang collé aux barrières, je me suis imaginé que le phénomène d’énorme pit énergique allait venir s’installer dans cette place libre. J’étais sans problème au deuxième rang en compagnie de Raph, juste derrière une bimbo brailleuse et de quelques enfants. Le set des misérologues américains s’est passé de manière propre et nette, comme leurs albums. Le grand trou s’est légèrement peuplé de piteurs en cercle qui couraient avec tellement de facilité qu’un courant d’air s’en dégageait. Je l’ai alors considéré comme un « ventilator pit », marque à déposer. Il a bien évidement fallu tourner parfois la tête car de rares slammeurs, probablement volants mais plus certainement d’ascension locale, arrivaient par-dessus nos têtes.

Judas Priest :
J’avais pris les devants pour trouver une place suffisamment bien placée pour voir Judas Priest en contournant toute la foule de Korn par l’arrière et sur la gauche, le long de la clôture. J’ai malheureusement dû supporter du Korn pendant de longues minutes. Bon, Judas Priest, c’est ma jeunesse, mes premières heures de heavy métal. Et entre temps, j’ai vieilli et le père Halford aussi.
C’est donc un père Noël bardé de cuir qui a débarqué sur scène pour enchainer les tubes accumulés depuis 40 ans et qui, eux, n’ont pas vieilli d’une note. L’affluence était importante et j’ai découvert pour la première fois sur scène les guitaristes remplaçant Downing et Tipton, comme quoi, je n’avais pas revu ce groupe depuis une paie. Le spectacle m’a presque paru trop court.

Gojira :
Sans façon. Non, n’insistez pas, je n’irai pas, ça ne passe pas. C’est mon dernier mot.
Coroner :
Le bon thrash technique des suisses est de retour. Je les avais redécouverts sur la scène du Sylak, il y a quelques années. Il faut dire qu’après avoir passé de longues années sans tourner, ce groupe se présente rarement sur scène malgré des albums culte de richesses techniques. Le trio s’est présenté comme un quatuor sur scène. Il était tard, le public était disparate et le son était très mauvais. En effet, il y avait des basses résonnantes qui pourrissait un peu plus l’atmosphère. J’adore ce groupe sur album mais je ne suis pas resté jusqu’à la fin à cause de la fatigue accumulée sur ces trois jours.
C’est donc au cours de ce concert que j’ai quitté le site du Hellfest pour cette année 2022.

Bilan :
Pour dimanche, j’ai pu voir Misery Index, Borknagar, Dying Fetus, Judas Priest et Coroner.
Dommage, 1349 n’a pas joué. J’ai lutté pour voir Watain dont le dernier album est excellent mais la fatigue a eu raison de moi. Ah oui, j’ai zappé le seigneur, mais sans regret.

– Mais alors, cette année, où sont donc les toilettes ?
– Comme d’hab, juste derrière vous. Autre question ?
by Metalfreak | Mai 2, 2022 | Live Reports
Photos + report : Fast Freddy

Comme tout le monde, le Hellfest reprend les affaires après deux années sur lesquelles on a beaucoup écrit… Et pour le coup, ils mettent les bouchées doubles avec une affiche des plus monumentales cette année à Clisson ! Pour promouvoir cette 15ème édition, l’habituelle tournée Warm Up égrène les salles de France avec les keupons de Tagada Jones et les thrashers de Crisix qui sont accompagnés par des groupes du cru, en l’occurrence ce soir Buy Jupiter et First Try, combos lyonnais qui font leur petit bonhomme de chemin !
Pour un début de semaine, on note quand même une belle affluence avec plus de 400 préventes au compteur et les billets vendus sur place ! Les portes ouvrant à 19h30, la bière « made in Ninkasi » coule à flot en attendant de pouvoir accéder à la scène… Ou les scènes devrais-je dire puisque les groupes vont être répartis entre le Kao pour les deux têtes d’affiche et celle du dessus pour les groupes locaux ce qui permettra de faire un non-stop toute la soirée, le changement de matériel s’opérant entre-temps. Un concours d’air-guitare est même organisé pour faire patienter le public qui se masse de bonne heure. Pendant ce temps-là dans le tour bus parqué sur le côté, les Espagnols de Crisix semblent bien se marrer à réaliser quelques vidéos délirantes avec leur mascotte qui sévit dans l’excellent clip « W.N.M United » avant d’entamer la soirée !

20h30, les lights s’éteignent, c’est le début de quasiment quatre heures de show non-stop d’une intensité extrême. Pas de round d’observation, Crisix envoie la soudure dès le premier morceau : ce sera un set survitaminé, fou tant sur scène que dans la fosse ! Les Espagnols ont de l’énergie à revendre et sont visiblement contents d’être là, souriants, communicatifs bref, plaisant à entendre comme à voir ! Chaque membre donne sa pleine mesure, il n’y en a pas un en dessous du lot et la complicité est évidente ! Julian en frontman aguerri manie la foule à sa guise et la plonge dans une ambiance de frénésie dévastatrice sur chaque morceau, bien aidé par un duo de guitare « Busi » et Albert survoltés ! Les titres s’enchainent vitesse grand V entre ceux du dernier opus « Full HD » récemment sorti et ceux des cinq premiers albums… Ils font tous mouche et déchainent le pit qui y va de son wall of death sur l’emblématique « The Great Metal Motherfucker » et de son méga circle pit sur le non moins célèbre « Ultra thrash » qui viendra clore le set ! Entre temps, un medley de cover (Metallica, « Walk » de Pantera ou encore « Antisocial » de Trust) nous fut servi par Crisix, ces derniers ayant pris soin d’échanger leurs instruments histoire d’ajouter une touche de fun, si tant est qu’elle manquait ! Décidément, avec des groupes comme Crisix ou encore Angelus Apatrida, le Thrash espagnol a de sérieux atouts à faire valoir et ce n’est pas le public du jour qui me contredira !

Le temps de remonter du Kao que les Lyonnais de First Try sont déjà en train de déverser leur Hardcore à tout va ! Après avoir disparu de la scène depuis 2016, ils remettent le couvert non sans une certaine émotion mais aussi avec l’envie des premiers jours particulièrement palpable avec un line up qui a légèrement évolué. Rappelons qu’ils avaient durant leur première vie partager la scène avec des pointures du genre comme Madball, Terror, Get The Shot pour ne citer qu’eux ! Les titres sont courts mais d’une telle puissance qu’ils te permettraient de recharger en 10 minutes le parc de voitures électriques de la place lyonnaise ! C’est tonique, expéditif, direct, sans artifice ni habillage superflu, tu prends tout en pleine face et tu restes debout comme tu peux ! Le duo de hurleurs se réparti la charge (si je puis dire) dans une sorte de battle de débauche d’énergie dont aucun ne sortira vainqueur ! Et le public me direz-vous ? Il découvre ou redécouvre ce combo qui malgré sa pause n’a rien perdu de sa fougue sans pour autant le manifester autant que l’on pourrait s’y attendre pour un groupe de ce registre ! Au final, First Try a parfaitement géré son retour et a permis de maintenir le public chaud bouillant avant de passer le relais à Tagada Jones !

Retour sur la scène du Kao où les Rennais font leur entrée sous les acclamations d’un public d’ores et déjà conquit et qui sait qu’il va passer un bon moment ! Faut dire que malgré plus de 30 années d’existence, Tagada Jones ne montre aucun signe de fatigue, bien au contraire ! L’expérience emmagasinée semble leur donner des ailes ! Niko, Waner et La Guiche virevoltent sur le devant de la scène pendant que Job tient la baraque derrière les fûts ! Entre leur musique faite de riffs accrocheurs, de textes revendicatifs qui harponnent le système et certaines de ses dérives, des refrains entrainants et fédérateurs, nul besoin de vous expliquer que la fosse s’est rapidement transformée en un joyeux merdier !

Pogo à outrance, slam au carré et wall of death de folie ont jalonné un set dévastateur… A un tel point que le son a disparu une petite minute, probablement pour aller faire une pause, ce qui n’a nullement émoustillé ni les zicos, ni les aficionados ! Sans surprise là-aussi, l’incontournable « Mort aux cons » a fini de transcender le pit qui s’est égosillé comme jamais à reprendre en cœur ce titre phare du groupe ! Nico remerciera allègrement tout ceux qui ont œuvré pour cette soirée réussie, l’orga, les techniciens, les crews et bien évidemment le public pour la fête ! Bref, Tagada Jones a une nouvelle fois régalé, sans surprise !

Pas le temps de reprendre ses esprits, car Buy Jupiter a pris le relais sur la scène supérieure et malgré l’heure qui avance, les Lyonnais délivre un set de Metal moderne progressif ponctué de touches de Djent plutôt époustouflant si l’on en croit les réactions du public ! Première scène depuis un bon moment qui voit la première apparition d’Arthur à la basse et qui a tenu toutes ses promesses ! « Pi » au chant n’a rien perdu de ses habitudes, il est un show dans le show passant autant de temps sur scène qu’au sein du public, sur les tables ou le bar du Ninkasi, bref, il ne tient pas en place et a visiblement les cordes vocales bien affûtées ! Sur scène, ça envoie du lourd, Lucas pilonne les fûts et malmène ses cymbales avec une puissance impressionnante tandis que les guitaristes et le bassiste headbanguent en symbiose avec les riffs qu’ils envoient ! Le style interpelle car la construction des morceaux plutôt barrés avec de nombreux breaks dénote avec ce qu’ont proposé les autres groupes de la soirée mais cela fait son effet dans la fosse, le public en redemandant ! Bref, une excellente remise en jambes pour Buy Jupiter et un moment apprécié à sa juste valeur par tous ! Les lights s’éteignent, la poussière retombe, il est temps d’aller se désaltérer histoire de finir la soirée en douceur !

Quelle date, quelle soirée, quel put1 de bon moment on a passé au Ninkasi grâce à cet Hellfest Warm Up Tour 2022 que nous remercions pour l’occasion !
Organisation vraiment pro, lights et son aux petits oignons, prestation énorme des 4 groupes et public de folie le tout dans un excellent esprit, bref, on en redemande !
by Metalfreak | Juin 17, 2021 | Information, News, Nouveautés
(Metalfreak)
Le communiqué et l’affiche sont on ne peut plus parlantes : inutile d’en rajouter !
Nous, on aime !!!

Edit 19/04/2002 :
Hellbangers ! L’attente est terminée, nous sommes heureux de vous annoncer que c’est Ghost qui se joindra à la fête le samedi 18 juin sur la Mainstage 1
Près de 11 ans après leur première date française sous la feu-Terorrizer Tent et après un spectacle mémorable en 2016, la horde de Tobias Forge revient cette fois-ci au sommet de l’affiche, pour leur unique date européenne en festival.
En plus de cette annonce de poids, une vague de nouveaux groupes se rajoutent :
– MAINSTAGE 1: Burning Heads (Punk Rock / Ven 17) / Nitzer Ebb (Electronic Body Music / Ven 24)
– MAINSTAGE 2: Last Temptation (Hard Rock / Sam 18)
– WARZONE : No Turning Back (Hardcore / Ven 17) / Washington Dead Cats (Rockabilly / Sam 18) / Guilt Trip (Hardcore / Sam 25)
– VALLEY : Messa (Doom / Sam 18) / Slomosa (Stoner / Jeu 23) / Orange Goblin (Stoner / Dim 26)
– TEMPLE : Witchery (Blackened Thrash Metal / Ven 24)
Malheureusement, nous sommes au regret de vous annoncer l’annulation de THE DISTILLERS, SKINNY PUPPY, L7, YOUTH OF TODAY, REVEREND HORTON HEAT, HAWSER, OM, IV AND THE STRANGE BAND, MONSTER MAGNET et HJVELVIK. En espérant les revoir très vite chez nous !
Cette nouvelle annonce est aussi l’occasion de vous communiquer le Running Order qui a donné pas mal de nœuds aux cerveaux de nos équipes. Celui-ci est disponible sur deux plateformes :
🖥 – Notre site officiel (pdf à télécharger une fois le week-end sélectionné) : https://www.hellfest.fr/line-up
📱 – L’app officielle (gratuite) : IOS : https://apple.co/3HzKowi – Android : https://bit.ly/32R7L5T
On ne va pas se mentir, ce running order risque d’encore pas mal évoluer d’ici le mois de juin, nous vous conseillons de consulter souvent notre site ou l’app officielle pour vous tenir informé des éventuels changements. En cas de nouvelles annulations / remplacements nous ferons d’autres annonces sur nos réseaux.
D’ici là on vous donne rendez-vous sur les routes de France dès demain avec le début de notre Warm-Up Tour 2022 !
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Edit 24/02/2022 :
A New Hope
Hellbangers, vous vous en doutez, l’organisation de cette édition en ces temps quelque peu troublés ressemble parfois à un jeu de chaises musicales. Plusieurs groupes nous ont fait part récemment de leur indisponibilité pour l’édition 2022. En effet l’organisation de certaines tournées internationales est mise à mal en raison de la situation sanitaire.
C’est ainsi que nous vous annonçons l’annulation des artistes suivants : The Wildhearts, Powerflo, Obituary, 3Teeth, Belzebubs, Numenorean, Of Mice & Men, Justin(e), Legion of the Damned, Hatebreed et Crowbar. En plus de l’annulation de Faith No More déjà annoncée, nous avons appris il y a quelques jours qu’une nouvelle ‘tête d’affiche’ ne pourrait pas être présente pour cette édition 2022 : Avenged Sevenfold.
Malgré ces embûches sur le parcours, nous avons fait notre maximum pour trouver des solutions de remplacement pour vous garantir une affiche haute en couleur pour cette édition anniversaire et c’est ainsi que nous sommes en mesure de vous annoncer l’ajout de 32 nouveaux groupes sur le line-up 2022.
Pour commencer, nous sommes heureux de vous annoncer que Gojira clôturera la Mainstage 1 le premier weekend, pour leur unique date en festival européen. Quelle fierté de pouvoir placer au sommet de la plus grande scène du festival, un groupe français !
Joe, Mario, Christian & Jean-Michel, rendez-vous donc le dimanche 19 juin.
Concernant le remplaçant de Faith No More, nous avons pu le confirmer récemment mais son annonce n’interviendra que courant avril. Nous sommes allés chercher un groupe que vous attendez depuis longtemps, pour une date unique en festival européen cet été et qui aura toute sa place en tête d’affiche le samedi 18 juin sur la Mainstage 1 ! Patience donc.
S’ajoutent aussi à la fête :
– MAINSTAGES : Steve Vai, Skillet, Mammoth WVH, Ferocious Dog, The Last Internationale, Dead Heat, Fauxx, Titan, Stengah
– WARZONE : Comeback Kid, Sick Of It All, GBH, August Burns Red, Les Sheriff, Incendiary, Mordred
– VALLEY : Jerry Cantrell, Monkey3, The Vintage Caravan
– ALTAR : Obscura, Necrophobic, Memoriam, Hour of Penance, Fractal Universe
– TEMPLE : Sòlstafir, 1349, The Ruins of Beverast, Cân Bardd, Portrayal of Guilt, Lili Refrain
Pour bien préparer votre venue, nous ouvrons notre nouveau site web sur www.hellfest.fr et celui-ci s’enrichira de nouvelles informations dans les prochains jours / semaines. A noter que les réservations des consignes ouvriront ce lundi à 18h sur notre site et que nous allons vite revenir vers vous pour le Easy Camp !
Enfin, nous ouvrons un nouvel espace d’échange entre festivaliers et fans du festival, le Discord officiel Hellfest ➡️ https://discord.gg/4fYNRz5QSX
On vous y attend nombreuses et nombreux pour poursuivre les discussions autour du festival.
See you in Hell !
Hellfest Crew
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« Octobre 2019, le Hellfest 2020 affiche « complet » en un temps record ! A ce moment-là personne ne se doute qu’une pandémie va bientôt secouer la planète.
Avril 2020, face aux évènements, l’association Hellfest Productions est contrainte de reporter son édition 2020 à juin 2021… A ce moment-là… Vous connaissez la suite… En février 2021, le Hellfest est l’un des premiers gros festivals à prendre ses responsabilités en décidant de reporter à nouveau son édition 2020 à 2022, refusant de réduire sa jauge. Une décision d’autant plus douloureuse que depuis plusieurs mois Ben Barbaud et ses équipes travaillaient déjà sur l’idée de proposer quelque chose de « spécial » à un public privé de concerts pendant de trop longs mois…
Aujourd’hui, nous pouvons officiellement l’annoncer : en 2022 le Hellfest doublera la mise en offrant, en plus de « son édition 2020 » deux fois reportée, un second weekend entièrement consacré aux musiques extrêmes. Au fil des mois, cette idée complètement folle d’ajouter une seconde édition dans la foulée de la première, est devenue une réalité bien concrète techniquement et artistiquement. Du 17 au 19 juin, puis du 23 au 26 juin, le Hellfest va donc relever le défi de programmer, sur 7 jours, plus de 350 groupes ! Une chose jamais faite en France, voire en Europe !
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, c’est également en 2022 que le festival va pouvoir enfin accueillir Metallica ! Considéré comme l’un des plus grands groupes du monde, le quatuor californien est l’une des formations que le public rêvait d’acclamer un jour à Clisson. Mais cette venue exceptionnelle ne doit surtout pas éclipser la richesse et la diversité du reste de l’affiche… des affiches… !
Revenons déjà sur le weekend « sold out » initial. Si la crise mondiale a malheureusement forcé System of a Down, Puscifer, Infectious Groove, Incubus et quelques autres à annuler/repousser leur tournée en Europe, le line-up reste intact à 90% avec Faith No More, Judas Priest, Deftones, Deep Purple, Korn, Megadeth, Dropkick Murphys, Airbourne, Offspring, Social Distortion, Killing Joke, auxquels sont venus s’ajouter Avenged Sevenfold et Five Finger Death Punch, pour n’en citer que quelques-uns.
Chose inédite pour le Hellfest, le second weekend s’étalera sur 4 jours avec une programmation complètement différente par rapport aux trois jours précédents. En effet, seuls Airbourne, Megadeth et Killing Joke seront à nouveau présents aux côtés de, par ordre d’apparition, Scorpions, Wardruna (avec un show spécialement monté pour l’occasion), Helloween (au grand complet), Rise Against, Nine Inch Nails (pour une prestation unique en Europe), Ministry, Alice Cooper, Bad Religion, Guns N’Roses (pour la première fois à Clisson avec Axl, Slash et Duff), Nightwish, Black Label Society, Avatar, Sabaton, Bring Me The Horizon, Mercyful Fate, et donc, Metallica qui clôturera en beauté ces sept jours de folie.
Pour son 15ème anniversaire, le Hellfest propose donc non pas un mais deux festivals ! Si les choses sont claires au niveau artistique, nous sommes conscients que cet ajout suscite beaucoup d’interrogations au sein du public, ne serait-ce qu’en termes de logistique.
C’est pourquoi la date de mise en vente des pass 4 jours du second weekend a été fixée au mercredi 7 juillet à 13h00, afin que les festivaliers puissent anticiper l’organisation de leurs congés, déplacements et, s’ils ne campent pas, leur hébergement.
A noter que les détenteurs de pass pour l’édition 2020, deux fois reportée donc, auront un accès privilégié, pendant 24 heures, à une prévente qui sera lancée le mardi 6 juillet à 13h00.
Cette option vise à remercier tous ceux qui nous ont soutenus en préférant garder leur pass 2020 pendant près de deux ans. Pour de multiples raisons, aussi bien techniques qu’économiques (impossible de remplacer un pass 3 jours par un pass 4 jours), un échange d’un weekend sur l’autre n’est pas envisageable.
De plus, cet avantage, strictement limité à l’achat de 2 pass maximum par personne, s’adresse uniquement à ceux qui ont acheté officiellement leur place, en ligne, en octobre 2019. Les billets ayant été revendus via le site Ticketswap, ou dont le remboursement a été réclamé (en 2020 ou 2021) ne seront pas concernés par cette prévente « spéciale ».
Le prix du pass 4 Jours est de 289€, celui du pass 1 jour sera de 105€ (hors frais de location).
D’autre part, si le site du festival sera fermé entre les deux week-ends, histoire d’y remettre un peu d’ordre, le Metal Corner et le camping resteront eux ouverts les 20, 21 et 22 juin. Nous sommes bien sûr déjà en train de travailler sur les différentes animations qui seront proposées aux festivaliers qui séjourneront 10 jours sur Clisson. D’ailleurs ces activités pourront s’étendre au-delà de l’enceinte du festival, en ville, mais aussi dans toute la région. N’oubliez pas que la Côte Atlantique et ses plages ne sont pas loin.
Nous souhaitons aussi profiter de ce communiqué pour remercier une nouvelle fois le public pour son soutien indéfectible durant cette longue et éprouvante période que nous venons de vivre. Nous tenons également à associer à ces remerciements les médias, partenaires et professionnels qui ont su garder le « secret », pour que nous puissions annoncer ce grand retour à notre manière, afin de partager toutes ces précieuses informations avec les fans de notre festival et de cette musique live, qui nous a tant manqué pendant ces interminables semaines de confinement.
Dans les jours, semaines, mois à venir, d’autres informations seront communiquées via nos réseaux officiels.
En attendant, nous vous souhaitons une excellente fin de semaine aux sons des réjouissances du https://fromhome.hellfest.fr/ où, en plus de différentes archives, 22 concerts inédits vous sont proposés, ainsi que des contenus originaux en guise de clins d’œil aux habitués du Hellfest. Profitez de l’occasion pour commencer à vous échauffer, chez vous, en prévision du marathon métallique qui nous attend en 2022…
7 jours, 350 groupes ! Hell is Back ! Nous avons hâte de vous y retrouver.
Stay Strong. Stay Safe
Hellfest crew«
by Metalfreak | Fév 19, 2021 | Information, News, Nouveautés
« Nous avons espéré le meilleur, mais c’est finalement le pire qui se prépare pour cette année.

Face aux incertitudes de la situation sanitaire à venir et aux dernières réglementations gouvernementales pour les festivals, nous sommes contraints d’annuler l’édition 2021 du HELLFEST des 18, 19 et 20 juin prochains.
Votre incroyable mobilisation lors de notre “coup de gueule” d’il y a quelques semaines a permis d’alerter l’opinion publique et les médias sur tout un secteur qui subit de plein fouet cette crise sanitaire (comme plein d’autres).
L’État a vite réagi et nous avons ainsi pu rencontrer virtuellement les services du ministère de la Culture en compagnie d’autres festivals français. Dans un premier temps pour expliquer notre situation, puis pour demander des réponses, si ce n’est des solutions afin d’organiser sereinement des festivals cet été.
Lors d’une “ultime” réunion ce jeudi 18 février, le verdict est tombé : les festivals d’été seront autorisés mais avec des conditions draconiennes : 5 000 personnes assises avec une distanciation sociale… Nul doute qu’il sera possible pour de nombreux événements de musique classique, de danse, de théâtre et autres de s’adapter. Mais nous concernant, ces critères rendent impossible l’organisation de notre événement en 2021, nous obligeant ainsi à reporter une fois de plus notre édition anniversaire.
Nous ne souhaitons pas blâmer de façon gratuite le gouvernement pour les choix forts qu’il a décidé de prendre. Nous avons bien conscience que la situation sanitaire exige une certaine forme de prudence. Nous constatons cependant que ces mesures sont plus ou moins celles qui étaient en vigueur l’été dernier, donnant lieu à un été qu’on oserait qualifier de moribond et mortifère pour les festivals et la culture en général.
Un an s’est écoulé depuis l’arrivée de l’épidémie et il semble que peu de chemin ait été parcouru avant un retour à une “vie normale”… et ce malgré une connaissance plus importante de la maladie, malgré la vaccination qui avance, malgré la présence de tests…
Nous avions demandé des réponses, nous les avons eues. On ne va pas se mentir, elles ne sont guère réjouissantes pour les “fêtards” mais elles ont le mérite de mettre fin aux incertitudes de nombreux organisateurs de festival. Nous ne pouvons évidemment pas nous réjouir de ce cadre très restrictif qui va à l’encontre de ce que nous souhaitons offrir à nos festivaliers, de ce qu’est un événement résolument « Rock’n’roll ».
Un festival se doit d’être un espace de liberté, où les interactions sociales et l’esprit de fête ne peuvent être sacrifiés sur l’autel d’une épidémie. Ce qui est proposé est d’organiser des festivals aseptisés et sans vie pour dire que cela est autorisé.
Tout ceci est aux antipodes de ce qui nous unit et fait de nous une communauté. Imaginer un Hellfest avec 5 000 festivaliers tirés au sort sur les 60 000 déjà munis d’un pass 3 jours, assis et distanciés est au mieux fantaisiste, mais plus réellement une hérésie.
Malheureusement, à travers cette décision et ce cadre, nous constatons une fois de plus que les esthétiques musicales, à destination de la jeunesse essentiellement, vont être durement touchées l’été prochain.
A contrario d’autres festivals, nous faisons le dur choix de ne pas accepter ces règles trop restrictives car cela serait une absurdité. Nous devons à nos festivaliers une cohérence dans le projet que nous souhaitons leur offrir et pour lequel ils ont accepté de payer le prix fort.
Le Hellfest est né d’une volonté de rassembler tous les amoureux de musiques dites “extrêmes” dans un cadre de communion collective et d’esprit de fête. Trouver un modèle résilient est une utopie, le penser irait à l’encontre même de l’ADN du festival.
Vivre avec le virus ne doit pas être un renoncement à ce qui nous fait vivre heureux. L’avenir du festival s’assombrit un peu plus et encore une fois c’est votre confiance et votre solidarité qui nous permettront de traverser cet orage.
Comme l’année passée, nous vous proposons de conserver précieusement votre pass 3 Jours ou 1 jour acheté en 2020 et valable pour le Hellfest 2021. Votre pass sera valable pour l’édition 2022, qui se tiendra les 17, 18 et 19 Juin 2022.
Aucune démarche n’est à réaliser de votre côté si vous souhaitez garder votre billet. Ce choix fort vous permettra de soutenir pleinement l’association Hellfest Productions dans la préparation de sa future édition en 2022.
Une année 2022 qui devra répondre à ce goût de vivre ensemble ces grands moments ! Nous sommes conscients qu’en ces temps de crise économique, cet effort financier sera trop lourd à porter pour certains d’entre vous, c’est pourquoi une solution de remboursement sera également proposée. Nous reviendrons prochainement vers vous sur les modalités, y compris pour les spécificités liées aux différents packs transports (train, bus, etc…).
D’ici là, vous pouvez aussi utiliser le site de notre partenaire Ticketswap pour revendre votre billet en toute sécurité à un autre festivalier, ainsi vous apporterez votre soutien au festival et ferez sans doute des heureux pour l’an prochain.
Ce nouveau coup dur ne nous a pas abattu pour autant, et croyez-nous, il nous en faut bien plus pour venir à bout de notre volonté. Nous vous proposerons l’année prochaine un retour “physique” du Hellfest qui répondra à toutes vos espérances après ces deux ans d’absence. Nul doute qu’il s’agira là d’un moment historique de retrouvailles entre vous les fans, les artistes et nos équipes ! En attendant, nous allons nous atteler dès maintenant à réfléchir à une façon d’exister cet été. De nombreuses (dont une particulièrement…) surprises sont à attendre en juin prochain…donc restez connectez ! On ne pouvait pas terminer ce nouveau (sic) communiqué d’annulation, sans avoir une pensée pour nos salariés, techniciens, bénévoles, artistes, prestataires, mécènes et partenaires qui vont souffrir une année de plus de l’annulation du Hellfest. Sachez que nous ne sommes pas seuls dans cette tempête et que notre motivation et notre envie en sortiront décuplées pour vous offrir un spectacle à la hauteur de cette trop longue attente.
Stay Safe, Stay Strong »
Hellfest Crew
by Metalfreak | Avr 9, 2020 | Information, News, Nouveautés
(Metalfreak)
Avec les événements tragiques du moments liés au Covid-19, on s’en doutait. La rumeur était de plus en plus insistante et c’est désormais officiel : la quinzième édition du Hellfest n’aura pas lieu en 2020 mais en 2021.
Cette décision très courageuse va dans le bon sens et on ne peut que, malgré le cœur gros, y adhérer !
Portez-vous tous bien, protégez-vous et surtout restez chez vous : on sera plus forts que cette saloperie et une chose est sure, on sera de retour pour voir nos groupes préférés, que ce soit dans les plus petites salles jusque dans les plus gros festivals.
En attendant, continuons de soutenir nos groupes en les écoutant, en achetant leurs albums, en parlant d’eux…

Communiqué du Hellfest :
« Hellbangers,
Fin des incertitudes, fin de partie, les services de l’Etat viennent de nous confirmer qu’il n’y aura pas de HELLFEST cette année
Notre communiqué officiel est disponible sur notre site : https://www.hellfest.fr/
(accompagné d’une belle publicité pour notre assureur)
Nous profitons de ce jour particulier pour ouvrir une cagnotte en ligne « Hellfest For Health » à destination du Fonds de dotation du CHU de Nantes pour les soutenir face à l’épidémie de Covid-19 plus d’informations juste ici : https://www.helloasso.com/associations/hellfest-productions/collectes/hellfest-for-health
Stay Strong / Stay Safe
Hellfest Crew »
Facebook
« Hellbangers,
Les autorités françaises signent la fin de la partie pour nous via un arrêté préfectoral.
Il n’y aura pas de HELLFEST cette année.
Vous avez été nombreux à vous inquiéter au sujet de cette 15ème édition anniversaire, mais encore plus à nous témoigner votre soutien dans cette situation sans précédent, qui nous frappe tous de plein fouet. Nous avons espéré, comme vous, et ce jusqu’à la dernière minute, que le festival puisse avoir lieu. Malheureusement, face à la situation inédite actuelle, la Préfecture de Loire-Atlantique,
accompagnée du Ministère de la Culture, ont pris la seule décision qui s’imposait, celle de l’interdire.
L’édition du HELLFEST 2020 est par conséquent annulée. Nous partageons avec eux cette position et les remercions pour la considération et la réactivité dont ils ont fait preuve vis à vis du festival. Plus les jours passaient et plus il nous semblait impossible d’envisager une édition 2020 garantissant une organisation satisfaisante, et, le plus important : votre sécurité.
Ayant conscience que le risque de contagion lié au Covid-19 sera encore élevé en juin, il aurait été irresponsable et dangereux de laisser se rassembler plusieurs dizaines de milliers de fans – torse nu et assoiffés de bière – dans un périmètre ne permettant pas de faire respecter la distanciation sociale de rigueur.
Les autorités nous ont également signifié ne plus être en mesure de pouvoir mettre en place les dispositifs de sécurité et de secours habituels (forces de l’ordre, médecins urgentistes, secouristes etc…) nécessaires à tout grand rassemblement comme le nôtre.
La boule au ventre, nous vous donnons finalement rendez-vous pour cette 15ème édition anniversaire du Hellfest les 18, 19 et 20 juin 2021. Si vous êtes en possession d’un Pass 3 jours ou d’un Pass 1 jour pour l’édition qui devait se tenir en juin prochain, nous vous offrons la possibilité de le convertir en pass pour l’édition 2021, et ce sans frais supplémentaire. Pour cela, il vous sera simplement renvoyé sous peu, par e-mail, un nouveau billet valable pour le Hellfest 2021.
Si vous ne le souhaitez pas, ou n’êtes pas certain de pouvoir participer à l’édition 2021, deux choix s’offrent à vous :
• Rendez-vous sur Ticketswap, l’unique revendeur officiel de tickets valables pour le festival, qui vous garantira une transaction sécurisée. Inutile de préciser les tickets achetés par tous autres biais (Viagogo, Stubhub, …) ne seront pas valables.
En optant pour ce choix, vous ferez plusieurs heureux : un festivalier qui désespérait de ne pas pouvoir venir cette année ; et notre association qui pourra ainsi limiter les dégâts et préparer sereinement l’édition 2021 de VOTRE festival.
• Une solution de remboursement sera également proposée. Nous reviendrons prochainement vers vous sur les différentes possibilités qui vous seront proposées, y compris pour les spécificités liées aux différents packs transports (train, bus, etc…).
C’est un vrai coup dur pour notre association à but non lucratif ainsi que pour notre territoire.
Par respect pour vous, les fans qui avez fait du Hellfest ce qu’il est aujourd’hui, nous tenons à être le plus transparent possible sur les répercussions liées à ce report « forcé ». À partir d’aujourd’hui, l’association Hellfest Productions qui organise chaque année le festival, va devoir affronter un certain nombre de difficultés. A contrario d’autres secteurs, qui seront eux aussi durement touchés par un ralentissement de l’économie sur plusieurs mois, notre association va, elle, devoir faire face à une « année blanche ». Les mesures gouvernementales, que nous saluons, ne suffiront pas à combler les lourdes pertes que l’association va devoir supporter : salaires, frais généraux et de promotion, amortissements bancaires, sont autant de coûts incompressibles qui ne pourront être financés avec une année sans festival.
Consciente des enjeux et de sa responsabilité, l’association Hellfest Productions avait pourtant pris le soin de contracter une assurance de type « tout sauf » avec la compagnie susnommée ALBINGIA, société française d’assurance ayant son siège à Levallois Perret, et ce pour la modique somme de 175 000 €, correspondant au montant de la prime du contrat censé nous couvrir de potentiels risques menant à une annulation. Ce même contrat d’assurance stipule clairement que seront prises en charge les pertes pécuniaires dues à d’éventuelles pandémies à condition que le contrat ait été signé avant l’apparition et la reconnaissance de cette pandémie par les autorités françaises ou par l’OMS. Notre contrat a été signé le 17 décembre 2019, soit avant l’apparition officielle du virus en Chine.
Seulement voilà, notre chère compagnie d’assurance démontre à qui en doutait encore, qu’il est plus facile de payer des primes de contrat plutôt que d’obtenir réparation pour des préjudices censés être couverts : ALBINGIA nous a adressé une fin de non-recevoir sous prétexte que ce « type » de pandémie ne rentrait pas dans les termes de notre police d’assurance.
Nous contestons évidemment cette lecture et cette prise de position. Pour ALBINGIA la solidarité c’est pour les autres, quitte à mettre en péril économiquement leurs assurés. Leur raisonnement est simple, prendre nos cotisations pour une assurance annulation : OUI, nous indemniser : JAMAIS. Pour ce faire, il suffit de jouer sur les mots et imaginer des interprétations pour entamer un procès qui durera des années. Années pendant lesquelles ALBINGIA gardera bien au chaud les sommes qu’elle nous doit. Une attitude que nous dénonçons aujourd’hui publiquement afin de faire la lumière sur ces pratiques que nous trouvons honteuses, surtout par les temps qui courent.
La solidarité et le respect de leurs engagements devraient être au centre des préoccupations des assureurs.
Bref, en attendant le début de cette longue procédure, deux mots nous viennent à destination de cette compagnie d’assurance censée être spécialisée dans les domaines de l’évènementiel et de l’audiovisuel : FUCK YOU !
Loin d’être un soulagement pour nous, ce report d’un an met également en difficulté financière de nombreux acteurs sans lesquels le festival n’aurait pas lieu : intermittents du spectacle, prestataires de services, fournisseurs, associations partenaires, producteurs et artistes… Tous comptent à nos yeux et forment une famille soudée et solidaire. Certains d’entre eux vont être vont gravement atteints par les conséquences liées à leur perte d’activité, et nous souhaitons vivement leur témoigner notre soutien indéfectible. Nous leur donnons à tous rendez-vous en 2021, une fois cette difficile parenthèse refermée. Malgré ces temps sombres, notre motivation et notre volonté demeurent intactes. Grâce à votre soutien, à celui de nos partenaires (enfin pas celui de l’assurance manifestement…), à celui de nos bénévoles et de tous les amoureux de la musique en général, nous continuerons à porter haut et fort les couleurs des musiques extrêmes, soyez en sûrs ! Tous solidaires pour vite se retrouver !
Pour conclure, un peu partout en France, des appels aux dons se multiplient afin d’aider les personnels soignants qui luttent contre cette pandémie. Face à cette situation, il est hors de question pour nous d’attendre les bras croisés.
En tant qu’événement fédérateur d’une grande communauté nous tenons à répondre à cet appel et pour cela nous comptons aussi sur VOUS !
C’est pourquoi nous lançons dès maintenant une cagnotte en ligne afin de collecter des fonds à destination du CHU de Nantes, et nous y versons une donation de 20 000 €. Cette somme correspond aux frais d’intervention habituels des médecins-urgentistes sur le festival, présents à vos côtés chaque année et qui bien sûr ne seront pas sollicités en 2020.
Nous vous invitons dès maintenant, si vous le pouvez, à participer à cette cagnotte « Hellfest for Health » pour soutenir la Recherche et les équipes du CHU de Nantes. Ainsi vous montrerez à tous, que les fans de musiques extrêmes savent faire preuve de solidarité et de générosité envers ceux qui aujourd’hui sont au front pour nous protéger. »