Timo Tolkki’s Avalon – The Enigma Birth

Timo Tolkki’s Avalon – The Enigma Birth

Note du SoilChroniqueur (Gothicmelody) : 5/10

The Enigma Birth est le quatrième opus du projet de Timo Tolkki appelé Timo Tolkki’s Avalon. Dès la première écoute, ce que l’on peut dire c’est que cet album est dans la même lignée que les précédents.
En bref, rien de nouveau sous la lune, c’est toujours du bon power metal avec des inspirations symphoniques. Le genre metal opera comme Timo sait le faire, en s’entourant d’invités de marque.
Chaque chanson a son univers propre avec un chanteur invité principal, ce qui permet de voir le projet dans son ensemble tout en pouvant écouter les chansons de façon indépendante.

Personnellement, ce n’est que mon avis, je n’ai pas trouvé de titre qui sortait vraiment du lot.
L’intro electro de « Beautiful Lie » était différente, cela semblait prometteur, malheureusement l’effet soufflé tombe bien vite, on retrouve le même type de composition et d’effet un peu « cheesy » et c’est fort dommage.
« Another Day » est plus lente, presque une balade, on entend plus les guitares et moins la batterie, ce qui change un peu, mais le changement s’arrête là.

Le gros problème avec cet album, c’est le mixage. Il y a un effet un peu brouillon à l’écoute, ce qui passe quand on ne prend pas le temps de l’écouter, mais en album physique dans une bonne chaine hi-fi, ça se remarque. Pour un album censé être du metal sympho, le clavier n’est pas du tout mis en avant, et pourtant le claviériste est bon. Les invités aussi sont tous excellents, mais ils ne sortent pas de leur zone de confort.
L’album fait un peu soupe, on met des artistes de talent, une dose de power metal, de sympho, de l’electro, quelques touches de heavy, d’atmosphérique, on touille le tout et on recuit ça en ajoutant du mixage, ce n’est pas mauvais, mais ce n’est pas excellent.

Cet album n’est pas à jeter, loin de là, il y a du bon, des idées et peut-être qu’avec une plus grande liberté dans la création, la production et la réalisation de l’album, Timo Tolkki nous aurait écrit un chef-d’œuvre qui sorte du lot. Il a de bonnes idées, c’est un artiste qui a du potentiel dans la composition, il faudrait qu’il puisse sortir de sa zone de confort pour exceller encore plus.
Cet album ravira quand même les adeptes du genre metal opera, du power ainsi que les fans des invités et de Timo.
Pour finir, je vous laisse regarder/écouter deux clips extraits de l’album.

Tracklist :

1. The Enigma Birth (04:33)
2. I Just Collapse (06:13)
3. Memories (05:43)
4. Master of Hell (03:51)
5. Beautiful Lie (03:51)
6. Truth (03:48)
7. Another Day (05:04)
8. Beauty and War (05:17)
9. Dreaming (06:30)
10. The Fire and the Sinner (03:05)
11. Time (05:58)
12. Without Fear (04:50)

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Nazareth – Surviving the law

Nazareth – Surviving the law

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Il y a des chiffres qui forcent le respect : 54 et 24.
Formé en 1968, Nazareth affiche plus de cinquante ans d’une carrière difficilement plus respectable avec 24 albums à la clé, dont ce petit dernier Surviving the law.
A 75 ans passés, le bassiste Pete Agnew continue d’afficher une forme phénoménale et forme une section rythmique avec son batteur de fils, Lee, des plus recommandables.

Et difficile de se dire que le groupe sillonne les routes depuis 1968 tant Nazareth ne s’est pas cantonné, au fil des ans, à perpétuer un hard rock classique aux sonorités typiquement seventies voire eighties.
Bien sur, si le chant de Carl Sentance lorgne plus vers un compromis entre Axl Rose et Ozzy Osbourne, la production se veut énorme et relativement moderne, au service de quatorze titres tous autour des trois minute si on excepte le dernier et plus calme “You made me” qui dépasse la barre fatidique des cinq.
Autant dire que le quatuor écossais (Dunfermline)n’est pas avare de titres efficaces qui vont directement à l’essentiel avec son lot de hits potentiels.

Et là où le groupe fait fort, c’est qu’il arrive à nous balancer ces quatorze titres qu’on peut s’enfiler cul sec plusieurs fois d’affilée sans la moindre modération : homogène, entraînant, chaque titre est suffisamment accessible pour qu’on se surprenne à rechanter les refrains après une seule écoute.
On ne peut que conseiller de s’écouter successivement ces petites pépites que sont les vitaminés “Strange days”, “You gotta a pass it around” et ses chœurs entêtants, “Runaway”, “Mind bomb”, “Falling in love”, “Sinner”, l’impeccable “Psycho skies” ou “Love breaks” pour s’apercevoir que le nombre des années de carrière d’un groupe n’empêche pas d’être encore talentueusement créatif.

Bref, les anciens savent toujours donner de vraies leçons de rock ‘n’ roll encore en 2022… Tant mieux !

Tracklist :

1. Strange Days (3:22)
2. You Gotta a Pass It Around (3:21)
3. Runaway (3:34)
4. Better Leave It Out (3:33)
5. Mind Bomb (3:31)
6. Sweet Kiss (3:34)
7. Falling in Love (3:52)
8. Waiting for the World to the End (2:47)
9. Let the Whisky Flow (3:06)
10. Sinner (2:02)
11. Ciggies and Booze (3:29)
12. Psycho Skies (3:32)
13. Love Breaks (3:12)
14. You Made Me (5:14)

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FM – Thirteen

FM – Thirteen

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

 

Et de treize !
Treizième album pour la formation londonienne qui existe depuis 1984 – avec un break entre 1995 et 2007 – et qui nous sort, comme en guise de porte-bonheur, ce nouveau jet sobrement intitule “Thirteen” !
FM, c’est encore et toujours ce hard rock mélodique teinté de, comme le Port Salut (c’est marqué dessus), hard FM !
On ne va pas se leurrer : FM, c’est cette capacité à composer des titres taillés pour les radios, entre quatre et cinq minutes, à haute teneur mélodique et emplis d’un feeling à vous faire hérisser les poils de plaisir !

A l’instar de Giant, FM se compose de musiciens hors pair et d’un chanteur qui fait passer les émotions qu’il veut nous transmettre.
La voix chaude de Steve Overland reste encore l’une des plus belles que le genre nous propose et c’est sans difficulté qu’il passe de titres bien rock (“Shaking the tree”, “Waiting on love”, “Talk is cheap”, “Turn this car around”, “Be lucky”, “Every man needs a woman”, “Just got started”, “Fight fire with fire” et “Be true to yourself”) à des ballades de toute beauté (“Love and war” et “Long road home”), souvent très années 80 et qui auraient pu avoir leur place sur des bandes originales de films de l’époque.

Les décennies passent et FM reste fidèle à sa marque de fabrique et tout fan historique du groupe sautera sur cet album pour ne pas le lâcher de sitôt.
Parce que FM tient à conserver cette identité qui lui est propre, parce qu’un album de FM c’est l’assurance de s’envoyer des couplets et refrains d’une beauté quasi absolue, parce que les guitaristes de FM sont capables de magnifier des titres déjà quasi parfaits avec des solos qui confinent à la perfection, il est de bon ton de considérer l’achat de ce “Thirteen” comme indispensable !

Encore une fois, on a tendance à se répéter d’un album à l’autre : très bien maîtrisé, super bien produit, accrocheur et, surtout, tout ce qu’il y a de plus classique.
A ne pas manquer !

 

Tracklist :

1. Shaking the Tree (5:22)
2. Waiting on Love (4:51)
3. Talk Is Cheap (3:45)
4. Turn This Car Around (4:43)
5. Love and War (5:13)
6. Long Road Home (5:57)
7. Be Lucky (5:23)
8. Every Man Needs a Woman (4:01)
9. Just Got Started (4:39)
10. Fight Fire with Fire (5:27)
11. Be True to Yourself (4:32)

 

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Chronique “Indiscreet 30
Chronique “Synchronized

L.A. Guns – Cocked and loaded live

L.A. Guns – Cocked and loaded live

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

 

Bon, on essayer de s’y retrouver parce que là, c’est compliqué !
Déjà qu’on se prend deux albums live de L.A. Guns en trois ans, v’là-t-y pas qu’on a aussi droit à deux L.A. Guns : celui avec l’historique guitariste Tracii Guns qui nous concerne aujourd’hui et celui avec Kelly Nickels à la basse et Steve Riley à la batterie de l’autre côté, qui a sorti un album “Renegades” l’an dernier.

N’ayant ni la prétention et surtout l’envie de faire du “Voici” ou de finir chroniqueur-à-potins chez TPMP, on va passer sur ce syndrome Queensrÿchiant qui consiste à savoir qui a la plus grosse pour remporter le droit d’avoir la garde du nom suite au divorce, on va de suite passer à l’essentiel.
Déjà, comme dit plus haut, c’est le deuxième live après le “Made in Milan” de 2018 déjà sorti chez un Frontiers Records qui a décidément décrété qu’il allait exploiter tous les filons possibles et imaginables pour sortir des improbabletés dont ils ont le secret, à commencer par leur propension à créer des “supers groupes” qui ne servent finalement pas tant que ça… Bref, ça manqué de spontanéité dans ces sorties et l’effet calculateur commence tout doucement à se voir.
Mais ceci est une autre histoire.

Si “Made in Milan” avait l’avantage de retracer un peu toute la carrière discographique de L.A. Guns, celui là, comme finalement son nom l’indique, reprend intégralement le magistral “Cocked and loaded” de 1989. Enfin presque : le titre introductif “Letting go” qui ouvre l’album est manquant, et le solo de grate “I’m addicted” est réduit à son plus strict minimum…
Mais bon, plus de trente ans, ça se fête, et on ne va pas faire dans le chipotage basique ! Je le répète, nous ne sommes pas à TPMP ici.
Et ça se fête dignement, de préférence !
Alors pourquoi ne pas mettre sur support physique un concert joué à Las Vegas au Fremont Country Club (28 novembre 2020) qui a été retransmis en streaming dans le monde entier ?

Je ne vais pas me mentir, les titres « Speed », « Malaria », « Never enough », « The Ballad of Jayne » et « Rip and tear » présents sur le live de 2018 sont ceux qui m’ont fait le plus plaisir et ce jour-là, je n’aurais même pas rêvé que l’album fût joué en intégralité.
Donc imaginez le bonheur de pouvoir me refaire en version live un album que j’avais en cassette à l’époque et que j’ai usé jusqu’à la moelle !

Alors oui, le son est parfois un rien inégal et le chant est parfois approximatif ! La preuve que ce live est resté tel quel dans son jus histoire que, si on ferme les yeux, on se sente dans la salle.
Et cette sensation est bien réelle : on ressent l’énergie déployée par le groupe, plus particulièrement sur le titre inattendu et particulièrement nerveux “Speed” (de l’album “The missing peace”, 2017), et tout au long de cette heure de hard rock, on continue de voir et d’entendre un Tracii Guns toujours au top avec sa guitare.

Une chose est sure, quel régal de se reprendre pleine face des titres comme “Rip and tear”, “Sleazy come ez go”, “Never enough”, “Malaria”, “Give a little” ou “Wheels of fire” pour un plein d’énergie on ne peut plus positive entre des moments de pure émotion comme lors de la toujours sublime “The ballad of Jane”.

Bref, 60 minutes de bonheur.

 

Tracklist :

1. Slap in the Face (4:15)
2. Rip and Tear (4:30)
3. Sleazy Come Easy Go (4:50)
4. Never Enough (4:25)
5. Malaria (5:33)
6. The Ballad of Jayne (5:26)
7. Magdalaine (6:19)
8. Give a Little (4:19)
9. Speed (3:55)
10. 17 Crash (3:31)
11. Showdown (Riot on Sunset) (3:12)
12. Wheels of Fire (5:20)
13. I Wanna Be Your Man (Fade Out) (5:12)

 

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Chronique “Made in Milan

Robin McAuley – Standing On The Edge

Robin McAuley – Standing On The Edge

Note du SoilChroniqueur (Gothicmelody) : 7,5/10

Robin McAuley, un grand nom du hard rock, revient avec un album solo intitulé « Standing On The Edge ». Les musiciens choisis pour donner vie à cet opus sont tout aussi intéressants. Dès le premier morceau « Thy Will Be Done », on peut dire que la voix de Robin est toujours là. C’est une plongée dans les années 80 au niveau musical. C’est du hard rock, pas de doute là-dessus, avec une bonne touche mélodique et le tout passe bien.

« Standing On The Edge » est une chanson choisie comme single. C’est un titre efficace, avec une mélodie, un refrain qui restent en tête. C’est facile d’accès, bien adapté pour la radio. C’est catchy, un peu « old school », mais c’est bien fait.

« Late December » est une balade bien sympathique, qui fait penser à des séries, films des années 80. On peut facilement s’imaginer la scène décrite dans la chanson. C’est mignonnet. L’autre balade « Run Away » est plus en mode slow. C’est une jolie balade avec de l’émotion. Robin excelle autant dans les titres énergiques que les balades.

« Like A Ghost » a une dynamique un peu différente avec le côté électronique. C’est aussi un titre catchy, énergique. Les riffs de guitares sont excellents et le tout est bien fait.

L’album se termine tout aussi énergiquement qu’il a commencé avec « Running Out Of Time ». Le chant est un peu plus puissant et ça se ressent aussi avec la musique. C’est un bon titre bien hard rock. Une belle façon de terminer cet opus.

Robin McAuley nous montre qu’il est toujours aussi bon dans son domaine. Cet opus est de qualité. Il s’est entouré d’une très bonne équipe pour le faire. C’est du bon hard rock mélodique à l’ancienne. Les morceaux ne sont pas tous identiques, il y a du travail et de l’idée. C’est une invitation pour un retour dans les années de gloire du hard rock. Un peu de modernité n’aurait pas fait de mal je trouve. Il manque un petit vent de fraicheur pour le rendre plus attractif, mais ce n’est que mon avis.
Un album pour les fans de Robin, pour les passionnées de hard rock et ceux qui veulent un album accessible, bien fait pour découvrir ce genre musical. Je ne sais pas si ce son un peu « old school » plaira à la jeune génération mais on ne sait jamais, dans tous les cas, jetez-y une oreille, ça vaut l’écoute.

Tracklist :

1. Thy Will Be Done (03.53)
2. Standing On The Edge (04.17)
3. Late December (03.35)
4. Do You Remember (04.25)
5. Say Goodbye (04.22)
6. Chosen Few (04.22)
7. Run Away (03.42)
8. Supposed To Do Now (03.27)
9. Wanna Take A Ride (03.49)
10. Like A Ghost (04.27)
11. Running Out Of Time (04.22)

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