Stryper – The Final Battle

Stryper – The Final Battle

Note du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 9/10

 

Ah ah Stryper, les chefs du mouvement White Metal depuis 1983 et le mythique Soldiers Under Command… Eh bien ils sont toujours là et plus en forme que jamais ! Je suis sûr que ceux qui s’étaient pris des bibles lors du concert a la Loco en 1987 s’en souviennent encore.

Stryper nous propose donc ici sont douzième album studio en 40 ans de carrière, et c’est vraiment depuis 2005 que le groupe a fait son retour dans le business musical avec l’excellent Reborn , le dernier album tiré de la première période fut donc Against the Law sorti en 1990.
The Final Battle sera-t-il le dernier opus du groupe ?
On n’espère pas car dès le morceau d’ouverture, « Trangressor », tu te croirais presque chez Judas Priest époque « Painkiller » tellement ça envoie. Quel scream monstrueux de Michael Sweet au début du morceau qui se rapproche assez de ce qu’était capable de nous faire Rob Halford quand il était jeune !

On est loin, c’est clair, du Stryper gnangnan et sirupeux qu’on pouvait trouver sur certains morceaux des vieux albums du groupe.
Les deux morceaux suivants sont aussi très bons et « Same Old Story » nous remémore le style qu’on trouvait sur « Soldiers Under Command » et « To Hell With the Devil ».

Stryper maîtrise à la perfection l’art de faire du Heavy Metal et nous propose une bonne liste de morceaux qui donnent envie de tendre la main vers le ciel, je pense notamment aux succulents « Rise to the Call » , « No Rest for the Wicked » ou bien encore « Ashes to the Ashes ».
« The Way, the Truth, the Life” , “Heart of Soul” voire “Near » qui rappelle un peu plus le Stryper version Hair Metal que le gros Heavy proposé en ouverture.

Le line up reste stable depuis 2017. On notera une très belle prestation de Michael Sweet qui lui aussi reste un des meilleurs vocalistes dans son style.
Un gros coup de pouce pour Oz Fox qui a connu de gros soucis de santé et qui nous balance des soli sympas.

Une fois de plus, Stryper reste constant dans la qualité des albums proposés et a le gros avantage de ne pas décevoir ses fans, contrairement à certains groupes ayant la même ancienneté et qui alternent entre le bon et le moins bon.
Stryper fait du Stryper sans surprise, ni prise de risques, on accrochera ou pas au groupe mais il faut reconnaitre que l’album est très bon et mérite une écoute approfondie.

PS : ça serait drôle de demander leur avis aux tontons Benton et Nergal sur le nouvel album de Stryper.

 

Tracklist :

1. Transgressor (4:25)
2. See No Evil, Hear No Evil (4:54)
3. Same Old Story (4:09)
4. Heart & Soul (4:00)
5. Near (4:53)
6. Out, Up & In (4:12)
7. Rise to the Call (3:47)
8. The Way, the Truth, the Life (3:54)
9. No Rest for the Wicked (4:21)
10. Till Death Do Us Part (3:54)
11. Ashes to Ashes (3:53)

 

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Allen / Olzon – Army Of Dreamers

Allen / Olzon – Army Of Dreamers

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 7/10

Maintenant que l’obscurité arrive plus vite et que le vent vous apporte la pluie, il est important de rêver.
Le trio Allen, Olzon et Karlsson revient avec un nouvel album « Army Of Dreamers« , un disque de Symphonic / Power metal qui, par sa douceur, vous fera planer.

Vous connaissez sans aucun doute chacun des trois artistes, Russell Allen pour la fermeté de Symphony X, Magnus Karlsson pour le vitaminé de Primal Fear et Anette Olzon pour la douceur de Nightwish. En effet les trois réunis, cela nous promet de belles choses.

« Army Of Dreamers » est donc un subtil mélange des qualité de chacun, où l ‘on bascule sans cesse entre le Heavy et le Hard Mélodique. Il est vrai que la frontière entre les deux mondes est infime et chacun la place à un endroit différent. Prenons par exemple un « Are We Really Strangers » qui va démarrer par des claviers punchy pour laisser place ensuite au duo de chanteurs vous emporte dans les mélodies avec des refrains harmonieux, arrive ensuite une partie instrumentale assez vive avec une place des claviers assez importante et un effet de dynamisme qui vous vitaminise la fin de la chanson pour que les voix reviennent avec plus de puissance ensuite.

Une des force du groupe est sans conteste l’harmonie entre les deux chanteurs . Les deux voix qui se complètent à merveilles et on est dans une vrai dualité et pas dans le comme trop souvent fait une voix douce une voix grave. Chaque chanteur possède ses moments de forces et les deux ensembles prennent leur envole pour gagner en force l’un avec l ‘autre. Une symbiose complète.

Ce nouveau disque est d’écoute très plaisante et il est sur que vous passerez un bon moment.
Une heure sur de la musique apaisante et de bonne facture. On regrette simplement de ne pas avoir de chanson pépites qui sorte du lot pour un titre énorme. Mais chaque chanson est de bien faite.
Rien de phénoménal ni d’ahurissant mais tout est très bien et l’ouverture sur « Army Of Dreamers » vous captivera d’entrée.

Tracklist:

1. Army of Dreamers (4:30)
2. So Quiet Here (4:47)
3. Out of Nowhere (4:31)
4. A Million Skies (5:19)
5. Carved into Stone (4:01)
6. All Alone (6:16)
7. Look at Me (4:48)
8. Until It’s Over (5:27)
9. I Am Gone (4:20)
10. Are We Really Strangers (4:33)
11. Never Too Late (5:16)

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House Of Lords – Saints And Sinners

House Of Lords – Saints And Sinners

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 8,5/10

Un peu de mélodie, bande de brutes.
Quatorzième album pour le groupe américain de Hard Mélodique. House Of Lords est la référence en matière. Il faut dire que depuis 1988 et l’album House Of Lords, le groupe à traverser les époques sans jamais faillir.
Avec ce nouveau disque Saints And Sinners, que doit on attendre de House Of Lords ?

Que le groupe continue sa route en faisant ce qu’il sait le mieux faire de la Mélodie.
Et ce n’est pas la douceur d’un « Mistress Of The Dark » qui nous fera dire le contraire. Un refrain très léger qui vous envoie tout en douceur, des claviers qui viennent vous bercer tendrement et la voix chaleureuse de James Christian qui vous console.
Alors oui certains vous diront que le groupe ne cherche pas à changer et reste dans le même style… Bein en même temps, vous voulez quoi?
Nous, ce qu’on veut, c’est ce qui fait qu’on aime bien House Of Lords depuis ses débuts (même si avec Cartesian Dreams en 2009 que je l’ai découvert).
Alors, fermez les yeux, et profitez bien sur les mélodies accrocheuses d’un « Roll Like Thunder » et de son aspect très groovy.
Il nous donne bien envie de taper du pied.

House Of Lords est une destination. Il faut se laisser emporter par les notes. Chaque disque est un voyage apaisant, on se fait bercer par le groupe et même parfois secouer par « Razzle Dazzle » qui vous balance un solo de guitare qui fait quand même beaucoup de bien.
Une réussite une nouvelle fois pour le groupe.

Si chacun se posait une heure pour écouter ce Saints And Sinners, tout irait quand même beaucoup mieux.

Tracklist:

1. Saints and Sinners
2. House of the Lord
3. Take It All
4. Road Warrior
5. Mistress of the Dark
6. Avalanche
7. Roll Like Thunder
8. Razzle Dazzle
9. Dreamin’ It All
10. Takin My Heart Back
11. Angels Fallen

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Journey – Freedom

Journey – Freedom

Note du SoilChroniqueur (Eireen Dole) : 9/10

Pour commencer, il faut savoir que depuis la formation du groupe en 1973, Journey a remporté 25 disques d’or et de platine, et a vendu près de 100 millions d’albums dans le monde.
Leur album « Greatest Hits » est certifié quinze fois platine, faisant de Journey l’un des rares groupes à avoir jamais été certifié diamant, et leur chanson « Don’t Stop Believin' » a été écoutée plus d’un milliard de fois à elle seule.

Journey est un groupe américain de rock fondé en 1973 à San Francisco autour de Neal Schon et Gregg Rolie, anciens musiciens du groupe Santana

Après onze années d’absence, le guitariste fondateur du groupe, Neal Schon, reprend du service.
L’album se compose d’un ensemble épique de quinze nouvelles chansons originales qui rappellent les grands moments du groupe, tout en proposant de nouvelles orientations et de nouveaux sons.
En plus du claviériste de longue date et principal parolier Jonathan Cain et du chanteur Arnel Pineda, un autre membre a été recruté pour l’album à venir : le remarquable bassiste Randy Jackson, qui avait joué sur l’album ‘Raised on Radio’ de Journey en 1986.

Personnellement, j’adore totalement.
L’âme est toujours présente, on retrouve le son, les riffs et le charme du groupe.
Les mélodies sont sublimes, quelquefois un tantinet nostalgiques.

On ne s’ennuie pas une seconde.
J’adhère à 100%.

Tracklist :

01. Together We Run (4:49)
02. Don’t Give Up On Us (5:23)
03. Still Believe In Love (5:16)
04. You Got The Best Of Me (5:33)
05. Live To Love Again (5:30)
06. The Way We Used To Be (3:35)
07. Come Away With Me (4:02)
08. After Glow (5:22)
09. Let It Rain (4:40)
10. Holdin On (3:14)
11. All Day and All Night (3:38)
12. Don’t Go (4:58)
13. United We Stand (5:05)
14. Life Rolls On (4:57)
15. Beautiful As You Are (7:10)

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Iconic – Second Skin

Iconic – Second Skin

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Chez Frontiers Music, on aime ce qu’on tendance à appeler les “supergroupes”, c’est un fait, ça dure depuis quelques années et il en ressort souvent d’excellents albums au milieu de ratages complets.
On ne va pas donner d’exemples, à chacun de se faire sa propre idée.
Si l’accumulation de musiciens affirmés était un gage de qualité, ça se saurait !
Mais parfois, on se prend de sacrées claques dans la figure et ce premier album d’Iconic en est l’illustration parfaite.
Déjà, le line-up lui-même augurait de belles choses : on se retrouve avec le guitariste / chanteur Michael Sweet (Stryper), le guitariste Joel Hoekstra (Whitesnake, Trans-Siberian Orchestra), le bassiste Marco Mendoza (Thin Lizzy, Black Star Riders, The Dead Daisies, Journey), le batteur Tommy Aldridge (Whitesnake, ex-Ozzy Osbourne) et le chanteur Nathan James (Inglorious), rien que ça !
Avouons que ça a de quoi faire trépigner plus d’un hard rocker en attente de compositions de haute volée et de bon gros hard rock !

Autant le dire de suite, il n’y a pas mensonge sur la marchandise !
Onze titres, onze pépites taillées pour les radios avec la ferme intention d’entendre les fans chanter les couplets et refrains imparables qui sont présents sur ce “Second Skin” !
En plus, produit par Alessandro Del Vecchio qui se permet aussi le luxe d’y tenir les claviers et les chœurs, cet album a tout pour plaire aux fans de Whitesnake – tu m’étonnes – tant il regorge de plans qui ne feraient pas tâche sur une sortie du Serpent Blanc.
N’allons tout de même pas croire que ce “Second Skin” n’est qu’une pure resucée de la bande à David Coverdale, loin de là ! Même si ce supergroupe a été plus conçu à des fins commerciales qu’autre chose, il n’en demeure pas moins qu’Iconic a sa propre identité forgée par des musiciens plus que confirmés à qui on n’a pas besoin de donner une quelconque leçon de hard rock !
Non, le quintet nous offre un album riche malgré une certaine homogénéité, alternant les titres nerveux (“Run (as fast as you can)”, “Ready for your love”, “Second skin”, “Nowhere to run”, “It ain’t over”), les plus intimistes (“All I need”, “Worlds apart”, “Let you go”), le bons moment de (hard) rock (“All about”, “This way”) ou le plus bluesy “Enough of your love”

Et tous ces titres ont comme dénominateurs communs non seulement un chanteur au timbre puissant capable de faire ressentir les émotions dans lesquelles il veut nous amener, mais en prime une paire de guitaristes incroyables qui agrémentent chaque chanson de soli de haute volée.
Les adorateurs de belles mélodies vont se régaler !

Une pure réussite !

Tracklist :

1. Run (As Fast As You Can) (4:38)
2. Ready for Your Love (4:12)
3. Second Skin (5:41)
4. All I Need (4:13)
5. Nowhere To Run (4:11)
6. Worlds Apart (4:43)
7. All About (3:37)
8. This Way (3:53)
9. Let You Go (4:22)
10. It Ain’t Over (3:57)
11. Enough of Your Love (4:25)

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