by Metalfreak | Juin 28, 2024 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Depuis 1981 et la sortie de l’album “Hard ‘n’ heavy”, Les Canadiens d’Anvil ont posé les jalons d’un heavy metal très pur qui n’offre que peu de changements, au point que ça fait quarante années qu’on se pose légitimement la question : “Qu’est-ce qui ressemble plus à un album d’Anvil qu’un autre album d’Anvil ?”
C’est que depuis le début des eighties et vingt albums plus tard, on a le même constat : un album en moyenne tous les deux ans, avec un titre d’album de trois mots dont l’acronyme est palindromique, renfermant sa petite douzaine de titres n’atteignant que rarement la barre fatidique des cinq minutes, avec cette éternelle enclume sur l’artwork.
Et surtout, avec cette capacité à nous pondre des titres efficaces, quelque soit le tempo affiché, tout en nous rappelant que leurs premiers albums demeurent intemporels tant les références aux premiers albums restent constants d’un album à l’autre.
Si quelquefois, le trio, inchangé depuis maintenant dix ans, continue de nous envoyer pleine face des titres bien speed (“Fight for your rights”, “Gold and diamonds”, “Dead man shoes” qui rappelle “Hard times – Fast ladies”, “Run away”, le très intense “Blind rage” qui clôt l’album), on a droit à notre lot habituel de titres aux mid tempos d’une lourdeur des plus pesantes (“One and only”, Feed your fantasy”, “Heartbroken”, “Truth is dying”, “World of fools”, “Condemned liberty”) avec en prime quelques refrains taillés pour la scène (“Rocking the World” ou “One and only” en tête).
Bref, Anvil ne varie pas d’un iota sa recette et se montre, même 46 ans après sa formation (sous le nom de Lips), toujours d’une efficacité à toute épreuve qui n’entachera en rien l’énorme capital sympathie duquel il jouissent depuis déjà bien longtemps.
Et finalement, c’est bien tout ce qu’on leur demande.
Tracklist :
1. One and Only (4:00)
2. Feed Your Fantasy (3:51)
3. Fight for Your Rights (2:47)
4. Heartbroken (3:44)
5. Gold and Diamonds (3:28)
6. Dead Man Shoes (3:40)
7. Truth Is Dying (4:41)
8. Rocking the World (4:31)
9. Run Away (4:00)
10. World of Fools (3:30)
11. Condemned Liberty (4:07)
12. Blind Rage (3:17)
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by Metalfreak | Mai 31, 2024 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Celtikwar) : 6,5/10
Voici un groupe qui a été des plus influents il y a 20 ans.
Rhapsody est le groupe mythique d’Italie, celui qui aura sans doute marqué le pays de la botte, autant que Mötley Crüe a pu avant faire parler de lui avant à Los Angeles.
Dans, certes, des styles différents, mais en faisant sans doute couler autant d’encre et en marquant autant l’avenir du Heavy Metal.
Après avoir surfé sur la vague, ou plutôt cavalé les montagnes pour les Italiens, la formation se sépare. C’est ainsi que le dragon Rhapsodien laissera derrière lui plusieurs œufs.
https://youtu.be/yHT1bB87U6A
Rhapsody Of Fire est celui qui sera suivi par Alex Staropoli (claviers) et Fabio Leone (chant). Le nouveau né italien continue avec dans son ventre le même feu que son prédécesseur, un dragon bien décidé à en découdre dans de nombreuses batailles avec des chevaliers.
On pourra avoir de nombreux actes, « Challenge Of The Wind » est le huitième.
https://youtu.be/3Mlu3zFBMqk
Il est vrai que bien que l’on reconnaisse la force de ses aînés, on se rend compte que la flamme qui sort du dragon est quand même moins forte qu’avant.
Avec un titre comme « Kreel’s Magic Staff », on retrouve nos ambiances symphoniques, le petit air de flûte et les ambiances médiévales… Mais sur un titre comme « Vanquished By Shadows » la force n’est plus la même et on lui donne un côté plus sombre avec des growls, un chant plus extrême, afin d’essayer de lui redonner la même puissance, mais le troll qui hurle n’effraye pas le moindre chevalier.
Rhapsody (dans toutes ses versions) fait partie des groupes que le Celte a écouté dans tous les sens. Il en a écouté des « Villages de nains » et des « Symphonies des terres enchantées », les retours du « Chaos à l’éternité ». Un groupe qui aura fait chanter et taper du pied. Il était fier, le Celte, de pouvoir écouter une nouvelle sortie de la légende, revoir surgir la flamme du dragon. Mais celle ci ne l’a pas brûler autant. Et pourtant il avait envie de revivre la bataille, de pouvoir fermer les yeux et repartir dans les paysages de Tolkien, de s’imaginer des scènes mémorables.
Mais là la magie ne prend pas. Sans doute le sort d’un vil enchanteur.
https://youtu.be/PGjMRYtbAWQ
Il faudra qu’on explique un jour pourquoi on demande aux groupes d’essayer de ce côté un côté plus sombre et moins Heavy, histoire de faire plus brutal… Oui, c’est vrai, on entend aussi dire « Il faut proposer quelque chose de nouveau », mais en fait non, pas forcément… Si on a aimé et été accroché à un moment c’est sans doute pour une raison, alors pourquoi chercher à la modifier ? Quand une recette vous plait depuis un moment, vous êtes heureux d’avoir votre petit moment de « tradition », ce moment stable où vous retrouvez un plaisir sûr et certain. Cela a un côté rassurant et assure en même temps une valeur fiable qui doit rester et ne peut changer.
Avec ce nouveau disque, Rhapsody Of Fire, aura peut-être conquis de nouveaux fans, déçus certains de la première heure (comme le Celte), mais reconnaissons quand même le mérite du groupe de continuer à nous faire profiter de sa musique. Il est vrai que les Italiens ont connu une telle force et une telle puissance qu’il est bien difficile de maintenir une telle cadence et à défaut de nous proposer un nouvel album encore meilleur (comme cela l’a été à un moment), on redescend un peu en puissance maintenant à chaque nouvelle parution. Après on part de si haut, qu’il faudra sans doute encore une bonne vingtaine de CD pour passer de l’excellence à juste bon.
Du très bon Heavy Metal, mais on était habitué à du 11/10.
Tracklist :
1. Challenge the Wind (4:55)
2. Whispers of Doom (4:57)
3. The Bloody Pariah (4:53)
4. Vanquished by Shadows (16:12)
5. Kreel’s Magic Staff (6:12)
6. Diamond Claws (4:36)
7. Black Wizard (5:10)
8. A Brave New Hope (4:40)
9. Holy Downfall (6:54)
10. Mastered by the Dark (4:53)
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by Metalfreak | Mar 8, 2024 | Chroniques
Note de la Soilchroniqueuse (HellFé): 8,5/10
Né fin 2022, Alterium est composé de Nicoletta et des anciens camarades du groupe Paolo Campitelli (guitares) et Dario Gozzi (batterie) de Kalidia, bientôt rejoints par Alessandro Mammola (guitares, également dans Draconicon) et Luca Scalabrin (basse, également dans Altair).
Premier album pour cette toute nouvelle formation italienne. Alterium, mené par Nicoletta, s’affirme dans un Power Metal Mélodique voire très mélodique. Tous les ingrédients sont là, une voix « Crystalline » au centre d’un tumulte instrumental.
Les 9 titres sont à l’image du groupe, une déesse tantôt guerrière, tantôt mélancolique.
Dès le premier titre, « Drag Me To Hell », le rythme est soutenu et laisse présager un super moment, et c’est le cas !
Tout est superbement synchronisé, la voix, les instruments,les chœurs, les breaks, les soli tourbillonnants .
« Of War And Flames » titre éponyme de l’album, est vraiment ce que j’attends d’un groupe de Power, même si « Firebringer » reste sur la même lignée.
https://youtu.be/iLlu54XVvVc
« Crossroads Inn » semble plus nerveux, avec un refrain mélodieux, accrocheur, qui te reste dans la tête, un titre digne des grandes épopées.
A chaque groupe de Power, sa ballade, « Crystalline » mérite toute votre attention. Comment résister à tant de douceur et d’émotion, que peut être, seule une femme peut transmettre et partager ? Les arrangements, les guitares viennent accentuer cet instant de tendresse et de recueillement.
https://youtu.be/tyWqIbVrBDo
Pour les amateurs du genre, cet album est un très bel instant musical, parfois peut être un peu trop féminin à mon goût, ça mériterai d’un peu de piment.
Un premier album qui laisse imaginer un avenir radieux au sein du Power Metal.
Si en plus Nicoletta et Joakim Broden (chanteur de Sabaton) voulaient, en duo, interpréter, « Bismark » ce serait du pur bonheur.
La version au féminin et les arrangements d’Alterium font de cette reprise un bonus en fin d’album non négligeable.
En Conclusion, longue vie à Alterium qui commence très fort. On a hâte de les découvrir en live, qu’ils puissent ainsi se positionner dans la grande famille du Power.
A presto
Tracklist :
1. Drag Me To Hell (3:02)
2. Siren’s Call (4:10)
3. Of War And Flames (4:47)
4. Firebringer (3:53)
5. Crossroads Inn (4:20)
6. Shadowsong (3:22)
7. Crystalline (5:39)
8. Heroïne Of The Sea (3:50)
9. Chasing The Sun (3:56)
10. Bismark ( Sabaton Cover) (5:16)
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by Metalfreak | Mar 8, 2024 | Information, News, Nouveautés
Images & Words : Metalfreak

La dernière fois que je m’étais retrouvé dans les locaux de KNT Music & Live Studios, c’était le 02 octobre 2020, pour les mêmes raisons et pour le même groupe. Nightmare présentait à la fois son dernier né « Aeternam » et Madie, la nouvelle chanteuse.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts : en plus de quatre ans, on n’en était pas au premier séisme en Isère mais, en 2022, le groupe se séparait de Madie qui a repris avec force et conviction les excellents Faith In Agony, et recrutait Barbara Mogore, qu’on connaissait déjà dans Muddles et il faut reconnaitre que la dame en a dans le coffre, que ce soit en studio (« Mind muddling« ) comme en concert. On ne va pas revenir sur le pourquoi de ce changement brutal, tant pour les fans que pour tous les membres du groupe, cela a été assez commenté tant par les spécialistes que par les fans, sans oublier les éternels haters qui perpétuent leur sale habitude de répondre aux questions qu’on ne leur pose pas.
Dès lors, Barbara Mogore était scrutée, observée, épiée, pas mal critiquée par des gens trop pressés qui ne lui donnait ni temps ni chance de s’exprimer, mais aussi bien accueillie dans l’ensemble. Il faut dire qu’en matière de charisme, elle en a, et pas qu’un peu ! Et niveau talent, elle n’a pas à rougir non plus. Cette listening session était l’occasion de nous présenter cette nouvelle chanteuse aussi, qu’on a pu voir sur diverses dates et festivals depuis son intégration.

Bref, ce 07 mars dernier, on découvrait tout sur le nouvel album « Encrypted« , le douzième de Nightmare… et pas que !
Au passage, on a eu droit à quelques anecdotes sur la jeunesse du groupe et surtout de ses membres, avec quelques anciens des line up précédents déclenchant quelques rires dans l’assistance.
En clair, belle soirée bien sympathique pour la présentation de ce nouvel album !
La deuxième partie était réservée pour le visionnage du nouveau clip, dont la sortie officielle sur les plateformes se fera le lendemain (08 mars 2024), illustrant le titre « Saviours of the damned ». Réalisé par Jonathan Lhote et produit par Simone Mularoni, il est plastiquement superbe, assez sombre, nous donnant une sensation de malaise lors de son visionnage. La musique est puissante, agressive et intense, le chant de Barbara est principalement clair mais s’offre le luxe d’une court passage en growl : on ressent une sorte de pessimisme qui ouvre malgré tout la porte au fait que rien n’est définitif. Du grand art.
S’en est suivi l’écoute de l’album en intégralité. Le concept, la bio le décrit on ne peut mieux : « Et si la fin n’était en fait que le commencement ? « Encrypted » parle des secrets ancestraux que pourrait renfermer notre planète, de la manière dont l’humanité engendre malgré elle des cycles, en oubliant ou en occultant son passé, ses civilisations cachées, et leur pouvoir. Ces gardiens du savoir perdu se manifestent quand l’égarement de l’Humanité est total et qu’il est temps que le cycle s’achève. La vie n’est qu’un ensemble de codes qui doivent être transmis et utilisés pour ne pas tomber dans l’oubli. Sinon l’Histoire se répète encore et encore… A jamais« . Même si le groupe s’en défend, on ne peut y faire des parallèles avec ce qu’on vit autour de nous.

Les neuf titres (+ la nouvelle version de « Eternal winter ») nous ont été présentés, les uns après les autres, avec quelques explications du groupe.
Ce qui marque à l’écoute des titres, c’est une production très puissante et très claire, où chaque instrument est mis en valeur, avec bon nombre d’orchestrations, parfois impalpables, parfois plus présentes, mais jamais mises en avant. Les musiques ont toutes été, à l’exception d’un titre (« Voices from the other side »), composées par le guitariste Matt Asselberghs.
- Nexus inferis : les riffs sont immédiatement reconnaissables. Nightmare fait désormais partie de ces groupes qu’on identifie immédiatement. Ce premier titre verse dans un heavy / power metal qui flirte avec les frontières du thrash. On rentre de suite dans le vif du sujet : le chant éraillé et agressif de Barbara Mogore fait mouche d’entrée, le refrain est facilement mémorisable et se montre redoutablement efficace. On a droit à un court solo avant un passage plus calme et le refrain revient finir son travail de sape. Bonne entrée en matière, on sent qu’on se trouve dans la continuité d' »Aeternam » mais avec un chant qui se veut plus agressif et avec plus de profondeur. Quelques orchestrations donnent encore plus de relief au titre.
- The blossom of my hate : ce titre décrit la colère d’une entité envoyée sur Terre qui met fin à un cycle pour mettre en place le suivant quand l’Humanité va trop loin. IL se veut la continuité du premier titre, qui enfonce le clou grâce à une dynamique similaire et un tempo toujours bien enlevé. Là, d’entrée, après les riffs introductifs, la chanteuse nous colle un growl à nous mettre au garde-à-vous ! L’alternance entre le chant clair et le growl est intelligemment réparti pour qu’aucune des deux techniques vocales ne prenne le pas sur l’autre. Ajoutons à ça une nouvelle fois un refrain aussi efficace que mémorisable…
- Voices from the other side : seul titre composé par Franck Milleliri et Matt se prend deux passages de chant pour illustrer le « Saviour ». Le tempo est moins rapide mais le titre reste toujours très puissant. La connexion entre le chant clair de Barbara et celui plus extrême de Matt nous offre un parfait contraste entre deux entités diamétralement opposées. La fin du titre m’a semblé arriver de façon brutale.
- Saviours of the damned : on ne va pas revenir sur ce qui a été dit plus haut mais la qualité du titre est telle que, sans faire injure au huit autres, il était évident qu’il soit le premier single de l’album. Un des titres sur lequel j’ai le plus accroché avec « Encrypted » et « White lines ».
- Wake the night : nous sommes toujours dans un registre très heavy façon rouleau compresseur avec une plage instrumentale plus longue que sur les autre titres. Le refrain est très mélodique et semble être un vrai clin d’œil à « Eternal winter ». Le heavy metal proposé sur ce titre se veut plus classique et prouve une nouvelle fois certaines influences old school de Matt. De plus, cette composition casse de façon bienvenue la dynamique des quatre premières.
- Encrypted : ce titre nous donne un message d’espoir : si l’alignement est présent, tout est possible. Ce titre est une belle combinaison entre heavy metal classique et power metal : on reste dans la lignée de « Wake the night » avec un refrain une nouvelle fois imparable et des chœurs extrêmes. Un titre clairement taillé pour la scène et on imagine aisément bon nombre de headbangs et de refrains repris en chœur par le public sur ce titre. Un autre de mes favoris sur cet album. On se prend quelques accélérations courtes et brutales, des orchestrations bien senties, quelques chœurs extrêmes et une belle montée en puissance sur la partie instrumentale. Celui-là, je sens que je n’ai pas fini de me le réécouter.
- Incandescent : celui-là, il porte bien son titre. Sur une base power / thrash metal, on se prend une alternance de growls et de chant clair sur une base classique. Le refrain se veut mélodique et dans la pure tradition Nightmare. Il m’a semblé entendre un beau duel de guitares de la part de Matt et Franck. Bref, un titre haut en relief.
- White lines : encore un de mes favoris. Il a en lui un côté Accept époque « Metal heart » et Grave Digger qui ne peut que me séduire. Encore un titre taillé pour la scène avec couplet et refrain à reprendre en chœur avec le groupe.
- Borderline : titre une nouvelle fois à limite du thrash avec un couplet mélodique. Une nouvelle fois, l’alternance des deux chants de Barbara est de mise. Le titre se termine de façon extrêmement agressive. Belle fin d’album.
- Eternal winter (bonus) tiré de l’album « Insurrection » (2009) : on connaissait déjà ce titre, qui est sans doute un des plus grand ‘hit » de Nightmare. De l’album « Insurrection », aucun clip n’avait été fait, c’est désormais chose faite.

Conclusion : Sans renier le talent évident de Madie sur l’album « Aeternam« , il faut reconnaitre que la palette vocale de Barbara Mogore apporte un vrai plus à la musique de Nightmare, qui permet d’ouvrir plus grand des portes dans l’extrême. A la première (et seule) écoute de cet « Encrypted« , il m’apparait comme la continuité de l’album précédent mais avec « plus de tout ». Plus agressif, plus sombre, plus riche et surtout plus ambitieux, avec une foultitude de détails (surtout dans les orchestrations) qui oblige une deuxième écoute plus attentive qu’une listening session. Une chose est sure, « Encrypted » s’annonce d’ores et déjà comme étant une des bourrasque de ce printemps. Vivement le 07 juin !!!
by Metalfreak | Mar 1, 2024 | Chroniques
Note de la SoilChroniqueuse (HellFé) : 8,5/10
A quoi fallait il s’attendre ? Quand on a pour leader Gus G., le légendaire guitariste (ex-Ozzy Osbourne, ex-Arch Enemy) et la voix charismatique de Herbie Langhans cela donne un dixième album à écouter de toute urgence.
Il n’est pas aisé de changer souvent de chanteur, et il faut espérer que cette formation restera soudée dans le temps parce que, franchement, c’est ce qui fait, à mon avis, un album réussi.
Alors bien sûr, il faut se familiariser avec ce nouvel album, un temps d’écoute est nécessaire pour apprécier toutes les subtilités des dix titres. On reste dans une ambiance Old School avec un Power Metal mené de main de maître avec des mélodies entraînantes, des refrains accrocheurs et que dire des soli de guitare de Gus G., on souhaite que jamais ils ne s’arrêtent.
A partir du troisième titre « Destiny Is Calling » l’album prend toute son ampleur, on ne peut pas rester insensible, tu es forcement entraîné dans un tourbillon, tu as juste envie de monter le son !
Que dire de « Fallen Angel » à peine quatre minutes de pur bonheur, pourquoi si court ? On a une impression d’inachevé même si ce n’est pas le cas et j’ose espérer qu’en live ce morceau va s’éterniser.
Tout l’album tourne autour de la même thématique, à savoir le sujet récurrent du monde dans lequel on vit.
Les guerres, les pandémies, le bien, le mal… Mais Firewind sait nous réunir par son message de paix et d’unité.
En conclusion, ne passez pas à coté de « Stand United » : un album pourvu de tous les atouts et à écouter sans modération.
Tracklist :
1. Salvation Day (4:24)
2. Stand United (4:31)
3. Destiny Is Calling (3:55)
4. The Power Lies Within (4:21)
5. Come Undone (4:46)
6. Fallen Angel (3:36)
7. Chains (4:45)
8. Land Of Chaos (3:55)
9. Talking In Your Sleep (reprise de The Romantics) (4:12)
10. Days Of Grace (4:48)
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